1. Cyrénius dit : « Seigneur, pardonne-moi de Te poser ici une question : que se passe-t-il avec le germe du grain de blé lorsqu’il est moulu en farine, qu’il est cuit ensuite puis mangé sous forme de pain ? La vie du germe continue-telle à tous ces stades ? »
2. Je dis : « Parfaitement, car lorsque tu manges du pain, la farine matérielle est rapidement éliminée du corps par les voies naturelles, mais le germe de vie passe comme force spirituelle dans la vie de l’âme pour finir par s’unir avec elle selon sa constitution.
Le matériau du germe de vie, qui lui est toujours nécessaire, comme l’eau de la Genèse était le soutien solide de l’esprit de Dieu, devient nourriture du corps et, lorsqu’il est convenablement purifié, finit par passer dans l’âme où il sert à la formation et à l’alimentation des différents organes spirituels correspondant aux membres, aux cheveux etc., bref, à tout ce qui constitue le corps humain, de l’alpha à l’oméga !
3. Qu’une âme soit constituée de divers membres, de diverses parties, comme le corps physique, tu peux t’en convaincre d’une façon palpable en touchant des mains l’ange Raphaël assis à notre table et qui s’entretient en ce moment avec Josoé (M’adressant à l’ange 🙂 Raphaël, viens ici et laisse-toi toucher par Cyrénius ! »
4. L’ange vient et Cyrénius en le tâtant dit : « Oui, oui, tout est naturel, c’est cela de la bonne vraie matière, et il a de véritables membres comme nous en avons tous, semblables aux nôtres mais plus nobles, plus souples et beaucoup plus beaux ; car la grâce de son visage est pour ainsi dire incomparable !
Ce n’est pourtant pas le visage d’une fille, mais bien celui d’un homme aux traits graves, mais plus beaux que le plus beau visage féminin. Je ne m’étais pas assez soucié de sa compagnie jusqu’ici, et plus je le considère, plus il me semble beau. Ciel, que c’est étrange ! (S’adressant à l’ange 🙂 Écoute, toi merveilleux ange, ressens-tu aussi l’amour dans ta poitrine ? »
5. L’ange dit : « Oh ! certes, car mon corps spirituel est comme la sagesse divine, et ma vie est l’éternel amour du Seigneur Dieu. Et puisque ma vie est pur amour, je dois bien ressentir l’amour puisque ma vie même n’est que du plus pur amour.
6. Comment peux-tu, toi qui es un homme si sage, me poser une pareille question ! Regarde, ce que Dieu le Seigneur est en Lui-même de toute éternité et demeurera, nous devons aussi l’être, parce que nous procédons entièrement de Lui et que nous sommes totalement en Lui, comme les rayons du soleil sont semblables au soleil. S’il en est ainsi, à quoi bon une pareille question ? »
7. Cyrénius dit : « Oui, oui, c’est parfaitement juste, et je le savais sans tes explications, mais je devais te le demander pour entendre le son de ta voix, maintenant nous sommes quittes, tu peux regagner ta place ! »
8. L’ange dit : « Ce n’est pas à toi de me l’ordonner, mais au Seigneur uniquement ! »
9. Cyrénius : « Ami, il me semble qu’avec ta beauté, ta sagesse et ton amour, tu parles avec hauteur ! »
10. L’ange : « Oh ! nullement, mais aucun ordre ne peut ni ne doit m’être donné par un mortel; car je suis moi-même un seigneur et je ne reçois d’ordre de personne, bien que mon être soit entièrement issu de Dieu, je suis un être parfaitement autonome ! De plus, je n’ai rien à craindre comme les mortels de cette terre, j’ai une force et une puissance dont tu n’as aucune idée, mais si tu veux la connaître de plus près, demande au capitaine Jules et à mon élève Jarah ainsi qu’aux disciples du Seigneur, ils sauront que te répondre ! »
11. Cyrénius : « Seigneur, dis-lui de retourner à sa place, sinon je vais réellement commencer à le craindre ; je ne voudrais pas avoir affaire à lui ! Il devient de plus en plus insolent et, malgré toute sa beauté, il est vraiment intraitable. »
12. Je dis à l’ange : « Eh bien, retourne à ta place ! » Et l’ange M’obéit aussitôt et regagna sa place. Cyrénius en fut très heureux, car il commençait à craindre l’ange.
13. Là-dessus, Jean et Matthieu Me demandent s’ils doivent écrire tout cela.
14. Je leur dis : « Vous pouvez le faire pour vous, mais le peuple n’en a pas besoin ! C’est deux mille ans trop tôt pour le comprendre. Il ne faut pas jeter des perles aux pourceaux qui ne savent pas distinguer la nourriture de la fiente. Mais vous pouvez le noter pour vous et les vôtres. »
15. Et les deux disciples s’y mettent en utilisant des signes appropriés pour distinguer cela de ce qu’ils ont écrit sur Mon ordre en caractères hébraïques. GEJ2 CH218 GEJ2.pdf (retour-du-christ.fr)