Des hôpitaux des âmes et des médecins des âmes

Des hôpitaux des âmes et des médecins des âmes

1. (Le Seigneur 🙂 « Voilà précisément pourquoi J’ai dû venir en personne sur cette terre, afin d’édifier pour toutes les âmes malades un hôpital des âmes qui agira durablement, parce que les hommes ne l’auraient jamais réalisé d’eux-mêmes.

2. Mais, malgré cela, il sera toujours difficile de maintenir de façon permanente un tel hôpital des âmes malades, parce que certains hommes en viendront toujours à sentir qu’il porte préjudice à leurs droits dans leur monde illusoire.

3. L’amour de soi et du monde, qui est le souffle de l’enfer dans la poitrine de l’homme, se dressera toujours contre lui, refusera d’être guéri de ses mauvaises maladies et ne voudra pas renoncer aux moyens du monde que sont les lois rigoureuses et difficiles à respecter, avec leurs jugements et leurs punitions.

4. Pourtant, ils seront toujours nombreux en tous lieux ceux qui, après Moi, maintiendront cet hôpital des âmes aujourd’hui fondé par Moi pour le grand nombre de ceux qui voudront en faire usage. Certes, ces véritables hôpitaux auront bien des choses à supporter pour l’amour de Mon vrai nom vivant et souvent beaucoup à souffrir des âmes certes puissantes en ce monde, mais elles-mêmes très malades : mais Je saurai les protéger Moi-même !

5. Si pourtant des âmes humaines de ce monde trop malades et obstinées dans le mal entendaient détruire complètement l’un ou l’autre de ces hôpitaux des âmes, Je saurais bientôt les arrêter par un jugement extraordinaire approprié et remettre la guérison de ces âmes aux établissements de l’au-delà, ce qui, jusqu’à cette guérison qui progressera très lentement, occasionnera bien des pleurs et des grincements de dents !

6. Même en ce monde, les remèdes efficaces ont souvent un goût très amer : mais les remèdes pour la guérison es âmes dans l’au-delà seront bien plus amers, car ils doivent être très puissants pour pouvoir ainsi guérir une âme si dangereusement malade qu’il n’y avait plus pour elle aucune guérison possible ici-bas. Guéries, elles le seront, mais cela sera long et terriblement rigoureux ! Bienheureux donc celui qui guérira son âme dans les établissements de cette terre !

7. Pour toutes les raisons que Je viens de dire, soyez donc à l’avenir, vous, puissants juges, de vrais médecins des âmes, et appliquez à chaque âme malade un jugement propre à sa guérison, et non à son dépérissement plus grand encore !

8. En vérité, de même que vous aurez, par un jugement lui-même très malade dans l’âme, rendu plus malade encore une âme qui l’était déjà beaucoup, ainsi serez-vous vous-mêmes d’autant plus misérables et plus malades dans votre âme, et votre guérison sera ensuite dans l’au-delà bien plus amère que celle de l’âme rendue plus misérable encore par votre cruel jugement ! Car cette âme, malgré votre jugement cruel et absurde, est et demeure une foismalade, et pourra ainsi dans l’au-delà se rétablir par une seuleguérison : mais l’âme d’un juge déraisonnable tombera doublement après chaque jugement cruel et dépravé, dans la maladie même de l’âme qu’elle vient de juger sévèrement, et fera croître ainsi nécessairement du double sa propre perversion essentielle. Il n’est pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que la guérison dans l’au-delà d’une âme de juge devenue aussi misérable et aussi malade sera très longue et très rigoureuse !

9. Si médecin malhabile et toi-même malade, on te demande d’aller voir un homme gravement malade, que tu y ailles attiré par le gain et que, dans ta maladresse, tu lui donnes un remède qui ne le soulage pas, et parfois au contraire augmente sa détresse quel avantage en tires-tu ? Puisque tu ne l’as pas secouru, tu ne seras pas payé – comme c’est chez vous la coutume : mais en outre, tu as été contaminé par la grave maladie de ce patient, et à présent, non seulement tu n’as pas été payé, mais tu dois supporter deux maladies au lieu d’une seule !

10. Si ensuite on envoie à ta place un médecin habile, ne va-t-il pas guérir ton ancien patient par un unique remède approprié, alors que pour toi qui es maintenant atteint de deux maux, il devra à coup sûr recourir à un double remède pour tenter de te secourir ? Et ce double remède causera à coup sûr dans ta chair malade une révolution pour le moins deux fois plus violente que celle opérée par le remède simple chez le simple malade que tu auras traité précédemment.» GEJ4 C37

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