La règle d’or de l’école des prophètes

Cette école avait comme seul et unique principe que ses élèves soient élevés dans Mon amour peu après leur naissance. Le monde leur était présenté en tant que solide fondement de cet amour, comme une grande école dans laquelle tous les humains, après une courte séparation d’avec Moi, devaient être pris d’une grande nostalgie à Mon égard, obéissant ainsi à l’impulsion de leur vie intérieure.

On leur disait que les charmes extérieurs ne sont là que comme cibles de la tentation, afin que les humains puissent se juger eux-mêmes selon Mon amour.

Et dès que les choses du monde auraient cessé de les intéresser et qu’une nostalgie croissante ayant pour objet Ma personne se serait emparée d’eux, alors la vue et l’ouïe intérieures leur seraient ouvertes et, malgré leur corps mortel et tentateur, ils pourraient bientôt entendre leur Père et même Le voir de temps à autre.

5. Alors l’esprit de l’amour habiterait en eux ; ils verraient l’avenir, le présent et le passé en tous lieux, et le moment de leur mort les emplirait d’un ravissement indescriptible, car ce serait là seulement qu’ils commenceraient à se rendre compte avec une parfaite acuité que la mort du corps n’est pas une fin, mais au contraire un éveil complet à la Vie éternelle.

6. C’était là – en plus d’autres choses étroitement liées à Mon amour -, la nature réelle de l’école des prophètes dont le fondateur selon Ma volonté fut Hénoc, ainsi qu’il en a déjà été question.

7. La règle d’or que Je lui donnai resta la base constante et la motivation intérieure de toutes les écoles des prophètes, et elle disait

8. “Il est impossible que tu puisses croire à l’existence de Dieu si tu ne L’as pas aimé auparavant de toutes tes forces, comme le ferait un cœur d’enfant.

Celui qui dit : “Je crois en Dieu” et ne peut L’aimer est un menteur que la mort habite et qui ne possède pas la Vie ; car Dieu est la Vie éternelle même, – Son amour est cette Vie. Comment quelqu’un pourrait-il comprendre la Vie autrement que par celle-ci ?

Mais vu que seul l’amour est la Vie, comme il l’est éternellement en Dieu de par lui-même et en l’être humain à travers la compassion divine, comment l’homme peut-il prétendre croire en Dieu alors qu’il Le nie mille fois au cours de son existence sans amour, laquelle n’est pas vraiment une vie, mais une sorte d’activité naturelle que Dieu a créée et qui devrait être capable de prendre en elle la Vie de l’amour provenant de Lui.

9. Le corps mobile n’est pas encore l’être humain, et il est uniquement créé en vue d’être son porteur, grâce à l’âme vivante qui lui est insufflée ; mais si cette âme qui habite le corps n’accueille pas en elle la Vie de l’amour divin, elle est morte, malgré toutes ses activités et l’utilité de ses sens.

10. Telle était la règle d’or.

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