Des ornements d’or et de pierres précieuses des souverains

1. (Le Seigneur 🙂 « D’autres corps pourraient avoir ces mêmes propriétés et cet effet si l’on pouvait les amener à un poli parfait ; mais comme cela est difficilement réalisable sur les autres corps, à cause de leur dureté insuffisante, seuls peuvent servir le diamant et le rubis.

Les anciens Egyptiens le savaient fort bien, qui utilisaient à cet effet les deux mêmes sortes de pierres. C’est pourquoi les anciens sages et pharaons portaient toujours ces pierres sur la poitrine ainsi que sur la tête, dans un diadème d’or.

2. Ainsi, en ce temps-là, le peuple considérait toujours comme un patriarche et un sage celui qui portait de telles pierres. Aussi la parure royale avait-elle alors une vraie et authentique raison d’être.

Mais elle n’est plus aujourd’hui que l’enseigne frivole où s’affiche la richesse terrestre, l’orgueil, mais aussi le goût du faste, l’égoïsme et, plus condamnable que tout, le désir de pouvoir. Les empereurs, rois, princes et généraux sont certes encore ornés des anciens insignes de la sagesse ; mais qu’est devenue leur ancienne et vraie raison d’être ?! —

Aussi ce qui était autrefois, chez les Anciens, une vertu cardinale, est-il devenu aujourd’hui le plus grand des vices !

3. Dans les temps anciens, régner était une grande vertu : tout d’abord, il n’y avait jamais, dans un pays, pléthore d’hommes vraiment sages et expérimentés, et celui à qui l’on confiait la charge de diriger le peuple tout entier ne ménageait pas sa peine, devant sans cesse instruire et conseiller des milliers de gens !

4. On ne se battait pas pour une telle position. Convaincu de la nécessité d’être dirigé par un homme sage, le peuple lui bâtissait une splendide demeure dont les salles s’ornaient d’une quantité de pierres précieuses, d’or, de perles et de coquillages rares, il pourvoyait son chef de tout ce dont il avait besoin pour mener une vie agréable, et chaque parole de sa bouche était une loi.

Aujourd’hui encore, le grand respect dont jouissent les souverains se fonde là-dessus, mais avec une différence considérable :

5. Autrefois, le souverain n’avait besoin d’aucune arme ; sa parole était tout. Ce qu’il conseillait ou demandait, tous unissaient leurs forces pour l’accomplir, et cela avec beaucoup d’amour et de joie.

Celui qui trouvait quelque trésor ou bien qui fabriquait une chose particulièrement belle l’apportait au chef de son peuple.

Car chez les Anciens, on avait la sage habitude de penser ceci : “II faut donner au souverain tout ce qui peut contribuer à accroître sa sagesse ; car c’est la sagesse du souverain qui fait régner l’ordre et le bonheur dans le peuple !”

6. Aujourd’hui, tout cela a disparu, et l’humanité a remplacé l’ancienne vertu par le pire des péchés. Où sont les patriarches ? Ô Babel, grande prostituée du monde, tu as empoisonné la terre !

Mais Je suis venu à présent pour délivrer les hommes du péché originel, pour jeter la malédiction sur tous les précieux trésors de la terre et bénir les hommes de bonne volonté.

7. Désormais, Ma parole sera pour les hommes la première des pierres précieuses, Ma doctrine l’or véritable et le plus pur, et un vrai palais et un temple vivant le cœur de tout homme qui sera empli du pur amour envers Dieu, et de là envers son prochain, et celui dont le cœur sera le plus rempli d’amour, celui-là sera un vrai roi dans Mon royaume !

8. Aussi, nul métal sonnant et nul diamant poli ne couronnera plus votre vie, mais seulement Ma parole et vos actes conformes à cette parole ! Car aucune matière n’aura plus désormais de valeur dans vos cœurs, mais uniquement Ma parole et l’action librement décidée selon Ma parole.

9. Les empereurs et les rois doivent certes encore se parer des anciens ornements ; mais s’ils veulent être sages et puissants, ils ne doivent attacher de valeur qu’à Ma parole, et non à ces ornements ! Et ceux qui ne le feront point seront bientôt assiégés par une multitude d’ennemis !

10. L’on peut cependant attacher une valeur aux pierres précieuses et à l’or, mais il faut le faire à cause des propriétés particulières qui tiennent à leur nature, et qui sont une réalité, et non à cause de leur valeur imaginaire de ce monde, qui est un 151 mensonge !

11. Si un prince faisait entièrement plaquer sa chambre d’or nu et parfaitement poli afin de pouvoir ainsi, par l’influence des plus purs esprits de la nature se rassemblant en nombre toujours plus grand auprès de l’or dont la surface brillante fait naître la lumière, entrer dans un état de clairvoyance prophétique grâce auquel il pourrait voir, dans les difficiles affaires de son gouvernement, bien des choses que, sans cela, même le plus malin des espions ne saurait lui rapporter, ce prince ferait bien ; car il est tout à fait certain que l’or pur a un tel effet, et c’est bien là la seule et unique valeur de ce métal.

12. Mais, bien sûr, il ne faut procéder à un tel aménagement que si l’on en connaît la vraie raison intelligente, et non par simple ouï-dire, donc pure superstition ; car Dieu a donné l’entendement aux hommes pour qu’ils examinent toutes les choses et en reconnaissent la vraie raison d’être, avant de conserver ce qui est bon et utile avec les meilleures intentions envers tous et chacun. Celui qui agit ainsi fait bien selon Mon ordonnance, et ne se fourvoiera jamais dans aucun des domaines de son activité.

13. Mais si un homme, fort seulement de ce qu’il en a entendu dire et d’une croyance aveugle qui n’est en vérité que de la superstition, tombe sur une telle installation et en ressent plus ou moins les effets, mais sans connaître leur origine ni la manière dont ils agissent naturellement,

et sans en mesurer l’étendue ni les limites nécessaires, un tel homme, qui peut fort bien, de par sa constitution originelle, être réceptif à de telles influences subtiles, aura tôt fait de considérer ses fantasmes matériels et ses folles inventions de toute espèce comme des impressions reçues d’esprits naturels,

grâce à quoi il pourra devenir un faux prophète de la pire espèce et faire beaucoup de mal, surtout s’il est déjà un prince puissant et dispose donc de la force ; car alors, mille égarements de la pire espèce deviennent possibles. » GEJ5 CH87 untitled (retour-du-christ.fr)

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