Qui se laisse être emporté par le monde et sa matière (qui doit par nécessité être et rester sous le jugement, autrement ce ne serait pas un “monde”), doit bien sûr être considéré comme “perdu” et “mort”, tant qu’il refuse de sortir de la matière sous le jugement.
Il doit ainsi y avoir un jugement éternel, un feu éternel et une mort prétendue éternelle.
Cependant, il ne s’ensuit pas de cela qu’un esprit emprisonné sous le jugement doive rester emprisonné pour la durée entière de ce jugement, de même, un peu comme sur la terre, dans une prison sûre construite par vous, les prisonniers ne peuvent être condamnés au delà de la durée entière de la prison.
N’est-il pas visible à chacun, que la prison et l’emprisonnement sont deux choses différentes ?
La prison est et reste pour toujours et le feu de Mon ardeur ne doit jamais sortir,mais les prisonniers restent seulement dans la prison jusqu’à leur conversion et leur amélioration!
À ce propos, dans toute l’Écriture Sainte on ne peut pas trouver un seul mot sur un reniement éternel ou la condamnation éternelle d’un esprit, mais seulement d’une condamnation éternelle du contrordre en opposition avec Mon ordre éternel qui est indispensable parce que rien ne pourrait exister sans cela.
Le vice, comme le désordre ou le contrordre, est vraiment condamné pour toujours, mais celui qui se laisse tenter ne l’est seulement que tant qu’il fait ainsi.
Ainsi il y a en vérité aussi un enfer éternel, mais il n’y a aucun esprit qui à cause de son vice serait condamné pour toujours au diable, mais seulement jusqu’à son amélioration!Certes, j’ai dit aux Pharisiens : “Donc, vous serez condamnés d’autant plus! – mais jamais : Donc, vous serez condamnés pour toujours!” Comprenez-vous maintenant le vrai sens de ces textes scripturaux à l’air si dangereux ?
Ou y a-t-il toujours quelque chose que vous ne réussissez pas à comprendre ? “L’esprit dit: “O Seigneur, j’ai maintenant compris tout à fait bien ce que Tu as dit. Mais il y a encore un point dans les Écritures Saintes que je ne réussis pas à complètement comprendre.
C’est “l’abîme” dans la parabole du pauvre Lazare et de l’homme riche…”
Le Seigneur :… “Volenti non fit iniuria; Il n’y a pas d’injustice envers celui qui consent! –
Quant à l’abîme, cela signifie de nouveau le golfe sur lequel aucun pont ne peut être jeté entre Mon ordre le plus libre dans le ciel et son contrordre diamétralement opposé dans l’enfer, c’est à dire qu’il y a incompatibilité entre l’ordre et le désordre, mais pas de porte fermée pour toujours pour celui qui est d’un coté. Amen.