1. (Le Seigneur 🙂 « Je te le dis : vivez seulement cinquante années dans la juste ordonnance divine, et vous n’aurez plus jamais à voir, à connaître ou à sentir aucune calamité !
2. Je vous le dis : toutes les calamités, les épidémies, les maladies de toute sorte, le mauvais temps, les années maigres et stériles, les grêles dévastatrices, les inondations qui emportent tout, les ouragans, les grandes tempêtes, les invasions de sauterelles et bien d’autres catastrophes ne sont que le résultat des agissements déréglés des hommes !
3. Si les hommes vivaient autant que possible dans l’ordonnance qui leur a été fixée, ils n’auraient pas à subir tout cela. Les années se succéderaient comme les perles d’un collier, chacune aussi fertile que la précédente. La partie habitable de la terre ne souffrirait jamais ni d’un trop grand froid, ni d’une trop grande chaleur.
Mais comme les hommes sont tellement habiles et supérieurement intelligents qu’ils décident d’eux-mêmes toutes sortes de choses qui dépassent de loin leurs besoins, lorsqu’ils entreprennent sur la terre de trop grandes constructions et des améliorations exagérées,
rasant des montagnes entières pour faire passer des armées, lorsqu’ils détruisent des centaines de milliers d’arpents des plus belles forêts, lorsque, pour l’amour de l’or et de l’argent, ils creusent de profonds trous dans les montagnes,
lorsque enfin ils vivent eux-mêmes dans la discorde permanente alors qu’ils sont constamment entourés de la grande foule des intelligents esprits de la nature, de qui dépend tout le temps qu’il fait sur terre ainsi que la pureté et la salubrité de l’air, des eaux et du sol — faut-il s’étonner si cette terre est de plus en plus affligée par des maux sans nombre et de toute espèce ?!
4. Des hommes avares et cupides mettent à leurs granges des cadenas et des verrous et font encore garder sévèrement leurs trésors et leurs richesses qui vont bien au-delà de tout superflu, et malheur à qui s’en approcherait sans autorisation ! En vérité, celui-là serait traité aussitôt de la plus rude manière !
5. Je ne veux pas dire par là que l’on ne doive pas protéger un bien durement gagné ; Je ne parle ici que du superflu devenu énorme et parfaitement inutile.
Ne serait-il pas facile de construire des granges qui resteraient ouvertes aux pauvres et aux faibles, fût-ce sous la surveillance d’un dispensateur avisé, afin qu’aucun pauvre ne prenne davantage que ce qu’il lui faut pour se nourrir ? Si l’avidité et l’avarice disparaissaient ainsi de la surface de la terre, aussitôt — écoutez-Moi bien ! — s’enfuiraient également toutes les années maigres.
6. Tu demandes comment ce serait possible. Et Je te réponds : le plus naturellement du monde ! Lorsqu’on connaît tant soit peu le fonctionnement d’ensemble de la nature, non seulement on comprend cela très vite, mais on peut véritablement le toucher du doigt !
7. Voyez devant nous cette plante bienfaisante, et un peu plus loin cette plante vénéneuse extrêmement néfaste. Toutes deux ne se nourrissent-elles pas absolument de la même eau, du même air, de la même lumière et de la même chaleur ? Pourtant, celle-ci est emplie d’une substance salutaire, et celle-là du poison le plus mortel !
8. Pourquoi donc en est-il ainsi ? Parce que la plante bienfaisante, grâce à la bonne ordonnance de sa nature intérieure, se concilie tous les esprits vitaux naturels qui l’entourent et que ceux-ci à leur tour s’empressent auprès d’elle, de l’extérieur comme de l’intérieur, en toute paix et amitié, et la nourrissent de telle sorte que tout dans la plante devient salutaire et qu’à la lumière du soleil, ses émanations et les esprits naturels qui l’entourent exercent, même de loin, l’influence la plus salutaire sur les hommes et sur de nombreux animaux.
9. Mais avec la plante vénéneuse que voilà, qui renferme en elle une nature profondément égoïste, farouche et coléreuse, les mêmes esprits de la nature affectés par ce tempérament, sont totalement transformés ; comme ils se prèssent également autour de la plante pour la nourrir, toute leur nature devient homogène à celle de la plante.
Et l’environnement de celle-ci comme ses émanations sont empoisonnés et néfastes à la santé de l’homme, et, avec leurs narines sensibles, les animaux ne s’en approchent point. » GEJ4 CH144 GEJ4.pdf (retour-du-christ.fr)

