2. Je dis : « Ce que Jacob a vu en songe était exactement ce que Je viens de vous expliquer très clairement. L’échelle, c’est le lien entre le coeur et l’intelligence éclairée de l’homme.
Et de même, le coeur apparaît ici comme la terre, qui, en Jacob, alors dans la détresse et le doute, était elle-même vide, désolée et peu éclairée. Mais c’est précisément dans cet état qu’il s’est mis à penser beaucoup à Dieu et à réfléchir à ce qu’il avait pu faire pour que Dieu l’eût plongé dans un si grand embarras.
Alors, s’étant endormi dans la campagne, il perçut en lui la relation entre la terre de son coeur et le ciel lumineux qui était dans sa tête. Il vit ses pensées et ses idées descendre comme sur une échelle de sa tête vers son coeur, illuminer et consoler son coeur et, à leur tour vivifiées et fortifiées par la lumière grandissante du coeur, remonter vers Dieu pour y être à nouveau plus et mieux éclairées.
Et, si tu considères la vie de Jacob dans son ensemble, tu constateras que, de ce jour, il a pensé de plus en plus à Dieu et vécu toujours plus strictement selon Sa volonté.
3. Cependant, ce songe mémorable symbolise aussi l’échelle des générations qui, à partir de lui, s’est dressée comme un véritable lien entre ses descendants et Dieu, et sur laquelle les enfants de Dieu seront tantôt plus, tantôt moins nombreux, selon que la connaissance de Dieu grandira et déclinera tour à tour, et, dans cette vision, Yahvé Lui-même apparaît en Ma personne humaine à l’extrémité supérieure de l’échelle des générations, afin de
renouveler l’ancienne alliance et de l’élever tout entière vers la vérité vivante.