2. JÉSUS leur demandai s’il n’y avait pas de malades parmi eux et ils répondirent que très curieusement, dans toute la ville, il n’y a en avait aucun en ce moment.
3. IL leur répondis : «Ils sont tous sains de corps, mais pas dans leur âme.
Celui qui fornique et se prostitue est très malade dans son âme ; ce genre de péché endurcit le cœur de l’homme, lui fait perdre sa sensibilité et sa miséricorde envers les autres ; finalement, il ne s’aime que lui-même comme objet, pour satisfaire sa lubricité, non par amour de cet objet, mais par amour de la lubricité.
Un tel cœur fuit la parole de Dieu, laquelle le garderait de mauvaises envies ; il devient finalement l’ennemi de ceux qui la conservent dans leur cœur et la mettent en pratique.
Beaucoup d’entre vous souffrent de cette terrible maladie mortelle. Celui qui se sait tombé dans cette maladie peut se confier à Moi, Je le guérirai.»
4. A ces mots, les gens quittèrent en foule la maison ; se sachant fautifs, ils étaient saisis de frayeur à l’idée que Je pouvais les trahir ; ils s’en allèrent donc ; certains d’entre eux avaient commis l’adultère, d’autres l’inceste, beaucoup d’hommes et de femmes s’étaient souillés eux-mêmes et finalement ils étaient heureux de s’éloigner de Son regard.