Cyrénius et les templiers.

1. Cyrénius dit : « Avez-vous entendu le témoignage de cette morte ressuscitée qui vous incrimine plus que de vol et d’assassinat ? Que dois-je faire de vous ? Vous crucifier serait insuffisant, vous fouetter jusqu’au sang et vous couper la tête serait encore par trop clément ! Mais je sais ce que je vais faire, et vous serez parfaitement contents de moi ! » Ces paroles de Cyrénius les firent blêmir, et ils se mirent à gémir et à pousser de lamentables supplications.

2. Cyrénius Me demanda en secret s’il devait réellement choisir de punir ces méchants en plus du verdict leur ordonnant de garder le silence absolu sur tout ce qui s’était passé.

3. Je dis : « Maintiens ce verdict en les menaçant de ne plus leur faire grâce s’ils l’enfreignent une seule fois, puis congédie-les. »

4. Cyrénius s’avança, leur donna l’ordre de se taire et ajouta : « Écoutez-moi, mauvais plaisants, c’est à Celui que vous vouliez lapider à cause de la sainte vérité qui vous est parvenue de sa bouche que vous devez de ne pas être expédiés à tout jamais au fin fond d’un désert rocheux entouré de précipices, et que je ne vous fasse pas crever les yeux !

Mais si un seul d’entre vous se permet de dire un seul mot de ce qui s’est passé dans cette école, que ce soit oralement, par écrit, par des gestes, des signes de la main ou des mimiques, il sera impitoyablement puni.

5. Je ne laisserai rien passer si j’apprends que vous exercez une quelconque répression illégale sur le peuple ou que vous combattez avec vos institutions égoïstes et néfastes ceux qui disent la sainte vérité.

Si vous apprenez au peuple à connaître Dieu et à agir selon Ses lois, vous serez aussi estimables que ce divin homme nommé Jésus, qui n’annonce au peuple rien de nouveau si ce n’est le vieil enseignement de Dieu que vous avez laissé tomber dans l’oubli !

Il le fait avec d’autant plus de facilité et de vérité qu’il est Lui-même en esprit Celui qui a dicté, il y a près de mille ans, vos lois sur le mont Sinaï, comme le dit votre enseignement que vous ne pouvez pas comprendre, alors que je peux parfaitement le comprendre, moi qui suis un païen, comme vous dites.

 Gardez-vous de poursuivre ce saint homme, cela vous coûterait doublement la vie, ici physiquement, et spirituellement dans l’au-delà ! M’avez-vous compris ? »

6. Tous ceux qui étaient concernés dirent : « Oui, Monseigneur, nous ferons tout ce que tu exiges, mais tu sais que nous sommes des êtres humains et non pas des dieux et que nous avons toutes sortes de faiblesses. Et si l’un d’entre nous venait à oublier quelque chose ou à commettre une négligence, veuille nous traiter avec humanité. »

7 Cyrénius dit : « Les marchands et les commerçants grecs se laissent acheter, jamais les Romains. Souvenez-vous-en et veillez-y, et vous n’aurez besoin d’aucune indulgence !

Seules les lois sévères et inexorables rendent les hommes forts et en font des héros de l’ordre qui savent poursuivre avec zèle tout ce qui est légal.

8. Si le soldat n’avait pas des lois rigoureuses, il serait un poltron, au lieu de poursuivre l’ennemi, de le battre et de le vaincre, et l’ennemi aurait beau jeu et c’en serait fait de la protection de la patrie. Mais une loi de fer règle chaque pas de la vie et de la mort du soldat, il sait ce qu’il a à faire devant l’ennemi.

Car s’il ne le fait pas, la mort est son gain et s’il fait ce qui lui est ordonné, il évite la mort que l’ennemi peut lui infliger et il sort en héros vainqueur de la bataille.

9. C’est pourquoi telle est à Rome la règle la plus stricte : “une loi rigoureuse rend les gens rigoureux et ordonnés”.

Ainsi, nous mettons les points sur les i et chacun est égal devant la loi quelle que soit sa position sociale. Vous connaissez mes ordres, suivez-les et vous serez libre, selon la loi. Si vous ne les suivez pas, la loi vous condamnera sans vous faire grâce, parce que c’est la loi !

10.Toute la terre et tout ce qui s’y trouve ne subsiste que par la volonté inflexible de Dieu. Si Dieu cessait d’être intraitable un seul instant, tout se désagrégerait et c’en serait fait de nous et de la terre entière.

11. Il en va de même dans les affaires de l’État ; si une seule loi se relâche, toutes les autres en sont affaiblies et l’appareil de l’État s’écroule tôt ou tard. Ma menace est donc irrévocable. »

12. À cette réplique décisive du commandant suprême, les anciens et les Pharisiens font piteuse mine et l’un d’eux dit avec douleur : « Ô Rome, Ô Rome !

Tu es terriblement dure et sévère ! Jéhovah, Tu as libéré Tes enfants de la captivité de Babylone lorsqu’ils eurent fait pénitence, ne nous libéreras-Tu jamais de cette domination mille fois pire ? »

13. Je dis : « Si vous restez tels que vous êtes et ne devenez pas fondamentalement meilleurs, non seulement vous serez soumis à Rome, mais ils vous déchiquetteront comme l’aigle dépèce une charogne !

La patience de Dieu ne durera plus guère, alors viendra sur vous votre terrible récompense et il vous arrivera ce que Je vous ai prédit, et l’on vous poursuivra jusqu’aux extrémités de la terre. Maintenant allez-vous-en et ne vous aigrissez pas davantage. »

14. À ces mots ils passèrent tous dans la pièce voisine et nous restâmes dans l’école où une foule de Nazaréens se précipita pour voir les sommités romaines.

Nous dûmes finalement monter sur les tables et les bancs pour ne pas être écrasés et pour être vus de tous ces badauds !  GEJ2 CH21 *GEJ2.pdf (retour-du-christ.fr)

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