De la relation entre l’enfer et le monde

1. (Le Seigneur 🙂 « Que nul d’entre vous ne croie cependant que J’ai un jour créé Moi-même l’enfer ! Loin de Moi et de vous cette pensée !

Et ne croyez pas non plus que ce soit un lieu destiné à punir éternellement ceux qui ont fait le mal sur cette terre.

Il s’est constitué de lui-même avec les très nombreuses âmes humaines qui, lorsqu’elles étaient incarnées sur terre, se moquaient de toutes les révélations divines, niaient Dieu et ne faisaient que ce qui plaisait à leurs sens extérieurs,

 

et qui, pour finir, se vouaient à elles-mêmes une adoration divine, faisant enseigner au peuple par leurs courtisans qu’elles étaient des dieux et qu’il devait les adorer, comme fit Nabuchodonosor à Babylone.

Ces hommes inventaient de nouvelles idoles, forçant les peuples à adorer celles-ci et à leur offrir de grands sacrifices ; et celui qui s’y refusait subissait le plus cruel martyre.

2. Cela vous fera comprendre, sans doute, le pouvoir que l’enfer exerçait sur toute la terre, et qu’il était grand temps que Je vinsse Moi-même dans la matière,

 

afin de briser, par la plénitude de Ma présence, ce jugement ancien, mais nécessaire, élevant ainsi contre cet enfer qui s’est créé lui-même une digue qu’il ne pourra plus jamais rompre comme il le faisait jusqu’ici.

3. Moi, le Saint des saints, J’ai dû Me revêtir de votre humanité profane et de la faiblesse des créatures, afin de pouvoir M’approcher de l’enfer et le vaincre comme un puissant héros.

Ainsi, Je me suis rapproché de vous et suis à présent parmi vous, et tous les démons et les diables s’enfuient devant Moi comme poussière balayée par la tempête.

(*) Vertreter. Bible de Jérusalem : « Il s’est étonné que nul n’intervînt » : l’idée est apparemment qu’il n’y a personne pour représenter Dieu sur terre, pour défendre la vérité. (N.d.T.)

 

4. Je viens de vous montrer par un exemple ce qu’est l’enfer, comment il œuvrait et œuvre encore, et ce qu’est la rédemption. — L’avez-vous tant soit peu compris ? »

 

5. Fort étonné, Agricola répondit : « Seigneur, jamais pareille description de l’enfer n’était venue à mes oreilles ! Notre imagination de Romains le situait sous la terre, spécialement en des lieux, comme il y en a chez nous, où les montagnes fument continuellement et, de temps à autre, crachent des masses enflammées qui dévastent tout. Mais à présent, la chose m’apparaît tout autre !

 

C’est toute la terre qui est un parfait enfer avec son genre humain dissolu ; car en ce monde, il en va exactement comme dans cet enfer dont Tu nous as décrit les menées ! »

6. Je dis : « Oui, ami, le monde et l’enfer sont unis exactement comme le corps et l’âme. La grande âme de l’enfer se sert du monde extérieur comme l’âme se sert du corps.

 

Si l’âme est un ange par son amour de Dieu et du prochain, le corps ne fera que le bien, parce que l’âme qui l’anime ne voudra ni ne pourra rien faire de mal ; mais si l’âme est déjà tout à fait diabolique, il en ira de même de son corps.

 

7. Et c’est pourquoi Je suis venu dans le corps de ce monde, afin d’en chasser les innombrables légions de diables qui sont en lui. Hier, Je t’ai donné en petit, avec la jeune fille, un exemple de ce que Je fais à présent en grand.

 

Je balaierai tous les anciens diables de la maison ; mais si les hommes ne s’y tiennent pas, ils rebâtiront bien vite un nouvel enfer avec tous ses diables, et l’état du monde sera bien pire qu’il n’était avant Moi.

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