La formation de l’esprit face à la loi.

1. « Si l’homme, sans distinction de sexe, de couleur de peau ni d’état social, a été créé par Dieu dans ce but très élevé, ce que tu comprendras certainement, aucune loi contraignante ne peut être imposée à sa dimension spirituelle, s’il doit devenir ce à quoi Dieu l’a destiné ;

ainsi toute loi ne doit être donnée que sous forme de précepte, et le châtiment qui doit améliorer l’âme n’est infligeable qu’à ceux qui s’opposent avec malveillance à cette loi qui doit les rendre libres.

Ce châtiment ne doit en aucun cas être arbitraire, il doit apparaître comme la conséquence inévitable de toute infraction à l’ordre public.

 C’est ainsi que l’esprit humain parviendra à une pensée autonome et qu’il fera sienne la loi donnée, tandis qu’une punition arbitraire endurcit toujours le cœur, remplit l’âme d’amertume

et fait ainsi de l’homme un diable dont la soif de vengeance, si elle ne s’étanche pas dans cette vie-ci, éclatera d’une façon inouïe dans l’autre, ce qui doit lui être accordé, sans quoi, dans l’enfer de son propre cœur, il ne pourrait plus jamais s’amender.

2. Le législateur et le juge ne doivent jamais oublier qu’il est impossible de mettre à mort l’esprit de l’homme, qu’il soit bon ou mauvais !

Tu peux t’en défendre et le pourchasser tant que tu le vois aller et venir sur cette terre, mais dès qu’il n’est plus en vie, il a la possibilité de s’approcher de toi de mille manières pour te nuire à chaque pas et à chaque geste, sans que tu puisses le voir ou le sentir. Dis-Moi alors avec quelle arme tu l’affronteras !

3. Vois-tu, Je te le dis, c’est à de tels esprits que tu dois le grand malheur qui sans Moi t’aurait abattu, car tu t’es fait des ennemis implacables en appliquant trop rigoureusement la loi romaine.

Laisse-toi guider en tout par l’enseignement que Je te donne et qui porte ses fruits, et tu deviendras toi-même un bon ouvrier dans la vigne du Seigneur.

Tu ne manques ni de pouvoir ni de moyens, ni de bonne volonté, et quant à ce qui te manque, tu viens de le recevoir de Moi ! Applique-le fidèlement et tu ne manqueras pas d’en recueillir les fruits bénéfiques.

 4. Cyrénius, très ému par la sagesse pratique de l’enseignement que Je lui donnais, dit : « Ô Toi, mon ami très saint, très grand maître et Dieu de mon cœur, j’y vois enfin clair à présent : mille et mille circonstances de mon existence me reviennent maintenant,

et je vois qu’avec ma bonne volonté et mon honnêteté, j’ai agi et péché davantage contre l’ordre de Dieu que tous ceux que j’ai jugés implacablement au nom de la loi ! Qui pourra devant Toi réparer de telles offenses, ô Seigneur ? »

5. Je dis : « Ami, sois tranquille, en Dieu, rien n’est impossible, et J’ai déjà tout arrangé pour toi, sinon tu ne serais pas auprès de Moi ! » GEJ2 CH30 *GEJ2.pdf (retour-du-christ.fr)

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