1. (Le Seigneur 🙂 « Certes, vous pouvez à juste titre vous demander maintenant comment il se fait qu’un tel honneur et une telle grâce aient été accordés précisément à cette petite terre et à ses petits hommes,
alors qu’il existe dans l’espace infini de la Création une infinité de mondes lumineux très grands et magnifiques qui eussent été bien plus aptes à porter les enfants de Dieu, à les nourrir et à les pourvoir au mieux de tout ce qu’il fallait pour cela.
Les hommes grands comme des mondes du grand soleil central seraient pourtant des enfants de Dieu plus convenables que les misérables vers de terre de cette petite planète ! —
Selon les apparences extérieures, il n’y aurait certes rien ou pas grand-chose à redire à cela ; mais si l’on considère comment la vie est organisée intérieurement, ce serait au contraire presque une impossibilité !
2. Tout organisme humain comporte, presque au centre du cœur, un nerf de vie, un tout petit organe grâce auquel tout le reste du corps est animé.
Les différentes parties de ce petit nerf du cœur sont organisées de telle manière qu’elles attirent à elles l’éther vital contenu dans le sang et l’air respiré, ce qui leur permet d’abord de conserver elles-mêmes une très grande activité vitale, ensuite de transmettre à tout l’organisme cette activité vitale et ainsi d’animer comme il se doit le corps tout entier.
3. Si Je te coupais le pied ou la main, tu continuerais de vivre, de même que l’on voit survivre, bien qu’infirmes, beaucoup de vieux soldats qui ont perdu au combat un bras, une jambe, une oreille ou le nez ; mais la moindre blessure au cœur, où se trouve ce petit nerf de vie, entraîne à l’instant la mort du corps.
4. Mais si le corps des hommes, et aussi celui des animaux à sang chaud, est ainsi fait, il en va de même du grand espace de la Création des mondes : l’ensemble de toutes les innombrables gousses globales représente un homme d’une taille extraordinaire, qu’il vous serait impossible de concevoir.
Dans cet homme, la gousse globale dans laquelle nous nous trouvons est le cœur, et cette terre elle-même est précisément, pour ce grand homme tout entier, le minuscule nerf vital qui, dans le cœur, ne se trouve pas exactement au centre, mais un peu sur la gauche.
5. Il existe bien aussi, au centre du cœur, un très grand complexe nerveux, mais ce n’est pas là le siège principal de la vie. Ce n’est que l’atelier où l’aliment vital est extrait du sang et de l’air et conservé.
C’est là que le nerf vital essentiel le prend et qu’il le féconde ou l’enrichit pour en faire finalement une substance propre à la vie, c’est-à-dire à la vie naturelle temporaire de l’âme, qui, sans ce nerf, ne pourrait jamais entrer en relation avec l’organisme corporel.
6. Ainsi donc, le nerf vital en question, situé à la gauche du cœur, n’est qu’une toute petite excroissance à l’aspect fort peu remarquable, comparable aux minuscules excroissances sensibles situées à l’extrémité des petits orteils, l’une du pied gauche, l’autre du pied droit.
Ces petites verrues sensibles, qui ne sont recouvertes que par l’épiderme, sont les principaux vecteurs sensibles des pieds — et pourtant, qui y prête attention, qui connaît leur existence ?
7. Si un homme de chair avait le malheur de perdre les petits doigts de ses pieds, il en pâtirait fort — bien davantage que s’il perdait ses gros orteils. Et si quelqu’un se lève et Me demande : “Mais pourquoi, Seigneur, as-Tu si souvent disposé les plus grands effets dans les plus petites choses de Ton immense Création ?”,
8. Je lui demanderai en retour : “Pourquoi donc, chez vous, les hommes, la pierre fondatrice d’une maison est-elle bien souvent plus de mille fois plus petite que la maison entière, dont presque toute la tenue dépend précisément de la bonne disposition de cette pierre ?
Pourquoi y a-t-il tant de mensonges, et en fait une seule vérité fondamentale entre toutes ? Pourquoi le chêne est-il un si grand arbre, et le germe dans son fruit, qui renferme en soi d’innombrables chênes gigantesques, aussi petit que le plus minuscule grain de sable ?”
9. Mes chers enfants et désormais amis, si vous pouviez tout connaître dans la grande Création, il y aurait là bien d’autres choses encore dont le but et le fonctionnement vous paraîtraient singuliers.
Si Je voulais maintenant vous faire remarquer ne serait-ce que quelques-unes de ces singularités, vous lèveriez les bras au ciel et diriez : “Ah, Seigneur, il est impossible qu’il en soit ainsi : car cela est par trop contraire au plus simple bon sens !”
Bref, aucun de vous ne pourrait encore comprendre cela ; et pour en énumérer ne serait-ce qu’une petite partie, il faudrait plus de millénaires qu’il n’y a de grains de sable dans la mer !
10. Mais si, quand Je serai retourné chez Moi, vous recevez en vous Mon esprit, alors, celui-ci vous guidera en toute vérité, et vous n’aurez plus besoin de demander : “Seigneur, pourquoi ceci, pourquoi cela ?”
Le bandeau sera ôté de vos yeux, et vous regarderez en pleine lumière ce que vous pouvez seulement pressentir très obscurément aujourd’hui.
Aussi, contentez-vous pour le moment de ce que vous venez d’entendre. Ce n’est encore qu’une semence déposée dans vos cœurs, et dont vous ne récolterez les fruits mûrs que lorsque le soleil de Mon esprit se lèvera en vous.
11. Avez-vous compris, ne serait-ce qu’un peu, quelques-unes des choses que Je viens de vous dire ? Parlez à cœur ouvert ; car de ce moment, J’ai encore sept heures entières à passer parmi vous ! Si quelqu’un est encore dans l’obscurité, qu’il le dise, et Je l’éclairerai au moins un peu, si Je ne puis déjà l’amener dans la pleine lumière de la vie de l’esprit ! » GEJ5 CH114 untitled (retour-du-christ.fr)

