Les anges au service du monde. Une Gousse globale1

1. Chacun prit ses quartiers et s’endormit jusqu’au petit jour. Je M’étendis Moi-Même et Je dormis deux heures. Mais les deux anges accomplirent pendant la nuit leur tâche de direction du monde, et à leur retour, au lever du soleil, ils s’approchèrent de Moi, Me rendant grâce et disant : « Seigneur, tout est parfaitement en ordre dans le grand homme universel.

Les premiers soleils centraux sont à leur place et leurs rotations sont inchangées ; les orbites des deuxièmes soleils centraux sont en ordre,

les orbites des soleils centraux de troisième classe qui tournent autour des soleils de deuxième classe sont aussi en ordre ainsi que les soleils centraux de quatrième classe avec leurs dix fois cent mille soleils planétaires (parfois plus, parfois moins), comme Tu l’as établi, Seigneur, au commencement.

Les innombrables soleils planétaires, avec leurs petites planètes et lunes dont la plupart ne brillent pas, continuent de dépendre de l’ordonnance des grands soleils directeurs.

Ainsi tout est parfaitement en ordre dans cette Gousse globale que nous avons à surveiller, et nous pouvons de nouveau être auprès de Toi, Saint Père, et passer une journée auprès de Tes enfants qui nous sont si chers. »

2. Je dis : « Très bien, donnez-leur à chaque minute toutes sortes d’enseignements, car Mes enfants en ont encore grand besoin. »

3. Les deux anges se retirent dans la joie et la félicité, et saluent Marie, les disciples, Cyrénius, Cornélius, Faustus, Jaïrus, Kisjonah et Borus. Mais Cyrénius, qui nous a vaguement entendus parler de ces nombreux soleils, demande aux deux anges de quels soleils nous avons bien pu parler, vu qu’il ne connaît qu’un seul soleil.

(1) Une « Gousse globale » désigne l’ensemble d’un décillion de décillion de soleils répartis en soleils centraux de première, deuxième, troisième et quatrième classe, ces derniers avec leurs innombrables soleils planétaires comme celui de notre terre en est un, tournant tous en vastes orbites autour d’un point central qui est un soleil central principal .

Ainsi d’innombrables gousses globales de cette sorte, toutes situées les unes des autres à des distances inimaginables pour nous, forment dans le vaste univers ce qu’on appelle le « grand homme universel ». Ceci pour mieux faire comprendre le rapport matinal des deux anges à Jésus. (Jacob Lorber.)

4. Les deux anges disent avec infiniment d’amour : « Très cher ami et frère dans le Seigneur, ne cherche pas à savoir ce que tu ne peux saisir encore,

le salut de ton âme n’en dépend vraiment pas ; ce dont nous avons parlé avec le Seigneur te tuerait si tu le comprenais et le voyais à la mesure où nous le comprenons et le voyons.

Les nombreuses étoiles que tu vois briller par une belle nuit, et toutes les autres étoiles que ton œil ne peut percevoir parce qu’elles sont trop éloignées pour être vues d’ici, sont d’innombrables univers solaires d’une dimension insaisissable pour ta raison.

Ce soleil que tu vois est un des plus petits soleils planétaires ; mais il est cependant déjà un million de fois plus grand que cette terre. Songe alors à un soleil central de la quatrième classe autour duquel au moins dix fois cent mille de ces soleils planétaires gravitent en vastes cercles concentriques avec leurs planètes ou petits mondes non lumineux, comme celui que tu habites !

À lui seul, ce soleil central a un pourtour plus grand que la somme des pourtours de tous ces soleils planétaires, de leurs planètes et des lunes qui tournent autour de ces dernières. Dis-moi, mon ami, peux-tu te représenter une telle dimension ? »

5. Cyrénius dit : « Très chers serviteurs de Dieu, je vous prie de ne plus m’en parler, cela me donne le vertige. Qui aurait pu imaginer cela en rêve ?

Et vous supervisez cela en un clin d’œil ! Quelle puissance et quelle profonde sagesse divine il y a en vous ! Mais comme je suis avide de savoir, dites-moi simplement, d’une façon générale, ce qui se trouve sur ces soleils innombrables ? »

6. Les deux anges disent : « Ce que tu vois sur cette terre, tu le retrouves en beaucoup plus grand et beaucoup plus noble sur ces univers solaires. Comme ici, il y a là-bas des hommes, des animaux, des plantes de toutes sortes, des bâtiments d’une grandeur et d’une beauté incomparable à côté desquels le Temple de Jérusalem ou le palais de l’empereur à Rome ne sont que de misérables coquilles d’escargot, et Celui-ci en est le Créateur et Seigneur éternel ! » GEJ2 CH57 GEJ2.pdf (retour-du-christ.fr)

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