De l’avenir des États d’Europe et d’Amérique

1. Et il en est ainsi à présent dans cette Italie encore ignorante naguère ! Il en est ainsi depuis bien des années dans le royaume allemand, et il en fut de même en Angleterre, et en Amérique du Nord, purifiée en ce moment même par de durs combats de toutes les tendances contraires à Ma doctrine première.

Là aussi, on dit souvent : « Seigneur, comment peux-Tu laisser les Confédérés, qui veulent conserver l’esclavage, livrer de tels combats aux Unionistes, dont les idées sont fort humaines (*) ? »

2. Et Je vous réponds que les Confédérés n’ont pas autant de vices qu’il y paraît, et que toute la vertu n’est pas chez les Unionistes ; ainsi, les deux parties se cherchent la paille et la poutre dans l’œil, et chacune balaie devant la porte de l’autre, ce qui n’est pas conforme à Ma doctrine.

(*) La guerre de Sécession opposera de 1861 à 1865 les États du Sud des États-Unis, dit États confédérés depuis le 8 février 1861, aux États de l’Union (N.d.E.A.)

3. Mais, quand l’une et l’autre partie auront débarrassé leurs yeux des pailles et des poutres et balayé les ordures devant leur seuil, elles ne tarderont guère à s’entendre et à se réconcilier.

4. De tels désaccords, les grands comme les petits – et tant entre les peuples qu’entre les personnes -, résultent toujours de la non-observance de Ma doctrine, qui veut que nul ne dise à son voisin : « Viens que je retire cette écharde de ton œil ! », afin d’éviter que le voisin ne réponde : « Qu’as-tu à te soucier de l’écharde que j’ai dans l’œil, quand je vois une poutre entière dans le tien ? Nettoie d’abord ton œil, et tu pourras ensuite m’aider à nettoyer le mien ! »

5. Ces conflits ont été fort nombreux, et ils existeront encore chaque fois que les hommes n’embrasseront pas activement Ma très pure doctrine.

6. Cela ne prendra plus guère de temps en Amérique [du Nord]. Mais un grand jugement punitif frappera bientôt l’Amérique du Sud, où Babylone reste, plus présente que partout au monde ; car il faut que Babel devienne partout une nouvelle Jérusalem, et les porcs des païens de Gadara doivent périr dans le tombeau de leurs ténèbres.

7. Je crois t’en avoir bien assez dit à présent par cette grande note sur notre temps, et tous ceux qui savent compter sur leurs doigts reconnaîtront sans peine qu’il faut qu’il en soit ainsi, ce qui doit bientôt s’ensuivre, et pour quelle raison.

8. Mais ne Me demande pas l’année, le jour ni l’heure, parce que tout est déjà là au vu de chacun, et chacun peut prévoir à coup sûr la fin prochaine de la nuit lorsqu’il voit à l’horizon les petits nuages illuminés par le soleil.

9. Que ceux qui ont quelque pouvoir essaient seulement d’empêcher l’herbe, les plantes, les buissons et les arbres de se remettre à croître, à bourgeonner, à verdir et à fleurir au printemps, qu’ils essaient de commander aux vents et d’assigner une direction à la foudre, et ils se rendront bien vite compte de leur bêtise et de leur impuissance.

10. Ce que Je veux et décide arrive aussi sûrement que le soleil doit se lever chaque matin et se coucher chaque soir. Je n’ai sans doute pas besoin de t’en dire davantage, bien que Je voie encore dans ton âme une question qui concerne la France, et ce que fera cet empire, aujourd’hui très puissant dans le monde, devant le rayonnement universel de Ma lumière.

Et Je te le dis : il ne saurait aller contre Ma volonté ! GEJ10 CH29 Chapitre premier (retour-du-christ.fr)

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