De la pierre d’angle rejetée (son heure est venue) et de la fin des faux prophètes

1. Le temps est venu aussi de cette pierre d’angle que les bâtisseurs avaient rejetée, principalement ceux de Babel.

À présent, celui qui butera sur cette pierre d’angle se brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé, comme cela arrivera bientôt à tous ceux qui méprisent cette pierre d’angle et veulent préserver la prostituée de Babel. Oh, dans peu de temps, ils seront nombreux à crier et à se lamenter, mais la pierre d’angle rejetée ne leur sera d’aucun secours !

 2. J’ai longtemps regardé avec la plus grande patience ce jeu des pourceaux, comme les gardiens des troupeaux de Gadara regardaient leurs porcs lors de Mon passage sur cette terre ; mais il y avait alors deux grands possédés dans les anciennes fosses de basalte – car Gadara était une ancienne nécropole.

3. À quoi ressemblaient les deux possédés liés par des chaînes et des cordes dans ces grandes fosses, lorsque, à Mon arrivée, ils ont arraché leurs chaînes et leurs cordes, ont couru vers Moi et M’ont dit : « Qu’avons-nous à faire avec Toi avant notre heure ? » Ces deux-là étaient pareils au vieil esprit universel du lucre, où se cachent tant d’autres démons !

4. Mais, reconnaissant la fermeté de Ma volonté, ces esprits M’ont supplié de leur permettre d’entrer dans les porcs, et les deux hommes, délivrés, M’ont rendu gloire, même si les Gadaréniens M’ont ensuite prié de partir, parce que Je leur inspirais trop de crainte.

 C’est ainsi que, par la suite, le bon esprit du monde et son zèle industrieux Me rendront gloire, parce que la puissance de Ma lumière les délivrera de la légion de leurs mauvais esprits égoïstes, qui entreront certes dans leurs porcs, mais se jetteront avec eux à la mer pour y périr.

 5. Or, il faut compter au nombre des porcs tous les serviteurs ultramontains de la prostituée de Babel, qui n’ont que trop ouvertement proclamé, dans leurs concordats, leurs missions, leurs brefs et leurs anathèmes, leurs odieuses tentatives égoïstes et tyranniques.

Et, dès le temps où la prostituée de Babel a commencé de régner sur les peuples et sur leurs rois, les légions des mauvais esprits sont entrées dans ces porcs qui ont alors commencé à se jeter dans la mer, mais surtout en ce temps-ci, aussi leur ruine complète est-elle tout à fait certaine.

6. Quant à cette mer, c’est leur obstination à demeurer dans les anciennes ténèbres, d’où ils persécutent et maudissent de toutes les manières possibles la lumière que J’envoie aujourd’hui des cieux à tous les hommes dans toutes les branches du savoir et des arts.

7. C’est là la mer où les porcs sont précipités par les mauvais esprits qui sont depuis longtemps en eux, et ils y trouveront une mort certaine !

8. Ils ont creusé un tombeau pour Ma lumière éternelle venue des cieux, afin de la cacher aux yeux des hommes et de les maintenir dans les ténèbres pour leur propre bénéfice mondain ; mais J’ai délivré cette lumière, et à présent, ils se jettent dans la tombe qu’ils ont creusée et où ils voulaient étouffer Ma lumière divine.

 9. Et puisque cela arrive aujourd’hui aux yeux du monde entier et selon ses voeux exprimés à voix haute, il est inutile de demander quand cela arrivera.

10. On comprend aisément qu’une telle chose ne peut être l’affaire d’un instant, pas plus que la nuit ne peut soudainement céder la place au grand jour,

car toute chose doit venir à son heure en ce monde, et aucun homme, quels que soient ses talents et ses facultés, ne peut devenir du jour au lendemain un érudit ou un artiste, aucun fruit ne mûrit soudainement sur l’arbre.

Mais lorsque, à l’approche du printemps, les arbres sont gorgés de sève et que les bourgeons commencent à se gonfler, c’est bien le signe sûr que la chaleur du printemps et la richesse de l’été sont proches, et les quelques petites gelées qui peuvent survenir entre-temps ne leur feront plus guère de mal.

11. Ce que le prophète Ézéchiel annonçait au chapitre 14 du châtiment d’Israël et de Jérusalem vaut aujourd’hui pour toute la caste des faux prophètes : elle doit être éradiquée, et le sera.

 12. Quant à ce qu’est cette caste de faux prophètes, ces Pharisiens du temps présent, il n’est pas nécessaire de la désigner davantage aux hommes à l’esprit tant soit peu lucide ; car le monde entier connaît ces vieux ennemis de Ma lumière, de Ma vérité et de Mon amour.  

13. Si J’ai dit Moi-même aux apôtres qu’ils ne devaient juger, condamner ni maudire quiconque de peur que Je ne leur rende la pareille, qui donc leur a donné le droit ensuite de juger et de condamner ceux qui, poussés par Mon esprit, cherchaient et cherchent encore la pure vérité, et de lancer contre eux les plus effroyables anathèmes ?!

Pour cela, ils seront eux-mêmes précipités dans les tombeaux qu’ils avaient creusés pour des millions d’innocents, et leurs mauvaises œuvres seront ainsi jugées et récompensées sans ménagement ni merci.

14. Regarde dans toutes les parties du monde, et tu verras combien les faux prophètes de la prostituée de Babylone sont haïs de presque tous les peuples les moins mauvais de la terre, et comment leurs messagers sont reçus et traités : assurément tout autrement que tu l’as lu dans les feuilles infâmes au service de la prostituée de Babel !

Ils ne se maintiennent quelque temps que chez les peuples frustes et tout à fait sauvages. Mais, dès qu’ils laissent voir leurs tendances avides et dominatrices, ou le loup sous la peau de l’agneau, ce qui, bien souvent, ne tarde guère, c’en est fait de l’influence de leur mission, et ils n’ont plus qu’à prendre garde à sauver leur peau.

15. Que de fois n’ont-ils pas envoyé leurs missionnaires audacieux vers la Chine et le Japon, où il y a beaucoup d’or, d’argent et d’autres richesses !

Tant qu’ils gardaient leurs peaux de brebis, on les tolérait, et, par leur doctrine céleste supposée pacifique, ils attiraient un très grand nombre de gens ; mais, ainsi échauffés, comme on dit, ils ne supportaient plus leurs peaux de brebis, croyaient qu’ils pouvaient enfin se montrer et régner sous leur vrai jour,

mais alors, on comprenait aussitôt ce qu’ils voulaient, et on les saisissait pour leur donner la récompense qu’ils méritaient.

16. Lorsqu’on apprenait à Babel quel avait été leur sort bien mérité, ou les sanctifiait en grande pompe, bien que J’eusse Moi-même enseigné que Dieu seul est saint.

Et, à de tels saints, Je ne peux que dire : « Je ne vous connais pas et ne vous ai jamais reconnus, aussi, écartez-vous de Moi, et ne cherchez votre salut et votre récompense qu’auprès de ceux au nom de qui vous avez prêché et agi !

Car vous n’avez jamais prêché, et encore moins agi, en Mon nom : depuis votre enfance, vous n’avez jamais accompli un seul acte de vraie charité, parce que vous n’avez jamais cru en Moi, mais seulement usé de Mon nom pour votre profit terrestre, aussi n’avez-vous ni récompense, ni grâce à attendre de Moi.

Allez donc réclamer votre récompense à ceux que vous avez servis ! » » GEJ10 CH26 Chapitre premier (retour-du-christ.fr)

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