1. (Le Seigneur 🙂 « Mais comment une telle chose peut-elle s’hériter ? Demandera-t-on. Oh ! Très facilement, notamment dans la constitution organique de l’âme, car ce qu’elle acquiert une fois lui reste des millénaires si ce n’est pas remis en ordre par l’esprit. Voyez le type d’un peuple.
Si je vous décris aujourd’hui la figure de son ancêtre, vous reconnaîtrez bien vite la ressemblance commune avec lui de tous ses descendants !
Si l’ancêtre était un homme doux et bon ainsi que sa femme, à peu d’exceptions près, tous ses descendants forment un peuple plus doux et meilleur que si l’ancêtre était un homme colérique, fier et vindicatif.
2. Si le trait physique ou moral d’un ancêtre est reconnaissable chez tous ses descendants des millénaires après, à combien plus forte raison l’est aussi un trait du premier homme de cette terre chez tous ses descendants,
et comme son âme était au commencement beaucoup plus sensible et nécessairement beaucoup plus réceptive que les âmes de ses descendants qui, elles, reçoivent dès leur conception la marque de leur ancêtre inscrite dans la semence de vie, une marque qui ne peut plus être évitée et même détruite par les voies naturelles.
Ce genre de cicatrice malheureusement défigure l’âme, c’est pourquoi Dieu a mis tout en œuvre par la suite pour que toute âme quelle qu’elle soit puisse par elle-même effacer à jamais cette mauvaise cicatrice. Hélas, jusqu’ici la chose n’a guère réussi et J’ai dû venir Moi-Même sur cette terre pour extirper cette vieille cicatrice affreuse.
3. Et Je l’extirperai, mais cela n’ira pas sans de nombreuses blessures faites à ma chair et vous ne pourrez le comprendre que lorsque cela arrivera et le Saint-Esprit de toute vérité vous guidera alors en toute sagesse.
4. Vous avez aussi lu dans Moïse comment Jéhovah maudit la terre et comment l’homme dut alors gagner son pain à la sueur de son front sur cette terre couverte d’épines et de chardons.
5. Voyez-vous, si vous vouliez comprendre matériellement selon le sens extérieur des mots, vous seriez parfaitement en droit d’accuser Dieu d’incohérence.
Mais comme cette sentence n’est à prendre qu’au sens spirituel, cette accusation tombe d’elle-même et l’homme n’a plus qu’à s’en prendre à lui-même si sa condition s’est dégradée, de même que les intempéries qui causent de mauvaises récoltes ne dépendent pas que de la volonté de Dieu, mais aussi de celle des hommes.
6. Lorsqu’une âme est parfaitement consciente d’elle-même et qu’elle est au point de pouvoir utiliser sa raison pour voir et reconnaître en elle-même l’ordonnance divine, il faut qu’elle devienne autonome et s’affermisse,
mais selon l’ordonnance divine qu’elle reconnaît exister en elle. Mais si elle néglige un aspect quelconque ou agit même contrairement à cette ordonnance divine, elle se fait à elle-même sur ce point un tort dont elle ne se remettra jamais d’elle-même,
parce que toute son activité deviendra plus ou moins désordonnée et finira par engendrer des faiblesses morales telles que l’aveuglement, la bêtise, l’incompréhension, la faiblesse d’esprit, la crainte, le manque de courage, la tristesse, la peur, la colère, la fureur et enfin le désespoir même.
7. Voilà les épines, les chardons qui vont croître sur la terre, c’est-à-dire que les capacités de l’intelligence seront amoindries, étouffées comme les branches d’un arbre étouffées par le lierre et le lichen.
8. La “malédiction de Dieu” représente seulement la compréhension révélée à l’âme qu’elle a causé sa propre perte en allant à l’encontre de l’ordre divin, et que, par sa propre faute, elle devra désormais gagner son pain à la sueur de son front !
9. De même, la “sueur de son front” est la marque de l’inquiétude qu’elle a provoquée elle-même en jouissant de la pomme mosaïque, alors qu’elle pouvait si facilement l’éviter. » GEJ2 CH225 GEJ2.pdf (retour-du-christ.fr)

