Les esprits parlent de l’au-delà

1. (Le Seigneur 🙂 « Alors, le conseiller demanda aux esprits apparus s’ils existaient vraiment, ou s’ils n’étaient qu’une illusion de ses sens ensorcelés de quelque manière.

2. Les esprits répondirent : “Nous existons vraiment, et si tu ne veux pas le comprendre, c’est toi qui es dans l’illusion !”

3. Le conseiller : “Comment se fait-il que je puisse vous voir à présent et que je ne l’aie pas pu auparavant ? Pourquoi avez-vous refusé de vous montrer, quand je vous en ai prié instamment bien des fois ?”

4. Les esprits : “Et tu aurais pu nous voir bien des fois si ton âme n’avait été aveuglée par les désirs sensuels du monde de la matière.

5. Les premiers hommes de cette terre en étaient capables, dans leur simplicité ; mais, par la suite, leurs descendants se sont enfoncés toujours davantage dans la matière du monde, et ils ont perdu cette faculté de voir les âmes défuntes et de converser avec elles.

C’est ainsi que sont descendues sur eux les ténèbres du doute, où ils ont perdu jusqu’à la croyance en une vie après la mort du corps, et qu’ils ont commencé à s’interroger avec angoisse sur la réalité de la survie de l’âme.

6. Or, cet état de doute est la véritable punition de la corruption morale des hommes grossièrement sensuels, et c’est bien ainsi !

Car, sans cette dure punition, les hommes s’enfonceraient encore davantage dans le jugement matériel ; mais ainsi, ils sont encore retenus par la peur de la mort, parce qu’ils ne peuvent avoir la connaissance ni la conscience de ce qu’il adviendra d’eux après leur mort physique !

7. Lorsque nous étions incarnés en ce monde, nous subissions nous aussi cette punition et étions remplis de doute ; seule la séparation effective d’avec notre corps nous a apporté la certitude de notre survie.

Mais cette survie ne se passe bien que pour ceux qui ont été justes et ont pratiqué les bonnes œuvres en ce monde : les méchants, les calomniateurs, ceux qui ont manqué de cœur ont un sort peu enviable, un sort en vérité mille fois pire que s’ils croupissaient ici-bas dans de sombres cachots.

8. Tu es certes un homme juste, mais tu es encore dur et inflexible. Si tu étais encore dans cet état d’esprit lorsque tu viendras nous rejoindre, tu trouverais dans l’au-delà la même justice inflexible, mais sans amour ni compassion.

Car l’âme ne trouve chez nous que les dispositions qu’elle a apportées avec elle, et elle ne vit que sur ses propres ressources. Comprends-le et conduis-toi en conséquence, afin d’être bien pourvu quand tu nous rejoindras ; car tu en as aujourd’hui l’occasion plus que nous ne l’avons jamais eue !”

9. Le conseiller : “Je crois maintenant que vous êtes une réalité et non une illusion ! Mais dites-moi qui est ce jeune Juif qui accomplit de tels miracles devant nous ? “

10. Les esprits : “Il est Celui qu’il est, a été et sera toujours ! Nous n’avons pas le droit de t’en dire davantage, car Sa volonté nous l’interdit. Mais, puisqu’Il est avec vous, tu peux bien L’interroger toi-même ! “

11. Là-dessus, s’adressant en particulier à Jules César, le conseiller lui demanda : “Sur terre, tu étais un grand homme fort intelligent, et chacun devait obéir à tes ordres. Quelle est à présent ta vie dans le monde des esprits ?”

12. L’esprit (Jules César) répondit “J’ai déjà récolté sur terre la mauvaise récompense de ce que j’ai fait pour ma seule gloire et n’ai emporté avec moi dans l’autre monde que peu de bien, aussi ma récompense fut-elle un grand dénuement, et ma gloire terrestre n’était ici qu’une sombre nuit où je ne voyais que de rares étoiles scintiller faiblement entre d’épais nuages noirs.

13. Longtemps, je fus tout à fait seul, sans autre compagnie que moi-même. J’avais beau appeler, supplier, pleurer et chercher, rien n’y faisait. J’invoquai tous les dieux, mais aucun ne me répondit.

Quand j’eus passé beaucoup de temps dans ce pitoyable état de tristesse et de désespoir, l’idée me vint de m’adresser au Dieu des Juifs.

Alors, tout s’éclaira autour de moi, les rares étoiles se mirent à briller plus fort, et il me sembla qu’elles s’étaient rapprochées. Voyant cela, je mis toute ma confiance dans le Dieu des Juifs et Le suppliai instamment de me venir en aide dans ma détresse et mon tourment.

14. De nouveau, la clarté grandit, et une étoile descendit tout près de moi. Bientôt, je vis que cette étoile avait forme humaine, et que cet homme était l’un de ceux à qui j’avais réellement fait du bien sur terre.

Il me dit : “Heureux sois-tu, toi qui as trouvé dans ta nuit le vrai Dieu des Juifs ! Bannis tes faux dieux, et aussi ta plus grande idole : ta gloire de César ; entre dans l’humilité parfaite, et je t’accueillerai chez moi ! “

15. Alors, je me remis à prier le Dieu des Juifs, afin qu’il m’ôtât ma gloire et tous mes faux dieux. Et les autres petites étoiles, qui étaient aussi des hommes, descendirent à leur tour et me dirent : “Nous avons vécu sur terre comme toi, mais nous étions de pauvres Juifs persécutés par tes prêtres : et toi, tu nous as protégés, donné de l’argent et aidés à retourner dans notre pays.

C’est toi qui es pauvre à présent, et, de tous tes trésors terrestres, il ne te reste que ce que tu as fait pour nous ; c’est pourquoi, avec la permission de Dieu, nous sommes venus te rendre le bien que tu nous as fait. Si tu veux marcher avec nous sans aucune gloire, suisnous, et tu trouveras refuge auprès de nous ! “

16. Je partis avec eux et parvins bientôt à une très charmante contrée. C’était une sorte de large vallée avec un grand et beau lac, encadrée dans le lointain par de hautes montagnes fort plaisantes à voir.

Au premier plan se trouvaient quelques petites habitations dans le genre de celles qu’on nomme sur la terre cabanes de pêcheur, et j’en aperçus d’autres un peu plus loin. Les champs étaient d’un vert magnifique, mais il y avait peu d’arbres, cependant tous chargés de très beaux fruits.

17. J’entrai dans une cabane qui se trouvait à ma droite lors de mon arrivée, et qui était celle de l’ami venu le premier à mon secours. Là, je trouvai de quoi boire et manger. Tout était d’une très grande simplicité, mais j’en eus bien plus de plaisir que de tous les trésors et palais que j’avais possédés sur la terre.

18. Quand je me fus suffisamment restauré dans cette cabane où je me sentais si heureux, je suivis mon ami dehors.

Sur le lac lisse comme un miroir, nous vîmes une barque qu’un homme amenait vers nous en s’aidant d’une rame. Je demandai à mon ami qui était ce batelier, et il me répondit : “Il descend parfois ce lac, dont nous ne savons pas où il se termine, pour nous rendre visite et nous expliquer, toujours fort aimablement, ce que nous aurons à faire ensuite.

Après cela, nous devons nous remettre au travail. Nous accomplissons avec le plus grand zèle et la plus grande joie les tâches indiquées, et notre zèle est toujours récompensé par le Dieu des Juifs.

Quand nous sommes arrivés dans cette contrée comme toi aujourd’hui, elle était encore fort déserte et aride, et notre travail seul lui a donné cet aspect florissant. Toi aussi, tu voudras désormais travailler avec nous et recevoir les bienfaits que nous avons reçus ! ” » GEJ7 CH218  untitled (retour-du-christ.fr)

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