alors qu’avec l’ange nous sommes encore loin d’une telle loi, et cette loi n’apparait qu’avec le grand développement des êtres appelés à devenir libre.
Jusque-là, Dieu mis à part, aucune intelligence n’a reçu cette loi positive.
DANS LA CHUTE DES ESPRITS, la séparation procède de la nécessité et de la contrainte, tandis que dans la chute d’Adam, la séparation procède d’un acte libre et non de la nécessité.
La chute d’Adam se situe dans la sphère de la liberté des premiers êtres charnels, permis pour que le « Tu dois, tu ne dois pas » du libre arbitre de l’homme devienne cette libre activité propre qui serve à le consolider
( il y a une grande différence comparable à celle qui existe entre l’enfant qu’il faut porter parce qu’il ne sait pas encore marcher, et l’homme en bonne santé qui se déplace sans peine )
GEJT2 CH224