Le chemin de la vie éternelle

1. Cependant, à sa grande surprise et à son grand étonnement, Je dis à Zorel : « Celui qui reconnaît ses crimes dans le repentir et qui fait pénitence dans la vraie et grande humilité de son cœur, celui-là M’est plus cher que quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont jamais eu besoin de pénitence.

Viens donc à Moi, ami, toi qui es prêt à la pénitence ; car il y a en toi à présent ce juste sentiment d’humilité qui M’est plus cher que celui de ceux qui sont justes depuis leur naissance et qui s’écrient dans leur cœur : “Hosanna, ô Seigneur au plus haut des cieux, car, en toute conscience, nous n’avons jamais profané par un péché Ton saint Nom !”

Ils crient cela, et ils en ont le droit ; mais pour autant, ils regardent le pécheur avec les yeux des juges et le fuient comme la peste.

2. Ils sont pareils à des médecins qui jouiraient eux-mêmes d’une parfaite santé, mais qui, de ce fait, craindraient de se rendre là où un malade les appelle à l’aide, par peur de tomber malades eux-mêmes.

 Un médecin qui n’a pas peur de la maladie et qui s’empresse vers les malades qui l’appellent n’est-il pas meilleur et plus respectable ?

Et s’il lui arrive d’être contaminé par une maladie, il ne s’en fâche point, mais se soigne lui-même avec le malade. Voilà ce qui est juste !

3. Ainsi, viens à présent vers Moi, et Je t’indiquerai ce que Mon disciple ne peut t’indiquer, c’est-à-dire le seul vrai chemin de la vie, de l’amour et de la vraie sagesse née de celui-ci ! »

4. À ces Miennes paroles, Zorel reprit courage et s’avança lentement vers Moi.

5. Lorsqu’il fut près de Moi, Je lui dis : « Ami, le chemin qui mène à la vie de l’esprit est étroit et épineux !

Autrement dit, tout ce que, dans cette vie, tu rencontreras de colère, d’amertume et de désagrément de la part des hommes, combats-le par la patience et la douceur, et à celui qui te fait du mal, ne rends pas la pareille, mais agis au contraire de lui, afin qu’il en soit honteux.

À celui qui te frappe, ne rends pas la monnaie de sa pièce, mais laisse-toi plutôt frapper une fois de plus afin que la paix et la concorde reviennent et demeurent entre vous ; car c’est seulement dans la paix que s’épanouit le cœur et que l’esprit peut croître dans ton âme.

6. Si quelqu’un te demande un service ou une aumône, ne les lui refuse pas, à condition que le service demandé ne soit pas contraire aux commandements divins ni aux lois de l’État, ce que tu sauras bien apprécier.

7. Si quelqu’un te demande ta tunique, donne-lui aussi ton manteau, afin qu’il connaisse que tu es un disciple de l’école de Dieu ! S’il le reconnaît, il te laissera ton manteau ;

mais s’il le prend, c’est que sa connaissance est encore trop faible, et tu ne dois pas regretter ton manteau, mais que ton frère n’ait pas encore reconnu l’approche du royaume de Dieu.

8. Celui qui te demande de l’accompagner une heure, reste deux heures avec lui, afin que ta bonne volonté soit pour lui un témoignage de ce que doit être l’école dont est issu celui qui est capable d’une telle abnégation !

De cette manière, même les sourds et les aveugles recevront le signe sûr que le règne de Dieu est presque arrivé,

9. C’est à vos œuvres qu’on reconnaîtra que vous êtes Mes disciples ! Car il est plus facile de bien prêcher que de bien agir. Mais à quoi bon une parole creuse, si l’action ne lui donne vie ? À quoi bon les plus belles pensées et les plus belles idées, si tu n’es pas capable de les mettre en pratique ?

De même, les paroles les plus belles et les plus véridiques ne servent à rien, si tu n’ as pas en toi la volonté de les mettre en pratique. Seule l’action a une valeur ; les pensées, les idées et les paroles sont sans valeur lorsqu’elles ne sont pas mises en œuvre de quelque manière.

C’est pourquoi celui qui prêche bien doit aussi bien agir lui-même — sans quoi son sermon ne vaut pas plus qu’une vulgaire noix creuse ! » GEJ4 CH78  GEJ4.pdf (retour-du-christ.fr)

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