Raison de notre oubli des vies antérieures. Relation corps, âme, esprit. Le perfectionnement de l’homme terrestre. Différence entre les êtres de cette planète et des autres mondes.

1. Philopold lit les rouleaux avec une grande attention et, sa vision : intérieure s’ouvrant de ce fait, il dit avec étonnement : « Oui cela est vrai, je vois dans les tréfonds infinis de mon existence, tous les mondes où j’ai vécu de la naissance à la mort.

Je vois ce que j’ai été et ce que j’ai fait sur tel ou tel monde et je vois même tous mes descendants.

Je vois sur Akka (Procyon) mes parents, mes nombreux frères et mes sœurs chéries ; je les entends même se préoccuper de moi, disant : –

Que fait Murahel, son esprit a-t-il déjà trouvé dans l’espace infini le Grand-Esprit qui a pris forme humaine ? Il ne doit plus penser à nous, car Archiel, l’envoyé du Grand-Esprit, lui aura voilé la mémoire en attendant qu’il l’appelle trois fois par son nom !

2. Voyez, je les entends parler et je vois qu’ils sont en vie ; ils vont au Temple examiner les documents où sont inscrites les dures conditions d’existence que j’ai accepté de vivre sur la planète où je suis maintenant, mais ils ne retrouvent pas les documents.

Le grand prêtre du Temple leur explique qu’Archiel est venu emprunter quelques instants les documents de Murahel, mais qu’il va les rapporter ! Ils restent au Temple pour y faire des offrandes pour moi !

3. Ô Amour, Amour, force divine ! Que ta sainte main s’étend au loin !

Partout règne le même amour ! Ô Dieu, que Tu es grand et saint et que la libre vie est pleine de grands mystères cachés ! Quel être humain peut comprendre sur cette terre la profondeur de ce qui m’est révélé !

Que la vie de l’homme qui marche sur cette pauvre terre est misérable et insignifiante ; un lopin de terre pour lui est question de vie ou de mort, alors qu’il porte en lui ce que des milliards de mondes ne peuvent comprendre ! »

4. Puis Philopold se tait, s’approche de l’ange et lui donne les deux rouleaux avec cette remarque : « Remets-les là où on les attend ! »

5. Mais l’ange dit : « Regarde, j’ai aussi pris une écritoire, celle-là même avec laquelle tu as écrit de ta propre main au Temple, sur Akka. Signe chaque document de tes deux noms, celui que tu avais sur Akka et celui que tu portes ici, et garde en souvenir l’écritoire ! »

6. Philopold signe, l’ange prend les documents et disparaît.

7. Après avoir parlé quelques instants avec le prêtre d’Akka, l’ange revient au milieu de nous et demande à Philopold ce qu’il en pense.

8. Philopold dit : « Lorsque je t’ai tendu les deux rouleaux, la vision intérieure a disparu et je ne m’en souviens pas plus que d’un rêve habituel à propos duquel on a beau se casser la tête quand on veut s’en souvenir.

 Je remarque aussi dans ma main gauche une étrange écritoire et je sais à peine comment elle s’y trouve. Je voudrais savoir pourquoi nous gardons si peu de souvenirs de ces visions intérieures. »

9. L’ange dit : « Parce qu’il s’agit ici de devenir une toute nouvelle créature par Dieu et en Dieu ! Une fois devenu une nouvelle créature en Dieu, une fois devenu enfant de Dieu, tout te reviendra en mémoire !

10. Dans tous les autres innombrables mondes, tu deviendras extérieurement et intérieurement ce que tu dois être.

Mais sur cette terre, Dieu laisse à l’âme le soin de former son corps selon l’ordre dans lequel elle a été créée ; mais chaque esprit, qui a été mis dans une âme, doit tout d’abord façonner cette âme selon les lois qui lui ont été données.

Si l’âme a atteint ainsi le juste degré de maturité et de perfectionnement, l’esprit alors pénètre complètement l’âme et tout l’homme est ainsi devenu une nouvelle créature parfaite, mais provenant toujours, il est vrai, d’une façon absolue, de Dieu.

Car l’esprit, en l’homme, n’est en fait qu’un Dieu minuscule, puisqu’il provient du cœur même de Dieu !

Mais l’homme ne devient ainsi que par sa propre action et non par l’effet de Dieu. C’est ainsi qu’il est parfaitement enfant de Dieu. Et je te le dis encore une fois en bref : dans tous les autres mondes, les hommes ne doivent pas se former eux-mêmes. Ils sont faits par Dieu ou, ce qui est tout un, par Ses enfants.

11. Mais ici les hommes doivent se former par eux-mêmes selon l’ordonnance révélée, sinon ils ne peuvent devenir enfants de Dieu. Ainsi un homme devenu parfait sur cette terre, en tant qu’enfant de Dieu est semblable à Dieu ; mais aussi longtemps qu’un homme est imparfait, il est encore inférieur au règne animal ! » GEJ1 CH214 GEJ 1 (retour-du-christ.fr)

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