1. (Le Seigneur 🙂 « Voyez les montagnes couvertes de forêts et de taillis ! Voyez comme elles aspirent dans une juste mesure les esprits naturels qui leur conviennent (électricité, fluide magnétique) ! Avisez-vous de déboiser toutes les montagnes, et vous en sentirez bientôt les effets, car ils seront particulièrement cruels !
D’énormes masses d’esprits bruts de la nature, se trouvant libérées, occuperont peu à peu toutes les couches de l’atmosphère qui recouvre la terre.
Ne trouvant pas de lieux appropriés pour s’établir et exercer leur activité, ils s’assembleront en foule, et leur agitation ainsi que leur faim et leur soif (besoin d’assimilation) causeront de terribles tempêtes qui dévasteront tout et ruineront si complètement des pays entiers qu’en cent ans, et souvent mille, il n’y poussera plus rien que quelques brins de mousse ici ou là,
comme c’est encore le cas aujourd’hui en quelques lieux de la terre où, sur une distance de plusieurs jours de voyage, l’on ne rencontre pas plus de végétation que sur la pierre à chaux des rives désertes et muettes de la mer Morte, en Basse Palestine, là où se jette le Jourdain.
2. Cela serait-il donc Ma volonté ? Oh, que non ! Car, quand les hommes veulent librement et doivent aussi agir librement pour devenir des hommes en esprit également, Je ne veux plus rien Moi-même — quand bien même les hommes commettraient les pires folies —,
mais Je laisse faire tout cela, uniquement pour que les hommes obtiennent sans faute ce à quoi ils ont aspiré avec tant d’ardeur comme si tout le bonheur de leur vie en dépendait.
Que les conséquences en soient bonnes ou mauvaises, pour Moi, c’est tout un ! Ce qu’ils auront voulu, ils l’auront ! Même si Je sais ce qui s’ensuivra, Ma toute-puissance ne peut ni ne doit intervenir pour l’empêcher ; car si Je faisais cela, l’homme cesserait d’être homme. Il ne serait plus rien qu’une machine animée et n’aurait donc plus la moindre valeur, ni pour lui-même, ni pour Moi.
Car il serait pareil à un scribe incapable d’écrire par lui-même la moindre syllabe, et à qui un lettré devrait tenir la main de A jusqu’à Z quand il devrait pourtant écrire quelque chose ; et quand il aurait ainsi écrit tout un texte, il ne le comprendrait toujours pas.
Et quand bien même il écrirait de cette manière des centaines de lettres, il ne serait pas plus scribe lui-même que le style qui lui aurait servi à les graver. De même, l’homme de cette terre ne serait pas un homme s’il ne lui était pas permis de vouloir librement sans aucune entrave, et ensuite d’agir en conséquence.
3. La volonté peut certes être réglée par toutes sortes d’enseignements et de lois ; mais ni la doctrine, ni les lois ne font obstacle à l’exercice du libre arbitre. Si la volonté de l’homme veut adopter une doctrine ou une loi pour guider ses actions, il s’y conformera sans se contraindre intérieurement ; et s’il ne le veut pas, aucune force terrestre ni céleste ne peut l’y contraindre — ni ne le doit !
Car, comme Je l’ai dit, sans le libre arbitre, l’homme n’est plus un homme, mais une simple machine animée, telles ces machines que les hommes inventeront avec le temps, et qui accompliront artificiellement des tâches que presque aucun homme, aujourd’hui, n’est capable d’accomplir.
Cependant, ces machines n’auront pas forme humaine, et encore bien moins la réalité intérieure à l’œuvre dans l’homme ; car elles n’auront aucun libre arbitre et ne pourront donc jamais accomplir d’elles-mêmes une action autonome. Elles feront ce que la volonté de l’homme aura mis en elles, et jamais, au grand jamais, quoi que ce soit d’autre.
4. Mais l’homme, lui, peut faire de lui-même tout ce qu’il veut, et nul ne peut l’en empêcher.
Ainsi, l’homme peut faire ce qu’il veut à la terre qui porte et nourrit son corps, aussi n’apprend-il bien souvent que par le résultat si sa volonté était bonne ou mauvaise.
5. Cependant, c’est bien pour cette raison que tout homme possède une raison et l’entendement qui en découle.
C’est ainsi qu’il peut être instruit par un enseignement, par les lois qu’on lui donne et par ses diverses expériences, et ensuite décider seul de ce qui est bon, juste et vrai et de ce qu’il fera en conséquence ; mais il ne subit par là aucune contrainte, puisqu’il a lui-même librement choisi ce qu’il reconnaissait comme bon, juste et vrai.
6. Mais des centaines d’exemples nous montrent déjà chaque jour avec évidence que bien souvent, généralement à cause d’intérêts temporels, les hommes foulent aux pieds tout ce qu’ils savent être bon, juste et vrai, pour faire exactement le contraire, et de cela aussi, il ressort que rien ne peut compromettre ou limiter le libre arbitre de l’homme.
Aussi est-il fort possible qu’avec le temps, les hommes découvrent de grandes choses, mais aussi qu’ils agissent sur la nature de telle manière que la terre finira littéralement par faire eau de toutes parts.
Les conséquences n’en seront certes pas agréables et apparaîtront comme une sûre punition pour le mauvais usage fait par l’homme de sa volonté, mais ce sera bien là le résultat de sa volonté propre, et en aucune manière voulu par Moi.
7. Si les hommes veulent un nouveau Déluge, ils n’ont qu’à s’employer à creuser et raser les montagnes, et ils ouvriront ainsi les vannes aux eaux souterraines ! S’ils veulent voir toute la terre en flammes, ils n’ont qu’à détruire avec zèle toutes les forêts, et les esprits naturels (l’électricité) se multiplieront de telle sorte que la terre sera soudain environnée d’une mer d’éclairs de feu !
Ce jour-là, est-ce donc Moi qui aurai voulu dévaster la terre par le feu ?! Aussi, enseignez aux hommes la sagesse, sans quoi ils attireront eux-mêmes ces jugements sur eux !
Je sais que cela arrivera, et pourtant, Ma toute-puissance ne peut ni ne doit rien faire pour l’empêcher, mais uniquement Ma doctrine. — Comprenez-vous cela ? » GEJ5 CH109 untitled (retour-du-christ.fr)


