1. Je dis : « Laisse donc cela, tu verras bien vite ce que tu peux en faire ! » Et Me tournant vers Philopold le stoïcien :
« Es-tu vraiment certain de n’avoir pas fait auparavant un contrat avec Dieu, ton Créateur, et de n’avoir pas accepté, dès le départ, telles qu’elles t’ont été plusieurs fois exposées, toutes les conditions absolument nécessaires à la vie sur cette planète ?
Regarde, insensé, voilà déjà le vingtième monde sur lequel tu vis sous une forme corporelle, car le nombre d’années de ta vie corporelle est déjà comparable au nombre infini des grains de sable de toutes les mers.
Mais quel temps incalculable et inconcevable pour l’homme de cette terre, n’as-tu pas déjà vécu dans les espaces infinis avec les innombrables autres esprits, dans la conscience pure et dans l’être de ton propre esprit, jouissant de toutes tes forces, de toutes les possibilités de la liberté de la vie.
2. Mais lorsque pendant ta dernière existence corporelle, sur un soleil que les sages de cette terre appellent Procyon mais que ses habitants nomment Akka, nom qu’ils prononcent tous de la même façon car ils parlent tous la même langue,
tu as appris d’un ange que le Grand Esprit Éternel et Tout-Puissant, l’unique Créateur et conservateur de l’infini et de tout ce qu’il contient, allait accepter de S’incarner sous une forme humaine,
tu as exprimé le désir très vif d’être placé sur la même planète, pour voir et entendre Celui qui t’a créé, l’ange est alors venu à toi ; c’est le septième homme que tu vois là, à Ma droite.
Il est un esprit parfaitement libre. Il t’a alors exposé dans les moindres détails les difficultés et les souffrances auxquelles tu allais être confronté si, comme tu le souhaitais, tu devenais un habitant de cette planète où tu te trouves maintenant où l’on peut devenir enfant de Dieu !
3. Tu as accepté toutes ces conditions, notamment celle d’oublier tous tes souvenirs de tes autres vies sur d’autres mondes, jusqu’au jour où cet ange t’appellerait trois fois par le nom que tu portais sur Akka !
4. Si la chose est conforme à la vérité, comment peux-tu prétendre qu’il n’y a eu aucun contrat entre toi et le Créateur, pour ton existence sur cette terre ? »
5. Philopold dit : « Quelle est cette aberration ? J’aurais déjà vécu en chair et en os sur un autre monde meilleur et plus beau que celui-ci ? Non !
C’est trop fort ! Écoute, toi le septième à droite, toi que le Nazaréen appelle un ange, comment t’appelles-tu à propos, et comment est-ce que je m’appelle, moi ? »
6. L’ange dit : « Attends un peu ! Je vais aller à toute vitesse prendre des renseignements au sujet de ton ancienne existence sur cet autre monde et je te la ferai voir par vision intérieure. »
7. À ces mots, l’ange disparaît, revient aussitôt après, tendant à Philopold un rouleau où sont visiblement écrits, en vieux caractères hébreux, son nom et celui de l’ange, et un second rouleau où sont écrites toutes les conditions qu’il avait solennellement promis à l’ange d’accepter.
8. Après avoir tendu ce rouleau à Philopold, l’ange lui dit : « Lis ceci et reconnais-le, toi vieux Murahel, Murahel, Murahel car, moi qui m’appelle Archiel, j’ai été chercher ce rouleau au même autel où tu m’as fait cette promesse.
Mais ne me demande pas comment cela a pu être possible en si peu de temps, car pour Dieu les choses les plus merveilleuses sont possibles. Commence par lire et parle ensuite. » GEJ1 CH213 GEJ 1 (retour-du-christ.fr)
