Différence entre les prophètes et le Seigneur.

1. Tandis qu’Ebahl, en qui la lumière se fait peu à peu, cherche à comprendre, le capitaine revient et raconte avec joie et émerveillement comment il a trouvé son camp en parfait ordre et comment ses sous-officiers ont été surpris de le voir revenir pour la seconde fois pour demander si tout était en ordre, alors qu’il était déjà venu lui-même mettre tout en ordre une demi-heure auparavant !

Le capitaine raconte s’en être tiré en prétextant une petite inspection, ce qui avait mis fin aux questions de tout le monde.

2. Mais il Me demande avec la plus extrême insistance quel a pu être ce double qui a su si bien exécuter son travail à sa place. 3. Je lui dis : « Je t’avais dit que toutes les puissances du ciel et de la terre sont à Mes ordres à tout instant et tu ne voulais pas le croire.

Maintenant, J’espère que tu croiras que Je n’ai éternellement rien à craindre de la mort, et que Je suis aussi un Seigneur qui a quelque chose à dire et à ordonner. »

4. Le capitaine dit : « Oui, Maître et Seigneur, tu dois être un Dieu, et notre théogonie romaine ne me paraît plus si fabuleuse que cela !

J’ai maintenant en toi la ferme conviction que de temps à autre un dieu quitte son ciel pour se montrer sous divers aspects à ses fils mortels et pour les combler de toutes sortes de trésors spirituels et matériels, afin que les mortels, qui autrement cultiveraient habituellement une terre désertique, aient aussi une résidence pour les dieux immortels. Ai-je raison ou pas ? »

5. Je dis : « Ce n’est qu’une légende creuse, agréable à l’oreille des païens, mais qui ne contient pas la moindre étincelle de vérité, telle que tu la conçois.

6. Si pour toi le mot “terre” signifiait connaissance et volonté des hommes tu aurais raison de quelque manière, mais des dieux qui n’existent nulle part n’ont jamais pu mettre le pied sur le sol de cette terre !

Les hommes par lesquels l’esprit de Dieu a pu s’adresser aux habitants de cette terre et par la volonté desquels des miracles ont pu être accomplis, n’étaient pas des dieux, ils étaient des hommes comme toi et ils sont morts selon la chair, mais évidemment pas selon l’âme et l’esprit.

7. Mais en Moi pour la première fois l’Esprit de Dieu foule cette terre ! C’est ce même esprit que tous nos pères, tous les sages et tous les prophètes ont prophétisé dans leurs visions. »

8. Tandis que Je parlais ainsi au capitaine étonné, un serviteur entre et annonça qu’une foule de malades attendait dehors que Je leur vienne en aide.

9. Je dis au serviteur : « Va leur dire de rentrer chez eux en paix. »

10. Et le serviteur sortit en hâte et ne fut pas peu surpris de voir que tous ceux qui peu avant geignaient à la porte, louaient Dieu maintenant et s’entretenaient gaiement entre eux.

Il leur transmit les paroles que Je lui avais dictées, et tous ces gens qui étaient maintenant guéris s’en retournèrent chez eux.

11. Il en fut ensuite question pendant près de deux heures ; comme lors de la guérison précédente, on parla de l’esprit qui avait été à nouveau agissant. Nous prîmes du pain et du vin pendant cet entretien, et nous allâmes ensuite nous reposer. GEJ2 CH109 GEJ2.pdf (retour-du-christ.fr)

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