De l’interdiction du divorce (Mt 19, 3-9)

1. Au matin, quand nous nous levâmes frais et dispos, nous trouvâmes notre hôte déjà debout, et aussi les deux matelots de Pierre, qui étaient déjà sur le bateau et s’apprêtaient à partir. Mais nous leur dîmes d’attendre que notre hôte leur eût fait porter une collation matinale, ce qu’il fit aussitôt. Alors, ils partirent, car nous n’aurions plus besoin du bateau de longtemps.

2. Puis, sur l’invitation de notre hôte, nous allâmes prendre le repas du matin. À peine celui-ci était-il terminé que déjà de nouvelles gens arrivaient qui voulaient voir l’homme aux miracles, comme ils disaient, et lui parler.

Ils étaient aussi bien Grecs que Juifs, et se contaient les uns aux autres toutes les choses que J’avais faites par Ma seule volonté.

3. Mais, comme on l’a dit, des Pharisiens séjournaient aussi dans cette maison, et, ayant ainsi appris ce qui s’était passé la veille au soir, ils en conclurent bientôt que Je devais être ce fils du charpentier de Nazareth qu’ils connaissaient déjà.

Ils vinrent alors dans la pièce où nous étions et se mirent à Me poser toutes sortes de questions pour M’éprouver, mais Je leur clouai le bec en répondant à toutes de la manière la plus pertinente qui fût.

4. Cependant, il y avait en ce lieu plusieurs hommes qui, étant mécontents de leur épouse, vinrent demander aux Pharisiens la permission de s’en séparer.

5. Alors, l’un des Pharisiens M’interrogea : « Dis-nous, merveilleux et très sage maître, est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque motif fondé que ce soit ? » (Mt 19,3.)

6. Et Je le regardai bien en face et lui dis : « Qu’avez-vous à Me poser cette question ? N’avez-vous pas lu dans l’Écriture que Celui qui créa les hommes à l’origine les fit homme et femme ?! (Mt 19,4.)

7. Et quand ce premier couple humain fut devant Celui qui l’avait créé, et que Celui-ci vit que la belle femme plaisait fort à l’homme, Celui que vous n’avez pas encore reconnu leur dit : “Voilà pourquoi, à l’avenir, l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront ainsi qu’une seule chair !” (Mt 19,5.)

Et s’il en est ainsi selon la parole de Dieu, ils ne sont désormais plus deux, mais bien une seule chair. Et ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer !» (Mt 19,6.)

8. Les Pharisiens reprirent alors : « Si tu connais si bien l’Écriture, tu dois bien savoir aussi pourquoi le même Moïse qui nous a décrit la création de l’homme nous a laissé l’acte de répudiation comme une chose parfaitement légale, et prescrit que l’on se sépare d’une épouse pour certains motifs bien fondés ? »

9. À quoi Je répondis : « Moïse vous a bien laissé un acte de répudiation qui vous permet de vous séparer d’une épouse ; mais il ne l’a fait qu’en raison de la dureté de vos cœurs. Mais, dès l’origine de l’humanité sur cette terre, il n’en fut pas ainsi, mais bien comme Je vous l’ai dit. (Mt 19,7.)

10. Et Je vous dis encore ceci : Celui qui répudie sa femme, fût-ce pour la grave raison de prostitution(*), et en épouse une autre, commet un adultère. Et celui qui épouse la femme répudiée en commet un également. (Mt 19,8.)

Quant à l’adultère, vous savez déjà quel péché c’est, aussi n’ai-Je pas besoin de vous l’expliquer davantage. »

11. Sur quoi les Pharisiens s’en allèrent sans plus dire mot.  GEJ5 CH255 untitled (retour-du-christ.fr)

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