Faustus voit en rêve la magnificence du ciel. Amour de Faustus pour Lydia. L’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni.

1. Le Procureur, les Juges, Kisjonah, Baram, Jonaël, Jaïruth et Archiel passèrent avec Moi dans la salle à manger où une demi-heure après le coucher du soleil nous prîmes un excellent repas, et le Procureur, qui était encore célibataire, trouva très à son goût la fille aînée de Kisjonah et Me dit : « Mon très noble ami, tu sais combien je T’ai toujours aimé malgré nos différences d’éducation et de religion.

J’ai trouvé en Toi, non pas un Juif rusé et dogmatique, mais un homme ouvert, très libéral, infiniment cultivé et versé dans toutes les sciences.

2. Je te fais la confidence que la fille de Kisjonah me plaît beaucoup, mais comme Tu le sais bien, je suis un Romain et c’est une Juive sans doute, qui n’a pas le droit de donner sa main à un païen, puisqu’ils nous appellent ainsi.

Que faire, dis-le moi mon ami, n’y a-t-il aucun moyen qu’elle devienne ma femme, je T’en prie, indique-moi comment faire ? »

3. Je dis : « Tu es Romain et elle est Grecque et non pas Juive ; rien ne t’empêche donc de la demander en mariage à Kisjonah qui te la donnera sans aucun doute. Et si elle est Juive d’esprit comme toute sa maison qui suit Mon enseignement, qui ne t’est pas inconnu, cela te sera-t-il une pierre d’achoppement? »

4. Le Procureur nommé Faustus, fils de Caïus, répondit : « Nullement, je suis moi-même du fond du cœur un des plus ardents adeptes de Ton enseignement purement divin, car je pense qu’un Dieu qui a su créer le monde et tous les êtres vivants, et qui a su finalement appeler l’homme à la vie, doit être parfaitement sage.

Si un Dieu aussi parfaitement sage a bien voulu donner aux hommes un enseignement, Il n’a pu donner aux hommes, dis-je, qui sont les Siens, qu’un enseignement infiniment sage, en parfaite harmonie avec la nature et avec le principe de la conservation du genre humain.

5. Ton enseignement a cet esprit et cette caractéristique et il est purement divin ; je l’ai accepté pour toute ma vie et je le prêche à toute ma maison et à tous mes subalternes. Tout semble donc en ordre pour que j’aie le consentement du père ! »

6. Je dis : « Tu l’as déjà, ainsi que l’amour de la belle Lydia ; regarde derrière toi, Kisjonah est au comble de la joie qu’un tel honneur soit fait à sa maison. »

7. Faustus se retourne et Kisjonah dit : «Seigneur et maître de toute notre Galilée et Samarie, est-il possible que tu veuilles Lydia pour femme ? »

8. Faustus dit : « Oh oui ! La seule entre mille, si tu veux me la donner. »

9. Kisjonah appelle Lydia, elle vient à lui, toute rouge de confusion et de joie, et Kisjonah lui dit : « Eh bien ! Ma chère Lydia, aimerais-tu être unie en mariage à cet homme merveilleux ? »

10. Et Lydia, les yeux rivés au sol dit un instant après : « Comment peux-tu me demander cela ? Dès l’arrivée de ce merveilleux Faustus, quand je le vis pour la première fois, j’ai entendu mon cœur murmurer : « Que la femme de cet homme doit être heureuse, comment pourrais-je lui dire non s’il me demandait en mariage ? »

11. Kisjonah dit : « Mais que va dire ton Jésus adoré ? » Lydia dit : « Adoré par nous tous ! Il est le Créateur et nous sommes Ses créatures dont il fait Ses enfants ! Il demeure donc au fond même de mon cœur. »

12. Étonné, Faustus ouvre de grands yeux et dit : « Quoi ! Quoi ! Que dois-je entendre, le dernier beau rêve que j’ai fait aurait donc une signification ! Je voyais le ciel entier tout grand ouvert ; tout était lumière, d’innombrables êtres étaient pure lumière et au plus profond du ciel je Te vis, Toi mon ami Jésus et tous les êtres attendaient Tes ordres pour les révéler à l’espace infini.

13. Je croyais voir Zeus en Ton image dont l’éclat surpassait celui du soleil et j’étais émerveillé d’une pareille ressemblance avec Zeus.

Je t’ai alors secrètement considéré comme un fils terrestre du premier des dieux qui ont tous la même identité divine, que ce soit le Jéhovah des Juifs, le Brama des Indiens et tous les autres dieux qui sont les fils que Zeus a eus des filles terrestres et qui sont aussi des parties de cette même entité.

14. Mais ce rêve prend soudain une toute autre dimension. Toi qui nous enseignes Ta sagesse divine, Tu es Zeus vivant, Brama ou Jéhovah, Tu es venu à la place de Tes fils, ces prophètes qui n’ont pas su enseigner et n’ont pas su réaliser l’œuvre adéquate.

15. Si c’est ainsi, je reçois donc, à n’en pas douter, mon épouse de la main-même de Dieu mon Créateur, et je n’ai plus à demander si je serai heureux avec elle.

16. Mais mon désir a pris un tout autre visage ; ô très belle Lydia , regarde le Seigneur, voici que cela ne dépend plus de nos désirs ou de nos besoins réciproques, mais seulement de la très sainte volonté de l’Unique de tous les uniques, de la gloire de Dieu, de ce Dieu de tous les dieux dont le soleil, la lune, le ciel et la terre procèdent.

17. Toi Mon Jésus, plénitude de vérité, T’est-il agréable que Lydia devienne ma femme ? Si ce devait T’être désagréable en quoi que ce soit, dis-le ! »

18. Je dis : « Mon très noble frère, je vous ai déjà donné Ma bénédiction et vous ne formez désormais qu’un seul corps, mais souvenez-vous en:

19. Ce que Dieu a uni, aucun homme ne doit plus le séparer, un mariage véritable est indissoluble. Un faux mariage selon le monde en revanche n’est pas une union devant Dieu et peut se dissoudre comme toutes les relations qu’ont les êtres humains entre eux et qui ne sont que la pire des fornications moyennant quoi les fils de Satan viennent au monde. Vous êtes donc désormais homme et femme un seul corps devant Dieu ! Amen. »

20. Sur ce, ils tombent dans les bras l’un de l’autre et se donnent un baiser !

21. Il va de soi qu’une telle union aussi rapidement conclue fit sensation à Kis et que Kisjonah pensa à magnifiquement doter la mariée.  GEJ1 CH236  GEJ 1 (retour-du-christ.fr)

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