La relation de l’homme terrestre avec le Père céleste.

1. Cyrénius comprend, il est saisi d’une vénération profonde et dit : « Amis et serviteurs du Seigneur, je sais maintenant qui est le Seigneur et qui je suis ! Je ne suis absolument rien, et Il est la totalité infinie ! Mais je ne comprends pas notre hardiesse à Lui parler sur pied d’égalité, comme si de rien n’était ! »

2. Les anges disent : « C’est Lui qui le veut ainsi, car les enfants ont de toute éternité le droit de parler avec le Père comme le désire leur cœur. Ne posez donc pas de questions oiseuses.

Que tu sois un être humain ne tient pas à toi, mais seulement à Celui qui t’a créé comme tu es sans avoir eu besoin d’autres conseils que de Lui-Même. Et à qui d’autre qu’à Lui-Même aurait-il pu demander conseil, puisqu’avant Lui il n’y avait aucun être dans tout l’infini ?

3. Si tu parles avec Lui comme avec tes semblables tu fais bien, car Dieu n’a personne d’autre à qui parler qu’à Lui-Même.

Mais Ses créatures, qui sont issues de Lui, sont faites avec la liberté de pouvoir parler avec Dieu comme Dieu parle d’homme à homme avec Ses créatures.

Il est dans l’ordre des choses que tu puisses parler ainsi avec Lui. Car la créature est digne de son créateur et le Créateur est digne de sa créature.

 4. Chaque créature est le témoin de la toute-puissance, de la sagesse et de l’amour de Dieu, et sans Sa puissance, aucun esprit, si fort soit-il, n’est capable de créer quoi que ce soit, Dieu seul le peut.

Mais comme toute créature est le témoin de la sagesse et de l’amour de Dieu, comment ne serait-elle pas digne de son Créateur ? Comprends-tu ? »

5. Cyrénius dit : « Ô, vous, sages, infiniment sages serviteurs du Dieu tout-puissant, que votre enseignement est clair et compréhensible. Oui, c’est cela !

L’homme n’a pas à avoir honte de ce qu’il est, car il est le plus authentique chef-d’œuvre du Créateur s’il vit selon la volonté divine librement reconnue.

Mais lorsque l’homme agit à l’encontre de la volonté divine, il se gâche lui-même et ne peut plus correspondre à ce qu’il était originellement et à ce qu’il peut et doit être.

 6. Donc le péché ne peut être qu’un acte commis contre l’ordonnance divine originelle, acte par lequel l’homme gâche en lui-même sa nature créatrice semblable à Dieu et se rend ainsi indigne d’être une créature du Maître éternel et tout puissant ! »

7. Les anges disent : « Tu as tout à fait raison ! Il est vrai que tout homme demeure un chef d’œuvre digne de son Créateur dans la mesure où, par sa forme, ses aptitudes, ses capacités et sa vivante liberté, il est en quelque sorte la pure machine à travers laquelle l’esprit peut vivre et s’exprimer librement.

8. Mais, parce que l’éducation morale est nécessaire à son cœur et à son âme, il peut aussi tomber dans une abomination infernale et commettre ainsi le plus grand péché,

parce qu’il dégrade en lui-même l’œuvre divine la plus haute, la rendant pitoyable et indigne de Dieu, à qui il faudra grande peine et patience incalculable pour que cette œuvre gâchée redevienne un chef-d’œuvre.

9. À cause du nombre incalculable d’œuvres gâchées par elles-mêmes, le Maître est venu cette fois Lui-même en ce monde, pour rétablir pour toujours ces œuvres qui se sont corrompues elles-mêmes. Mais il y aura toujours des œuvres qui voudront se corrompre.

C’est pourquoi Il prendra sur cette terre une nouvelle disposition qui permettra à toutes ces œuvres corrompues de se rétablir par elles-mêmes. Celui qui refusera de faire librement usage de cette disposition, et dont la volonté ne voudra jamais changer, restera éternellement corrompu. Comprends-tu ? »

10. Cyrénius dit : « Je comprends parfaitement, et je pense qu’il faudra établir des lois rigoureuses pour que cette disposition soit pleinement utilisée ! »

11. Les anges disent : « Cela sera fait, mais l’humanité en tiendra bien peu compte, car seul compte ce que l’homme fait librement par lui-même. Tout le reste ne peut que lui nuire.

12. Si le perfectionnement de l’homme devait dépendre d’une quelconque contrainte, qu’elle soit intérieure ou extérieure, nous aurions bien le pouvoir de contraindre et de lier les êtres humains, qui ne seraient donc plus en mesure de contrevenir à ces lois.

Mais de ces hommes que Dieu a voulu parfaitement libres et semblables à Lui, nous ne ferions que des machines muettes incapables de faire usage de leurs libres facultés.

13. Ainsi tu peux voir clairement que rien ne se fera jamais dans la contrainte, mais uniquement par l’enseignement authentique et par la libre reconnaissance de cet enseignement qui éclaire la vie de celui qui veut marcher et agir selon l’ordonnance divine. Comprends-tu ? » GEJ2 CH58 GEJ2.pdf (retour-du-christ.fr)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *