10. Vois-tu, de même que Dieu ne peut avoir en Lui aucune limite d’aucune sorte, de même, il ne saurait y avoir aucune limite – ni vers le haut, ni vers le bas – en l’homme, qui est voué à devenir un véritable enfant de Dieu ;
car l’homme ainsi limité ne serait plus homme, mais seulement un animal un peu plus intelligent, dont la volonté n’aurait une apparence de liberté que tant qu’il s’agirait pour elle d’inciter l’animal à l’activité dont il est instinctivement capable, mais jamais, au grand jamais, rien de plus !
11. Mais une âme animale, dans sa simplicité, ne sera jamais une âme humaine, et c’est pourquoi on dit que l’âme d’un animal meurt avec lui – ce que, bien sûr, il faut entendre uniquement dans le sens où l’âme de l’animal,
par exemple celle d’un bœuf, cesse complètement, à sa mort, d’être une âme de bœuf, parce qu’en quittant le corps de cet animal, elle s’unit aussitôt à un grand nombre d’autres âmes animales libérées pour constituer une nouvelle âme plus accomplie,
qui, pendant un temps, doit faire son apprentissage d’âme humaine avant de pouvoir être conçue dans un corps humain et cet ancien savoir, parfaitement clair au temps des anciens patriarches, est aujourd’hui encore fort répandu dans les montagnes de l’Inde.
12. Mais il est inutile de traiter ce sujet plus longuement, car il suffit tout à fait que l’homme se connaisse en tant qu’homme, et de là reconnaisse Dieu comme son Créateur, son bienfaiteur,
et enfin l’unique vrai Père à qui il doit et, s’il le veut, peut devenir parfaitement semblable en tout. A présent, dis-Moi si tu as bien compris cela. » GEJ6 C165
