1. Jean lui répond : « Vois-tu, ami Aziona, comme le jour se lève déjà dans ton esprit ? Car l’explication que tu as donnée à ton ami et voisin Hiram sur la lumière qu’il a vue en rêve est parfaitement exacte, et tout est très précisément comme tu l’as dit ! Dans les rêves, […]
De ce que l’âme voit dans les rêves Lire la suite »
1. Aziona répond : « Non, en vérité, je ne comprends encore rien du tout ! Comment dois-je entendre cela ? » 2. Jean dit : « Puisque tu es Juif, tu dois bien avoir entendu parler des Psaumes de David, du Cantique des Cantiques et des Lamentations du prophète Jérémie ?» 3. Aziona dit
Conception du monde stoïque et naturaliste d’Hiram Lire la suite »
1. Jean se remit donc à parler ainsi : « Ami Hiram, cette nuit, tu as fait ce que tu as appelé toi-même un rêve de lumière ; tu as affirmé nous avoir vus arriver ici avec notre vaisseau, et tu viens à l’instant de reconnaître spontanément que nous étions bien ceux que tu avais
Du pouvoir créateur de l’âme dans les rêves Lire la suite »
1. Jean dit : « Écoute-moi donc patiemment. Vois-tu, comme tous tes compagnons ici, tu étais plus ou moins magicien, et, quelques années avant de t’associer, en Grèce, avec l’apothicaire Aziona, tu as fait, avec une magicienne du nom de Clia, un voyage en Égypte qui ne t’a pas rapporté grand-chose, à cause de la
La vie de magicien d’Hiram Lire la suite »
1. Hiram dit : « Ami infiniment estimable, pour te comprendre, il faudrait vraiment un peu plus que la logique rigoureuse et fort limitée d’un cynique(*) ! (*) Au sens propre d’adepte de cette école philosophique grecque, dont le représentant le plus connu est Diogène, et qui prônait le mépris de toutes les conventions sociales
De l’existence de l’âme humaine avant et après la vie terrestre Lire la suite »
1. Hiram, qui était le plus habile en paroles, dit : « Très cher ami, quant à comprendre clairement ce que tu nous as dit, nous en sommes encore loin ; mais nous le croyons, à cause de ta grande sagesse ; car lorsqu’un homme a une compréhension aussi aiguë de tous les phénomènes possibles
Doutes d’Hiram à propos de la survie éternelle de l’homme Lire la suite »
1. Jean dit : « Ah, mon cher ami, tout dépend bien sûr du point de vue d’où l’on considère la vie, et particulièrement la vie de l’esprit, et de la connaissance que l’on a de soi-même, d’où vient la vraie connaissance de Dieu et de Ses innombrables merveilles et créations ; car, déjà dans
Infini, éternité et béatitude Lire la suite »
1. Hiram dit : « Je ne puis qu’admirer ta connaissance des choses. Aucune école de ce monde n’a pu te donner cela, et ton imagination non plus ! Il se pourrait donc bien qu’il en soit vraiment ainsi, puisque tu nous dévides tout cela sans effort, comme une chose que tu connaîtrais parfaitement depuis
Trois objections contre la survie de l’âme Lire la suite »
1. Jean reprit alors la parole en ces termes : « Mes chers amis, si vous compreniez cela ne serait-ce qu’à moitié, l’affaire serait expédiée en peu de mots ; mais, comme ce n’est pas le cas, il en faudra un peu plus. Je dois tout d’abord vous faire une nouvelle révélation. Comme une chose
De la nécessaire diversité des êtres et des conditions sur cette terre Lire la suite »
1. Hiram dit : « Non, tout est bien à présent, et nous n’avons plus rien à t’objecter ; car nous te croyons, toi qui es visiblement seul à savoir et à pouvoir comprendre clairement qu’il en est ainsi, et pas autrement. Quant à nous, nous ne pouvons naturellement pas comprendre ni concevoir ces choses,
La question du Messie Lire la suite »
