De la possession. De la lenteur de la propagation de l’Évangile

1. Mathaël dit : « Oui, Seigneur, à présent, cela m’est tout à fait clair ; pourtant, avec mes quatre compagnons, j’ai bien été pire qu’un chien, j’étais un diable, et c’est Ta volonté toute-puissante qui m’a promptement guéri,

et je n’ai pas pour autant perdu ma conscience de moi-même ni le souvenir de tout ce qui avait précédé ! Comment cela se peut-il donc ? C’est pourtant bien Ta toute-puissance qui nous a si promptement sauvés ! »

2. Je dis : « Oui, Mon ami, mais le cas était tout autre ; ce n’étaient pas vos âmes, mais uniquement vos corps qui étaient corrompus à cause d’une foule de mauvais esprits qui s’étaient insinués en eux !

Ces esprits se sont emparés de votre organisme physique dans la mesure qu’il leur fallait pour agir à leur guise, et pendant ce temps, vos âmes, qui n’avaient pas encore assez de force contre la masse de ces esprits, se sont retirées et ont dû laisser les mauvais esprits faire tout ce qu’ils voulaient dans vos corps.

3. Mais vos âmes n’ont pas subi de ce fait le moindre dommage ; car de telles possessions ne sont permises que dans les corps habités par une âme déjà suffisamment pure pour que les méchantes âmes-esprits encore très immatures venues de l’au-delà n’aient aucune prise sur elle lorsqu’elles reviennent œuvrer dans la chair pour les besoins supposés de leur amélioration.

4. La moindre manifestation de puissance de Ma part suffit dans ce cas à chasser d’un corps mille fois mille de ces âmes, ce dont un exemple qui se produira aujourd’hui te convaincra encore davantage.

Une fois que les esprits sont sortis de ton corps, tu y ressens bien sûr une grande faiblesse qui dure jusqu’à ce que l’âme soit redevenue maîtresse de l’ensemble de l’organisme.

Mais lorsque cela est fait, ce qui prend peu de temps, l’ancienne âme parfaitement saine règne à nouveau sur le corps ; c’est donc uniquement le corps et non l’âme qui a été secouru par Ma toute puissance.

 Mais lorsqu’une âme se détruit de sa propre volonté, Ma toute puissance ne peut rien y faire, mais seulement l’amour, l’enseignement et la patience, parce que toute âme doit entreprendre elle-même son édification et se parachever elle-même avec les matériaux qui lui sont fournis. — Comprends-tu maintenant ?

Si quelque chose te paraît encore obscur, interroge-Moi à nouveau ; car le moment est désormais venu d’élucider parfaitement toutes ces choses, et il vous faudra beaucoup de lumière pour éclairer au mieux toutes les chambres obscures de la vie de tous les autres hommes ! »

5. Mathaël dit : « Seigneur, Toi l’unique très sage et très aimant de toute éternité, tout est désormais lumineux pour moi et je crois qu’il n’y a plus que bien peu de ténèbres dans la chambre de vie de mon âme ; mais Toi seul sais, ô Seigneur, ce qu’il en est de bien d’autres !

Il doit encore se trouver plus d’une petite chambre obscure chez mon beau-père et chez mon épouse ; mais, avec Ta bénédiction et Ton aide, je leur donnerai peu à peu très fidèlement ce qui leur manque ! »

6. Je dis : « Fais-le ; car ton beau-père et ton épouse étaient jusqu’ici des païens, mais des païens de la meilleure espèce, de ceux dont Je peux dire : celui-là M’est plus cher que mille enfants d’Israël à Jérusalem et dans toutes les douze autres villes de la Terre promise !

Car tous ceux-ci ne veulent rien savoir d’un Dieu proche ; ils préfèrent voir Dieu dans un ailleurs infiniment éloigné, parce qu’ils pensent en secret, dans leur bêtise grossière, qu’un Dieu infiniment lointain est plus facile à tromper qu’un Dieu proche !

7. Oh, quel égarement parmi les Juifs de ce monde ! Mais, là encore, que faire, sinon, par la doctrine et par les actes appropriés, ramener les hommes avec la plus grande patience, et au besoin par le sacrifice de la vie de sa propre chair, à la lumière qui est au principe de tout être et de toute vie ?!

8. Et c’est là la tâche que Je Me suis fixée pour vous, et la vôtre suivra auprès de votre prochain !

Bien sûr, vous ne devez pas vous bercer de l’espoir que tout cela puisse s’accomplir en quelques années ! Je vous le dis : dans mille ans et plus, plus de la moitié de la population de la terre n’aura encore jamais entendu une syllabe de Ma parole !

9. Il n’en résultera d’ailleurs pas un si grand préjudice ; car cet Évangile sera encore prêché dans l’au-delà aux esprits de toutes les parties de la terre.

Mais n’en soyez pas moins pleins de zèle ici-bas ; car la vraie filiation divine destinée au ciel d’amour le plus proche de Moi et le plus pur ne pourra s’acquérir qu’ici-bas ! Quant au premier ou même au deuxième ciel, il sera encore temps d’y veiller dans l’au-delà. » GEJ4 CH247 GEJ4.pdf (retour-du-christ.fr)

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