Les calamités


“Maintenant aussi augmentent extérieurement les calamités, se multiplient les signes de catastrophes épouvantables, afin que par elles, des cendres des conceptions et des préjugés mondains renaisse, en tant que produit spirituel, l’homme vrai, fils d’un Père spirituel encore plus sublime. Toute chose tend à cette fin, de sorte que, toutes les productions artificielles dont la raison humaine a entouré, comme une cuirasse de fer, le cœur de l’homme créé pour les seules palpitations d’amour, doivent être brisées, et les barrière de la naissance du rang doivent être anéanties.

L’homme doit avant tout comprendre avec le cœur et c’est pourquoi il doit apprendre à aimer, afin que le feu de l’amour puisse réchauffer son âme ; et seulement ensuite la sagesse, en tant que stimulant régulateur de l’amour, peut mettre à celui-ci un frein.

Cependant, à l’opposé aussi, en ce monde fait de matière, il est nécessaire que l’amour doive tempérer la sagesse, qui contient en elle la justice inexorable, justice qui veut que l’esprit tombé demeure prisonnier de la matière, alors que l’amour veut le libérer de cet esclavage, à travers la purification, et qu’il puisse atteindre la Rédemption, et puisse être reconduit au Père, à l’éternel Amour. « Le monde entier a été créé par l’Amour, mais la Sagesse en a réglé les conditions. »

Donc, quand moi j’invoquais le Père dans les cieux, c’était toujours la Sagesse qui invoquait l’Amour, afin que celui-ci voulût guider les œuvres de la sagesse et qu’il lui insufflât l’amour ; moi en tant que Christ ( la Sagesse ), j’étais un avec le Père (l’Amour ) ; et comme amour et sagesse réunis constituent proprement mon Moi, ainsi l’homme doit avant tout, et en premier lieu, aimer, et seulement ensuite apprendre à être sage, pour pouvoir reconnaître et comprendre, moi, ma création, et sa propre mission.”

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