1. On pourrait se demander en ces temps actuels où Mon enseignement a été retransmis à nouveau à l’humanité par un serviteur de Mon choix, près de deux mille ans après que, Dieu fait-homme, J’aie vécu et enseigné sur cette terre.
2. Comment il se fait que Je n’aie pas adressé une seule parole à ces enfants volés, dont plus de la moitié allaient être vendus dans les dix jours comme esclaves dans les ports de Tyr, de Sidon, d’Antioche, de Césarée et même d’Alexandrie, alors que Je laissais si volontiers venir à Moi les petits pour les serrer sur Mon cœur et les bénir devant tout le monde.
3. Voici ce qu’il faut répondre à cette question : la plupart de ces enfants avaient plus de neuf ans et il y avait parmi eux des fillettes de quatorze à seize ans et autant de garçons, et l’on ne pouvait pas entrer dans les dortoirs de ces jeunes à demi-nus sans soulever un véritable scandale.
Par ailleurs, ils n’étaient nullement des enfants innocents comme ceux que Je rencontrais de temps à autre ; la plupart étaient charnellement et moralement complètement corrompus, car la pédérastie et la défloration n’était nulle part plus outrageantes et plus répandues qu’aux frontières des Grecs et des Juifs. Et pour ces enfants corrompus, l’horrible aventure que Je permis qu’il leur arrivât ne fut pas une vaine leçon.
Elle punissait durement leur corruption, d’une part et, d’autre part, elle les mettait en garde de ne plus satisfaire la sensualité des Grecs libidineux, et les incitait à vivre dans la crainte de Dieu, s’ils ne voulaient pas être punis plus sévèrement encore, au cas où ils renouvelleraient leur péché. Voilà ce que Faustus fit comprendre aux enfants et aux parents par des paroles énergiques et persuasives d’admonestation.
4. On comprendra alors qu’à cause de la divine sainteté de Dieu même, Je ne puisse pas et ne doive pas approcher personnellement de ces pécheurs à la chair impure à cause de sa persistance, alors que Je suis rempli de l’amour divin le plus absolu pour chaque être humain. Mais dans de tels cas, intervient toujours le “noli me tangere” (Ne me touche pas ).
5. Car il y a une grande différence entre un enfant pur et un enfant impur. Je puis guider le premier sans détour, mais le second qu’indirectement, par des chemins nécessairement couverts d’épines comme ce fut ici visiblement le cas.
6. Qu’on ne s’étonne donc pas trop vite que des enfants qui n’ont soi-disant commis aucun péché, soient traités par Moi plus sévèrement à propos de leur corps que de vieux pécheurs dont les péchés sont aussi nombreux que les grains de sable de la mer.
7. Je le dis : qui veut donner à un arbre une direction voulue, doit commencer par imprimer à l’arbre sa courbure quand il est jeune encore.
Une fois l’arbre vieux, il faut des moyens exceptionnels pour parvenir à lui donner une autre direction, et un très vieil arbre ne prend plus d’autre direction que celle qu’il suit naturellement lorsqu’on l’abat.
8. C’est pourquoi Moi, qui suis le Seigneur, J’entreprends ainsi les enfants et même les tout-petits plus qu’aucun adulte, car les mauvais esprits ne sont jamais plus actifs qu’auprès des enfants dont ils aident l’âme à édifier son propre corps pour que celui-ci leur offre une habitation commode et disponible.
9. Que fait ici le Seigneur à qui rien n’échappe ?
10. Voilà ; Il envoie Son ange et fait s’écrouler l’œuvre insidieuse et perfide des mauvais esprits qu’il chasse en les maudissant. Ces mauvais esprits sortent du corps en provoquant les symptômes des maladies infantiles.
11. Observez les diverses maladies des enfants et des nourrissons, Je vous le dis, elles ne sont qu’une sorte d’élimination du mauvais matériel étranger utilisé par les mauvais esprits pour construire à l’âme un corps qui leur soit librement disponible.
12. Si, chez les enfants, toutes sortes d’excès n’étaient pas très sévèrement et très énergiquement stoppés, il y aurait une telle foule de possédés, de sourd-muets crétins et d’estropiés de toutes sortes qu’il serait difficile de trouver sur terre un être sain !
13. On peut alors se demander comment la suprême sagesse de Dieu peut permettre que des mauvais esprits s’introduisent ainsi dans les jeunes corps de ces âmes.
14. Et Je le dis : Voilà ce que demande l’homme aveugle qui ne sait pas que la terre entière, oui, toute la Création, même dans l’enveloppe matérielle la plus externe de tous ses éléments, n’est qu’un conglomérat d’esprits jugés et fixés pour un temps déterminé. GEJ1 CH241 GEJ 1 (retour-du-christ.fr)
