Uranion demande au Seigneur s’Il peut être offensé par les humains Réponse affirmative du Seigneur

(11 avril 1843)

1. Tous remercièrent le Seigneur pour la lumière qu’Il leur avait dispensée par Ses paroles ; car, à l’exception d’Uranion, ils avaient compris ce qu’il en était de la position sublime de l’être humain au sommet de la multitude d’échelons qui font partie de la création des êtres et des choses innombrables de l’œuvre de Dieu.

2. Mais, comme déjà dit, le vieux père du Levant n’était pas encore tout à fait au clair sur un certain point ; c’est pourquoi il se rendit vers le Seigneur dans la plus grande humilité et lui demanda la permission de Lui poser une question concernant une chose qui était encore restée obscure à son esprit.

3. Le Seigneur répondit aussitôt à son souhait en disant : “Par amour envers tes frères, J’ai voulu que ce point te reste caché ; c’est pourquoi, tu peux Me questionner comme si Je ne savais pas de quoi il s’agit !”

4. Après l’obtention de cette permission, Uranion posa la question qui lui tenait d’autant plus à cœur que le Seigneur l’avais considérée comme étant utile à tous.

5. Cette question était la suivante : “O Seigneur, Père saint et plein d’amour de toutes les créatures ! Si l’être humain ne peut pécher que contre Ton ordre qui régit la Création en ne vivant pas fidèlement selon Ta sainte volonté qui nous est connue et en ne s’en tenant qu’à sa propre volonté insensée, il ne pèche par conséquent que contre la Création et lui-même ; comment lui est-il alors possible de T’offenser et de blesser Ton cœur de Père saint et plein d’amour ?

6. Car si l’être humain trouve son inévitable jugement dans la Création jugée des êtres et des choses, donc sa punition, je serais tenté de croire que Tu ne portes plus aucune attention à ce qu’il fait, et que par conséquent Tu ne pourrais jamais être offensé ou blessé devant la désobéissance d’un enfant motivé par une obstination insensée.

7. La partie principale de la question consiste en ceci : peux-Tu, ô Père, être offensée ou non par les êtres humains ? – O Père, veuille nous faire parvenir une petite étincelle de la lumière de Ta grâce et de Ton amour ! Que Ta sainte volonté s’accomplisse !”

8. Alors, le Seigneur répondit à Uranion : “Tu M’as posé une bonne question ; toutefois, il ne s’y trouve pas autant de profondeur cachée que tu le crois et que le supposent également plusieurs d’entre vous.

 9. Vois : toi aussi es le procréateur de tes enfants et as confectionné bien des choses utiles pour ta maison, lesquelles, selon ton plan judicieux, devraient être employées à bon escient.

10. Mais si quelques-uns de tes enfants utilisent une chose que tu avais destinée à un usage profitable à l’envers du bon sens en l’abîmant, ou même en la mettant en pièces, – ou bien s’ils ne prêtent aucune attention à ton ouvrage, le considèrent comme stupide, ridicule et superflu,

cherchant même à te dénigrer, toi et ton œuvre, la piétinant avec colère, ou alors s’ils se mettent à t’injurier et à te fuir comme un pestiféré parce que ton amour t’a poussé à leur faire accepter quelque chose qui n’a pour but que leur bien, –

dis-moi, toi qui es toi-même père, comment considérerais-tu l’attitude de tes enfants, bien que, si on apprécie la chose en ellemême, ils n’aient pas péché vis-à-vis de toi, mais uniquement face au résultat de ton travail ?

11. Eh bien, Je vois que tu aurais même envie de maudire une telle progéniture !

12. Par conséquent, que dois-Je vous dire, Moi, votre Père très saint, si vous attentez à Mon ordre éternel et sacré de façon désordonnée et volontaire, M’oubliant entièrement ?

13. Il en résulte qu’il est exclu que Je reste indifférent devant vos actes !

14. Il est donc tout à fait possible que vous puissiez M’offenser ; mais c’est alors à vous de vous rendre compte de vos fautes et de revenir vers Moi ;

 car Je suis meilleur que vous autres êtres humains puisque Je ne rejette personne, cherche par tous les moyens à remettre chaque égaré sur le bon chemin et l’accueille à nouveau dès qu’il veut Me revenir.

15. Vois, telles se présentent les choses ; c’est pourquoi, restez tous dans Mon amour et vous ne pécherez pas vis-à-vis de ce que J’ai créé pour vous !

16. Mais maintenant, c’est Kiséhel qui a quelque chose à demander qui lui tient à cœur ! Qu’il vienne vers Moi et se débarrasse de son fardeau devant son Père ! Amen.” MD3 CH14 MD3.pdf (retour-du-christ.fr)

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