De l’indignité du peuple (Matthieu 13, 58)

7. Cyrénius dit : « Il m’est infiniment douloureux de ne pouvoir rester ici plus d’une journée, à cause de mes lourdes fonctions, mais, Seigneur, si je puis faire quoi que ce soit pour Toi auprès de ce peuple ignominieusement incrédule, dis-le-moi, demande-le-moi et je me mettrai aussitôt à la tâche. Si tu le veux, je ferai fouetter toute la ville ! »

8. Je dis : « Laissons tout cela ! Ils sont assez fouettés et punis de ne pas croire en Moi, car leur incrédulité leur sera un juge sans pitié auquel il ne seront jamais en mesure de pouvoir répondre.

En vérité, Je te le dis, la prostituée, les voleurs et les adultères entreront plus facilement dans le royaume des cieux que ces boucs incrédules et ces têtes de bûche !

Oh! Je te le dis, Je le sais par trop, ces boucs et ces têtes de bûche ne sont pas aussi incrédules qu’ils en ont l’air. Ils ne veulent pas croire pour pouvoir pécher plus librement. S’ils acceptaient Mon enseignement prouvé par tous les signes que Je leur donne, ils accéderaient à une conscience qui les empêcherait de faire et de commettre le mal.

C’est pourquoi ils préfèrent ne pas croire et refusent toute vérité, si tangible soit-elle, afin de pouvoir faire librement ce que leurs mauvais instincts leur dictent. Ami, il y aurait beaucoup de choses à dire, mais il vaut mieux se taire !

Laissons-les donc comme ils sont, car ce qui appartient une fois au diable est bien difficile à rendre divin par les voies ordinaires ! GEJ2 C25

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