De la bénédiction de concevoir dans l’ordonnance

1. (Le Seigneur 🙂 « La prédication de l’Évangile s’arrête là où, parmi les hommes, la luxure et la fornication sont si enracinées qu’elles sont devenues une véritable lèpre de l’âme !

Car pourquoi et comment faudrait-il parler à des oreilles sourdes et montrer des signes à des yeux aveugles ?

Mais là où n’est plus et ne peut plus être prêchée la vérité, qui seule peut fortifier et libérer l’âme et l’illuminer tout entière, parce que l’âme ne devient agissante et ne s’emplit d’amour, donc de lumière, que par la vérité, d’où l’âme tirerait-elle une autre lumière, et avec quoi, si ce n’est avec la lumière de vérité de l’âme, la sphère de vie extérieure pourrait-elle se constituer?!

2. Ainsi, lorsque la débauche et la fornication sont très enracinées dans un peuple, les gens n’y ont plus la moindre sphère de vie extérieure, ils sont paresseux, poltrons et insensibles et n’éprouvent plus la moindre joie à élever et à combler leur âme, ni le moindre plaisir devant la beauté.

Tout ce qui les intéresse, c’est la jouissance instinctive, stupide et animale de la chair ; pour tout le reste, ils n’ont que peu ou pas du tout de goût !

3. Aussi votre premier souci doit-il être que ce péché ne prenne nulle part racine, et les gens mariés ne doivent faire que ce qui est indispensable à la conception d’un être humain !

4. Celui qui dérange sa femme pendant sa grossesse gâte son fruit dès le sein maternel et y implante l’esprit de luxure ; car le même esprit qui pousse et incite les époux au commerce charnel au-delà de la mesure naturelle passe ensuite, renforcé, dans leur fruit.

5. C’est pourquoi, dans la conception elle-même, il faut aussi prendre soin avec le plus grand scrupule tout d’abord que cette conception n’ait point lieu par simple concupiscence, mais par amour véritable et par inclination de l’âme, et ensuite, que la femme qui a conçu soit ensuite laissée en paix au moins jusqu’à sept semaines après l’accouchement !

6. Les enfants conçus de cette manière ordonnée et qui se sont développés sans être perturbés dans le sein maternel viendront tout d’abord au monde avec une âme accomplie, parce que l’âme peut à coup sûr prendre soin plus facilement de son foyer spirituel dans un organisme parfaitement constitué que dans un autre qui est corrompu et qu’elle doit continuellement amender et réparer ;

et deuxièmement, elle est elle-même plus pure et plus claire, parce qu’elle n’est pas souillés par les esprits luxurieux de la débauche qui souvent, après la conception, s’introduisent quotidiennement non seulement dans la chair, mais aussi dans l’âme de l’embryon.  

7. Combien il est facile à une telle âme d’élever ses sentiments vers Dieu, comme Samuel, dès la plus tendre enfance, dans un amour enfantin véritable et d’une parfaite innocence !

Et quelle magnifique ébauche fondatrice de la vie, venue de la vraie profondeur des sentiments, s’imprime ainsi lumineusement et clairement avant toute esquisse matérielle dans le jeune et tendre cerveau, lumière grâce à laquelle l’enfant comprendra à leur juste signification et selon leur vraie importance les images qui viendront par la suite du monde matériel,

parce que ces images s’implanteront sur un fond lumineux et véridique et seront en quelque sorte agrandies et décomposées en leurs divers éléments, et, étant parfaitement et entièrement éclairées, deviendront pour l’âme transparentes et aisément compréhensibles.

8. Très tôt, chez de tels enfants, une sphère de vie extérieure commence à se constituer, ils deviennent vite et facilement clairvoyants, et tout ce qui est dans Mon ordonnance commence à se plier à leur volonté. —

Que sont, comparés à eux, les enfants corrompus dès le sein maternel ? Je vous le dis : guère plus que des ombres animées d’une apparence de vie ! Et à qui la faute ? À ce que Je vous ai suffisamment montré jusqu’ici, aux effets de la luxure !

9. Partout où, dans les temps à venir, vous prêcherez Ma parole, cet enseignement ne devra pas être oublié ; car il touche aux fondements et au sol de la vie et débarrasse celui-ci des épines, des broussailles et des chardons sur lesquels nul n’a jamais récolté de raisins ni de figues.

Une fois que ce sol a été nettoyé, il est facile de répandre les nobles semences de la vie dans ses sillons éclairés par la lumière du cœur et réchauffés par la flamme de l’amour. Pas un grain ne tombera qu’il ne germe aussitôt et ne grandisse rapidement pour porter une vie abondante !

Mais sur un sol abandonné à la friche, vous aurez beau semer tant que vous voudrez, vous ne ferez jamais une belle récolte !

10. Car un homme qui porte Ma parole et la répand parmi les hommes est pareil à un semeur qui a pris les plus beaux grains pour les répandre sur tous les sols qu’il rencontrerait.

11. Quelques-uns sont tombés sur le sable aride et le roc. Quand la pluie est tombée sur eux, les grains ont certes commencé à pousser leur tendre germe ; mais la pluie a vite cessé, et les vents sont venus et les brûlants rayons du soleil, qui ont bientôt dévoré toute l’humidité du sol dur, et les tendres germes à peine sortis sont morts sans donner aucun fruit.

12. Une autre partie est tombée parmi des buissons épineux ; elle a sans doute reçu de l’eau, germé et grandi ; mais elle fut bien vite envahie et étouffée par l’ivraie des convoitises terrestres, et celle-là n’a pas porté davantage de fruits.

13. Une autre partie encore est tombée sur le chemin de l’humanité vulgaire ; celle-là n’a même pas germé, mais fut bientôt pour partie piétinée, pour partie mangée par les oiseaux de l’air ! Il n’est pas besoin d’expliquer que celle-là non plus n’a pas fructifié.

14. Une partie seulement est tombée dans une bonne terre ; celle-là a germé, bien poussé et donné une bonne et riche récolte.

15. Que cette image serve à vous faire comprendre que l’on ne doit pas jeter les perles aux pourceaux ! Il importe avant tout de commencer par nettoyer et enrichir le sol, et ensuite seulement d’entreprendre les semailles de la parole de vie, et c’est ainsi que ce dur travail ne sera à coup sûr pas peine perdue !

Car lorsqu’on travaille à répandre Ma parole vivante, la bonne volonté seule ne suffit pas ; elle doit être guidée par une vraie et juste sagesse de la vie — sans quoi un porteur de Ma parole qui ne serait que de bonne et ferme volonté pourrait être comparé au prophète Bilam, dont l’âne était plus sage que lui !

16. Mon ami Cyrénius, dans tout ce que Je t’ai dit jusqu’à présent, il est vrai que tu n’as pas reçu de réponse effective à ta requête, et dans ton cœur, tu recommences à Me la rappeler — mais, Je te le dis, si J’avais aussitôt exaucé ton souhait sans ajouter cela auparavant, tu n’en aurais pas tiré grand profit.

GEJ4 CH231 GEJ4.pdf (retour-du-christ.fr)

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