Le miracle du repas du matin

1. Cependant, un messager venait d’arriver de la ville pour nous dire que le repas du matin était prêt ; mais la stupéfaction de voir la contrée toute changée l’empêchait de parler. Je dis à l’aubergiste pourquoi cet homme, qui était l’un de ses serviteurs guéris, était venu, et nous prîmes sans plus tarder le chemin du retour. Les prêtres nous suivaient pas à pas, car l’amour qui s’était éveillé en eux les poussait puissamment vers Moi.

2. Quand nous fûmes à l’auberge, nous nous mîmes aussitôt à table. En Me voyant manger, l’un des principaux prêtres Me dit :

« Ô Seigneur tout-puissant et très sage, c’est merveille aussi que Tu puisses prendre une nourriture terrestre, quand tout ce qui est nourriture en ce monde est l’œuvre de Ta parole et de Ta volonté !

De plus, Tu aurais pu dire “Que cette table se couvre de mets et de breuvages très purs venus des cieux”, et ce serait arrivé. Car notre nourriture païenne est impure aux yeux d’un Juif qui suit strictement la loi mosaïque, et pourtant, Tu l’as mangée avec plaisir, ainsi que Tes disciples ! »

3. Je dis : « C’est que tout est pur à ceux qui sont purs, donc assurément pour Moi aussi ! Quand Je rencontre des hommes de bonne volonté, et qui doivent donc bien avoir aussi le cœur pur pour l’essentiel, leur nourriture est également pure ; car Je la purifie Moi-même pour tous, et elle ne saurait rendre quiconque impur.

4. Mais puisque tu crois que, par Ma parole et Ma volonté, Je peux couvrir une table de mets purs et d’une boisson très pure venue des cieux, prenez place à la table voisine, et il en sera selon ce que tu crois.

5. Quand la table sera ainsi servie, mangez et buvez sans crainte ni timidité ; car ces mets et cette boisson vous fortifieront et vous donneront du courage pour combattre devant les païens et les Juifs le prince des ténèbres, du mensonge et de la tromperie ! »

6. Alors, les prêtres prirent place à la table que J’avais désignée, qui fut aussitôt recouverte d’une nappe du lin le plus fin et de tous les couverts nécessaires.

Mais les plats étaient encore vides devant les convives étonnés, et nul vin ne scintillait dans les coupes de cristal. Je dis aux prêtres : « Les mets les plus purs et le plus pur vin des cieux sont déjà servis sur votre table, mais vous ne les voyez pas encore et ne pouvez encore les goûter ; pourtant, tout est déjà là !

7. Mais Je veux que l’esprit se revête de la matière – et vous voyez bien à présent toutes sortes de mets et un excellent vin. Mangez-en et buvez-en ! »

8. C’en était trop pour les prêtres, qui chantèrent Mes louanges et glorifièrent Mon nom jusqu’à ne plus savoir que dire.

9. Puis ils commencèrent à manger, et ils ne tarissaient pas d’éloges sur l’excellence des mets, tous préparés à la manière romaine ; le vin aussi leur parut si exquis qu’ils affirmèrent tous n’en avoir jamais bu de semblable.

10. Là-dessus, notre aubergiste se montra curieux de goûter un peu à cette nourriture miraculeuse.

11. Mais Je lui dis : « Ne la convoite pas, ami : ce que tu manges à notre table a la même origine, le même goût et les mêmes effets ; car ces mets aussi sont Ma parole et Ma volonté. »

12. Ayant entendu cela, l’aubergiste oublia sa curiosité et s’estima satisfait. GEJ10 CH105 Chapitre premier (retour-du-christ.fr)

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