La profusion des sentiments sexuels de l’homme

(Lémec:)  “L’homme ressent en lui le besoin d’avoir non seulement une, mais plusieurs femmes ; et ce sentiment-là est insatiable. Car s’il possède déjà deux ou trois femmes qui lui plaisent, ou même davantage, et arrive dans un endroit où se trouvent une centaine d’autres beautés, vois, il éprouve un violent désir de se les approprier !

 Mais vu que l’homme n’est pas son propre créateur et que c’est Toi qui l’es, pourquoi cet instinct se trouve-t-il en lui, lequel n’est pas conforme à Ton ordre ? L’être humain n’a pourtant pas pu se donner une tendance aussi dangereuse à lui-même ?”

 Le Seigneur répondit : “Vois, la richesse des sensations peut se comparer à celle de la puissance de procréation.

 Le sentiment qui se manifeste en tant que puissante impulsion ou instinct dans le cœur humain est également une riche capacité de procréation, – toutefois seulement en esprit.

 Mais si l’homme est concupiscent et disperse sa semence partout où il va, dis-Moi, est-ce qu’un être pareil, affaibli jusqu’à la moelle, pourra engendrer un bon fruit, même d’une femme féconde, avec des moyens de procréation dont il a abusé ?

 Vois : il en sera incapable ! Car le moût ne produit plus aucun jus spirituel.

 Il en va de même avec la richesse des sensations : que l’homme concentre ses sensations dans son cœur et les tourne ensuite vers Moi ;

et lorsqu’il aura atteint la juste maturité de ses forces, il trouvera en Moi, l’Origine de toutes choses, et par conséquent également de toutes les plus belles femmes, l’équivalent absolu et le plus satisfaisant qui soit ; grâce à ce sentiment plein de force, il pourra aimer sa femme dans une juste mesure et n’ira pas convoiter celle de son voisin.

Mais il faut que tu saches ceci : dans ce monde, tout ce qui se trouve dans l’être humain n’est qu’un placement en vue d’un but infiniment élevé et éternel ; c’est pourquoi, il ne doit pas faire un usage insensé des forces dont il a pris conscience en lui, et il lui faut attendre leur maturité pour s’en servir.

 Tout comme les fruits de la terre ne mûrissent qu’à la lumière du soleil, les forces spirituelles de l’homme ne parviennent à maturité qu’à Ma lumière.

 C’est la raison pour laquelle chaque être humain devrait diriger ses forces vers Moi ; ainsi, il deviendra un être parfaitement mûr et puissant, conformément à Mon ordre. Toutefois, celui qui ne le fait pas est lui-même responsable de sa mort. Comprends-tu ces paroles ?”

(La Maison de Dieu, Vol III, Chap.64, 9-18)

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