L’opinion des cinq Pharisiens : C’est un dieu ou un diable ! Jésus n’était pas un Essénien.

1. Les disciples s’approchèrent de Moi, Me demandant pourquoi J’avais parlé à ces Pharisiens de Bethléem d’une façon aussi voilée.

 2. Je dis : « N’auriez-vous jamais entendu une parole sage de Ma bouche ? Que vous êtes lents à comprendre ! Ces gens ne Me prennent que pour un médecin doué de capacités exceptionnelles, qui donne des soins exceptionnels à l’aide de forces secrètes.

3. La secte des Esséniens, qui ont des connaissances considérables dans l’art secret de la pharmacie, leur permettant de guérir certaines maladies, et qui provoquent certains phénomènes qui passent aux yeux des profanes pour de véritables miracles, ne leur est pas inconnue.

Si vous y réfléchissez ces Pharisiens doivent Me prendre que pour un Essénien de quatrième classe, c’est-à-dire du plus haut grade de la connaissance, capable de maîtriser à volonté toutes les diverses forces de la nature.

4. Si Je leur avais dévoilé directement que Je suis le Messie de la Promesse, le Fils du Très-Haut, ces Juifs excessivement orthodoxes se seraient scandalisés ; ils M’auraient pris pour le plus grand magicien attaché à Satan ; ils M’auraient diffamé et la guérison de leurs malades serait devenue le pire objet de scandale !

 Mais comme ils ne Me prennent que pour un Essénien, ils s’en retournent chez eux en paix, louant et glorifiant Dieu qui donne à l’homme des connaissances secrètes, telles qu’elles permettent de venir si merveilleusement en aide aux malades qui souffrent.

 5. Mais s’ils se mettent chez eux à réfléchir, ils verront facilement que Je ne suis pas un Essénien, car les principes fondamentaux que Je leur ai exposés vont exactement à l’encontre de ceux des Esséniens. Je leur ai enseigné ce dont ils pouvaient avoir besoin.

Ils compareront tranquillement chez eux Mon Enseignement et celui des Esséniens qu’ils possèdent, et quand ils tomberont sur les contradictions les plus évidentes, ils verront bien, comme ils ont commencé sous vos yeux à s’en douter, que Mon enseignement est à l’opposé de celui de tout Essénien.

 6. Ils auraient bien voulu poursuivre avec Moi leurs questions, mais Je les ai écourtées et ils sont repartis sans plus oser en poser d’autres, car ils ont cru, à Ma façon d’agir, que J’étais un Essénien de très haute classe, mais aux paroles que Je leur ai dites, ils ont bien vu que Je ne l’étais pas.

Aussi n’ont-ils en chemin qu’une seule question, celle de savoir si les Esséniens ont deux enseignements : le premier n’étant que pour le peuple aveugle, et le second pour eux ! Ils sont convaincus que J’ai été sincère avec eux et qu’en tant que connaisseur des Écritures, Je leur ai donné quelques sentences de l’enseignement caché, les laissant, pour le reste, chercher par eux-mêmes !

7. Mais l’un des cinq pense que, derrière Moi, se cache tout autre chose qu’un Essénien de quatrième classe ! Il s’adresse aux quatre autres Pharisiens en leur disant : « À mon avis, il n’est pas un Essénien ; j’ai parlé tout dernièrement de leur doctrine et de leurs coutumes avec un Essénien qui a été très sincère avec moi, et qui ne m’a pas du tout parlé d’un second enseignement secret.

Ce sauveur de Nazareth est donc pour moi un tout autre phénomène. Il est soit un dieu, soit un diable, ce dont je doute fort car son enseignement est le principe le plus social que j’aie jamais rencontré, alors que le diable est le plus grand des tyrans et l’ennemi juré du principe social. »

8. Voilà la conversation de ces cinq hommes qui ne se préoccupent pas de savoir si leurs pieds se meuvent et les font avancer !

9. Mes chers amis, quand on enseigne, il faut procéder avec précaution ; on n’entre pas dans une maison en se ruant sur la porte et dans un repas, on ne se jette pas sur tous les plats à la fois !

On entre doucement dans la maison, on frappe à la porte qui donne accès à telle ou telle pièce, et si l’on offre un repas on ne fait passer le second plat que lorsque tous les hôtes ont fini le premier.

Dans le premier cas les invités se récrient et vous passez pour un intrus ! Et celui qui reçoit ses invités leur coupe l’appétit s’il leur met d’un seul coup tous les plats sur la table.

Mais, si le repas est servi dans l’ordre, les invités gardent bon appétit et ils félicitent à la fin leur hôte qui les a si bien reçus.

10. Voilà comment il faut enseigner si l’on veut arriver à quelque chose ! Comprenez-vous ? »

11. Les disciples disent : « Oui ! Seigneur, maintenant nous comprenons très bien ce que Tu nous enseignes toujours avec Ta sagesse infinie ! »

12. Je dis : « Eh bien ! Allons déjeuner ! » GEJ1 CH223 GEJ 1 (retour-du-christ.fr)

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