1. (Le Seigneur 🙂 « Ce n’est que pour les enfants que la communauté peut bâtir une école spéciale qu’elle dotera d’un maître expérimenté et de bonnes mœurs, ou au besoin, si la communauté est nombreuse, de plusieurs maîtres qui enseigneront aux enfants à lire l’Ecriture, ainsi qu’à compter et à écrire, et plusieurs autres connaissances utiles.
Si les maîtres font cela chaque jour consciencieusement et avec zèle, ils auront célébré le sabbat chaque jour : et le rabbin de la communauté en fera autant s’il rend souvent visite à cette école, exhortant au zèle maîtres et élèves et leur donnant de temps à autre de bons enseignements en Mon nom. Quant à ce qu’il devra dire alors, Je saurai y pourvoir.
2. Auprès de l’école pour les enfants, il est bien aussi qu’une communauté permanente bâtisse une maison d’assemblée où elle pourra se réunir de temps à autre en Mon nom. Mais il ne faudra pas que le rabbin mandaté par la communauté ait seul le droit de parler et de prêcher dans cette maison : tout membre masculin de cette communauté en aura le droit lorsque Mon esprit l’y incitera.
Car dans une telle maison, on ne prêchera pas seulement l’Écriture et les Prophètes, mais d’autres choses utiles pour approfondir la vraie connaissance de Dieu et pour vivifier l’amour de Dieu et du prochain ; et c’est celui qui y sera poussé par Mon esprit en lui qui devra parler de ces choses, et la communauté, comme son rabbin, devra l’écouter. Et lorsqu’elle aura fait cela, quel que soit le jour, elle aura véritablement sanctifié le sabbat.
3. Je ne veux par dire par là que vous devez pour autant cesser tout à fait de tenir compte de l’ordonnancement du temps et du calcul des heures, jours, semaines, mois et années : vous pouvez et devez continuer à le faire.
Mais vous ne devez plus considérer certains jours comme meilleurs ou plus sacrés que d’autres sous prétexte qu’ils occupent telle ou telle place dans la semaine, le mois ou l’année et qu’ils portent tel ou tel nom : car ce qui importe n’est pas le chiffre ou le nom, mais seulement de vivre et d’œuvrer selon la volonté révélée de Dieu.
4. Car si quelqu’un pèche contre son prochain un jour de sabbat, ce n’est vraiment pas un sabbat pour lui ! Mais s’il fait le bien à son prochain un autre jour, ce jour-là aussi sera pour lui un parfait sabbat.
5. C’est pourquoi, dans l’avenir, tout devra être parfaitement libre entre Mes vrais fidèles et rien ne pourra faire d’un jour un vrai sabbat supérieur aux autres. Si ce n’est les actes accomplis par véritable amour de Dieu et du prochain.
Fi du précepte humain honteux et stupide qui déclare que le sabbat est profané lorsqu’on porte secours ce jour-là aux pauvres et aux opprimés !
Honte aux prêtres qui enseignent au peuple que Dieu Se plaît à leurs écœurantes criailleries et à leurs cérémonies sacrificielles, qui ne sont qu’une abomination à Mes yeux et l’ont toujours été !
6. Que le sabbat devienne donc dorénavant un vrai jour de travail, et que toute cérémonie ne consiste qu’à œuvrer en Mon nom : cela, Je le verrai toujours avec plaisir, et Je récompenserai de Ma grâce et de Mon amour ceux qui auront ainsi vraiment sanctifié le sabbat. – Le Seigneur a parlé !
7. Quant à ceux qui célébreront le sabbat de la manière que les templiers pratiquent actuellement et depuis longtemps déjà, attribuant une vertu magique de sanctification au sabbat ainsi qu’à certains jours de fête et aux nouvelles lunes, ceux-là seront engloutis par le déluge de feu de Mon juste courroux ! –
Ainsi parle à présent le Seigneur, devant qui tous les jours, les semaines, les mois et les années sont parfaitement égaux.
8. Comprenez-vous maintenant que cet avis que Je vous donne vaut pour tous les temps et à .jamais ? Car en vérité, en vérité Je vous le dis : le ciel et la terre que vous voyez à présent périront un jour : mais Mes paroles resteront éternellement ! Voilà ce que J’ai à vous dire.
9. Les Pharisiens ne surent que répondre à ce discours : mais les Romains se réjouirent en secret, parce que, par ces paroles, J’avais approuvé le point de vue de Marc, tandis que Je conseillais au docteur de la loi de changer considérablement le sien.
Les Pharisiens s’en aperçurent et en furent secrètement dépités, sans toutefois en laisser rien paraître. GEJ8 CH90 Chapitre premier (retour-du-christ.fr)
