Le médecin reçoit du Seigneur la force de guérir les malades par l’imposition des mains

1. Là-dessus, nous regagnâmes la maison de Jored, où un très bon repas nous attendait dans la pièce que l’on sait, ainsi que les disciples, qui n’étaient pas sortis ce matin-là.

Prenant place à la table, nous mangeâmes et bûmes. Le repas consistait en poissons, pain d’épices et viande d’agneau, et le vin, qui était excellent, venait de Rome.

 On nous servit aussi du vin de Grèce, et spécialement de Chypre, ainsi que du pain blanc de froment et du beurre, ce que les Juifs grecs apprécièrent particulièrement. Nous demeurâmes à table près de deux heures, au cours desquelles on parla beaucoup, mais surtout de diverses questions d’agriculture.

2. Ce n’est qu’après le repas que Mon disciple Jean exposa à toutes les personnes des deux sexes qui demeuraient dans cette maison Ma doctrine de l’amour de Dieu et du prochain.

3. Après cet exposé, tous Me promirent d’observer strictement cette doctrine et de s’y conformer dans leurs actes, et Je leur dis : « Croyez-le et faites-le, et bientôt, vous parviendrez vous aussi sans peine à la maîtrise de la vie ! »

4. Alors, Je leur imposai les mains à tous et les fortifiai dans leur bonne résolution.

5. Cependant, le médecin ajoutait : « Ô Maître, je suis désormais le seul médecin de cet endroit où il y a toujours quantité de malades, de même que dans ses vastes alentours !

Puisque rien ne T’est impossible, ne pourrais-Tu me conférer un peu de Ta force de guérison miraculeuse, afin que je m’en serve auprès de mes malades, particulièrement les pauvres, qui n’ont pas de quoi payer des remèdes coûteux ? »

6. Je dis : « Mon nom est Jésus ; impose les mains aux malades en ce Nom, et ils iront mieux, si cela est utile au salut de leur âme ! Quant aux riches, donne-leur tes remèdes comme avant ; car Je ne te confère cette force que pour les pauvres. »

7. Quand J’eus dit cela au médecin, il Me remercia et partit aussitôt voir quelques malades pauvres qu’il avait, et qu’il voulait soulager tout de suite. Et il les soulagea, puisqu’à l’instant même où il leur imposa les mains en Mon nom, chacun d’eux alla mieux.

Au bout d’une heure, il vint Me remercier encore une fois de la force que Je lui avais accordée, et nous conta l’émerveillement de ceux qui avaient été guéris, alors qu’ils étaient en proie à toutes sortes de maux.

8. (Le médecin 🙂 « Ils ne pouvaient comprendre comment, par une simple imposition des mains, ils se trouvaient soudain en meilleure santé qu’ils ne l’avaient jamais été, alors qu’aucune médecine n’avait pu les guérir jusqu’ici.

Ils m’ont demandé comment j’avais découvert tout à coup cette méthode de guérison parfaitement inouïe, et pourquoi je ne l’avais pas employée plus tôt. Je leur ai répondu : “Cette méthode de guérison vient tout juste de m’être révélée par un grand guérisseur étranger, et si je guéris ainsi les malades, c’est uniquement parce que j’invoque Son nom, et qu’il veut alors avec moi que le malade soit guéri !”

Alors, tous m’ont demandé qui Tu étais, et ils caressent fort l’espoir de Te rencontrer personnellement ; car ils ont dit que Tu devais à l’évidence être doué de pouvoirs divins, sans quoi pareille chose serait tout à fait impossible. Je n’ai rien répondu à cela et les ai laissés à leur opinion.

9. Mais je vais avoir fort à faire à présent avec mes riches malades ; car cette nouvelle manière de guérir sera très vite connue dans toute la ville, et les riches voudront aussi que je les guérisse de cette manière. Que leur répondrai-je, Maître, quand ils me demanderont de faire ce que Tu m’as pour ainsi dire défendu ? »

10. Je dis : « En ce cas, pose-leur des conditions qu’ils devront remplir envers toi et les pauvres lorsqu’ils seront guéris.

S’ils acceptent avec joie et de bonne grâce les conditions que tu leur fais, impose-leur les mains à eux aussi ; mais s’ils refusent, laisse-les à leur maladie et donne-leur des remèdes, s’ils veulent bien les prendre. — Es-tu satisfait ? »

11. Le médecin dit : « Parfaitement, cher Maître ! Mais une autre question se pose à moi : comment, par quoi Te témoigner ma reconnaissance ?

Je ne suis certes pas riche, encore moins depuis que mes deux collègues sont partis hier, à coup sûr sans rien me laisser ; pourtant, je voudrais faire tout ce qui est en mon pouvoir ! Seigneur et Maître, je T’en prie, demande-moi quelque dédommagement ou quelque offrande ! »

12. Je dis : «Laisse cela, car nul au monde ne peut rien Me donner qu’il n’ait d’abord reçu de Dieu, et il en est de même pour toi !

Mais observe la doctrine qui vient de vous être donnée à tous, aime Dieu par-dessus tout et ton prochain comme toi-même, observe les commandements de Moïse, que tu connais et que tu pourras enseigner aux Grecs, et c’est ainsi que tu Me feras l’offrande la plus belle et la plus précieuse !

C’est aussi ce que doivent faire tous les autres hommes pour vivre dans la vérité et dans la grâce de Dieu, le Créateur et le Père de tous les hommes !

13. Si Je demandais de l’argent à ceux à qui Je fais du bien, Je témoignerais directement contre Moi-même, et ne serais pas Celui que Je suis ; car si Je vous apporte les trésors du ciel, parce que J’en ai le pouvoir, ce n’est pas pour Me faire payer cela d’une matière morte.

Mais vous, les hommes, vous pouvez le faire avec mesure ; car Moïse lui-même a ordonné que le peuple nourrisse et entretienne les prêtres et les juges et leur remette le dixième de tout ce qu’il récolte dans ses champs et ses vignes, ainsi que du bétail.

Mais Moi-même et Mes disciples n’avons pas besoin de cela ; car ceux qui, à Mon exemple, deviendront des maîtres de la vie, n’auront plus besoin qu’on les entretienne ainsi.

Car tout ce que vous demanderez de bien en Mon nom au Père céleste, Il vous le donnera sans réserve. » GEJ6 CH91 untitled (retour-du-christ.fr)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *