Les conséquences de l’impudicité

(Le Seigneur 🙂 Pour ce qui est de la chasteté de la chair et de l’existence et de la vraie pudeur virginale, il n’est sur terre aucun peuple qui soit davantage voué à cette vertu que ces Noirs(*), et aucun qui connaisse moins le péché de fornication, de luxure et d’adultère que ces mêmes Noirs.

 Et cela aussi est de la plus grande importance pour la vie ; car si les hommes blancs évitaient ce péché et ne pratiquaient l’acte de chair qu’aussi souvent qu’il est nécessaire pour éveiller un fruit dans le sein d’une femme honnête, Je vous le dis : il n’y en aurait pas un parmi vous qui ne soit pour le moins un clairvoyant ! Mais telles que sont les mœurs parmi vous, l’homme comme la femme gaspillent le meilleur de leurs forces par la dissipation souvent quotidienne des sucs vitaux les plus nobles de tous et le plus en affinité avec l’âme, qui, s’ils en avaient une réserve suffisante, permettraient que s’accumule dans l’âme une lumière toujours plus intense !

 Au contraire, à cause de cela, ils deviennent des êtres avides de jouissance, toujours plus paresseux et semblables à des polypes. Rarement capables d’une pensée claire, ils sont craintifs et peureux, très matériels, lunatiques et inconstants, égoïstes, envieux et jaloux. Ils comprennent difficilement, sinon jamais, les choses spirituelles ; car leur imagination ne cesse de vagabonder parmi les attraits de la chair puante et n’est plus capable de s’élever vers quoi que ce soit de supérieur et de spirituel. Et s’il en est quelques-uns parmi eux qui, du moins dans les moments où le désir de la chair est absent, jettent de temps à autre un regard furtif vers le haut, bientôt, comme des nuages noirs dans le ciel, arrivent des pensées charnelles qui cachent si bien ce qui est en haut que l’âme l’oublie purement et simplement et se jette aussitôt à nouveau dans le bourbier puant de la concupiscence !

 Les intentions souvent fort bonnes que peuvent avoir ces hommes ne leur servent généralement pas à grand-chose. Ils sont la plupart du temps pareils aux cochons qui se précipitent avec une ardeur sans cesse renouvelée dans les mares de fange les plus répugnantes et s’y roulent de tout leur corps, et aux chiens qui reviennent à ce qu’ils ont régurgité et le mangent à nouveau avec avidité.

 Et c’est pourquoi il vous est dit en toute vérité que fornicateurs et fornicatrices, adultères et débauchés en tout genre des deux sexes trouveront difficilement, sinon jamais, l’entrée de Mon royaume divin !

( Le Grand Évangile de Jean, Vol. IV, Chap. 230,2-5 )

1.12 La procréation désordonnée et la procréation ordonnée

Aussi votre premier souci doit-il être que ce péché ne prenne nulle part racine, et les gens mariés ne doivent faire que ce qui est indispensable à la conception d’un être humain !

 Celui qui dérange sa femme pendant sa grossesse gâte son fruit dès le sein maternel et y implante l’esprit de luxure ; car le même esprit qui pousse et incite les époux au commerce charnel au-delà de la mesure naturelle passe ensuite, renforcé, dans leur fruit.

 C’est pourquoi, dans la conception elle-même, il faut aussi prendre soin avec le plus grand scrupule tout d’abord que cette conception n’ait point lieu par simple concupiscence, mais par amour véritable et par inclination de l’âme, et ensuite, que la femme qui a conçu soit ensuite laissée en paix au moins jusqu’à sept semaines après l’accouchement !

 Les enfants conçus de cette manière ordonnée et qui se sont développés sans être perturbés dans le sein maternel viendront tout d’abord au monde avec une âme accomplie, parce que l’âme peut à coup sûr prendre soin plus facilement de son foyer spirituel dans un organisme parfaitement constitué que dans un autre qui est corrompu et qu’elle doit continuellement amender et réparer ; et deuxièmement, elle est elle-même plus pure et plus claire, parce qu’elle n’est pas souillés par les esprits luxurieux de la débauche qui souvent, après la conception, s’introduisent quotidiennement non seulement dans la chair, mais aussi dans l’âme de l’embryon.

 Combien il est facile à une telle âme d’élever ses sentiments vers Dieu, comme Samuel, dès la plus tendre enfance, dans un amour enfantin véritable et d’une parfaite innocence ! Et quelle magnifique ébauche fondatrice de la vie, venue de la vraie profondeur des sentiments, s’imprime ainsi lumineusement et clairement avant toute esquisse matérielle dans le jeune et tendre cerveau, lumière grâce à laquelle l’enfant comprendra à leur juste signification et selon leur vraie importance les images qui viendront par la suite du monde matériel, parce que ces images s’implanteront sur un fond lumineux et véridique et seront en quelque sorte agrandies et décomposées en leurs divers éléments, et, étant parfaitement et entièrement éclairées, deviendront pour l’âme transparentes et aisément compréhensibles.

 Très tôt, chez de tels enfants, une sphère de vie extérieure commence à se constituer, ils deviennent vite et facilement clairvoyants, et tout ce qui est dans Mon ordonnance commence à se plier à leur volonté. – Que sont, comparés à eux, les enfants corrompus dès le sein maternel ? Je vous le dis : guère plus que des ombres animées d’une apparence de vie ! Et à qui la faute ? A ce que Je vous ai suffisamment montré jusqu’ici, aux effets de la luxure !

( Le Grand Évangile de Jean, Vol. IV, Chap. 231, 3-8 )


(     *)      Des Nubiens  au temps de Jésus, cf. chap.179 du même volume.

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