Les fondements de la réalisation spirituelle. De l’être de Dieu

1. (Le Seigneur 🙂 « Tu vois par là qu’il est impossible à un homme de parvenir à la maîtrise de la vie sans une vraie foi vivante en un Dieu unique et éternel.

C’est pourquoi il faut avant tout croire au vrai Dieu ; car tant que tu ne crois pas qu’il n’y ait qu’un seul Dieu véritable, aucun amour ne peut s’éveiller pour Lui dans ton cœur, et, sans cet amour, il est impossible de se rapprocher de Dieu pour finir quasiment par ne faire plus qu’un avec Lui.

2. Or, sans cela, un homme ne saurait pas davantage être un vrai maître de la vie qu’il ne saurait être un maître joueur de harpe s’il n’a jamais entendu parler de cet instrument, et à plus forte raison s’il n’en a jamais vu.

3. Et si tu continues de te demander “Mais qui donc est Dieu, et à quoi ressemble-t-il ?”, Je te répondrai que nul ne peut voir l’être véritable de Dieu et vivre —

car Il est infini, donc omniprésent, et c’est ainsi, en tant qu’être purement spirituel, qu’il est au plus profond de tout être et de toute chose, dans le rayonnement extérieur de Sa force de volonté ;

mais en Soi, Dieu est homme comme Moi et comme toi, et Il demeure dans cette lumière inaccessible que l’on nomme, dans le monde des esprits, le soleil de grâce.

Et ce soleil de grâce n’est pas Dieu Lui-même, mais seulement le rayonnement extérieur de Son amour et de Sa sagesse.

4. Et, de même que tu vois le soleil de ce monde à l’œuvre dans l’incessant rayonnement de sa lumière omniprésente, de même, la force agissante du soleil de grâce est à l’œuvre partout comme une lumière créatrice et vivifiante qui se déverse sur tous les êtres.

5. Ainsi, celui qui sait capter et recevoir au cœur de son âme assez de la lumière du céleste soleil de grâce et la préserver par la force de son amour envers Dieu, celui-là édifie en lui-même un soleil de grâce en tout point semblable à son modèle,

et la pleine possession d’un tel soleil de grâce revient exactement à posséder la seule vraie maîtrise de la vie.

6. Mais tu ne comprendras la clarté et la lumineuse perfection de cet enseignement très vrai que lorsque tu auras toi-même atteint de cette manière la maîtrise de la vie ; car pour l’heure, tu ne saurais la concevoir pleinement, même si tu as fort bien compris tout ce que J’ai dit. »

7. Le publicain dit : « Oui, cher maître, tu as raison : j’ai tout compris sans doute, mais ne sais encore qu’en faire. Cependant, une chose est certaine : atteindre la pleine maîtrise de la vie n’est pas tâche facile ; car, pour cela, il faut beaucoup observer, beaucoup apprendre, beaucoup penser, et vouloir et agir en conséquence. — Mais, cher maître, j’ai encore une question. »

8. Je dis : « Parle, bien que Je sache très exactement ce que tu veux Me demander. »

9. Le publicain dit : « En ce cas, cher maître, parle sans attendre, car je ne doute pas de tes paroles ! »

10. Je lui répondis : « Tu n’en doutes pas, mais tu voudrais quand même bien un peu pouvoir te convaincre que Je sais vraiment ce que tu veux Me demander !

Mais qu’importe, Je vais te dire quelle est ta question. La voici : “Maître, est-ce ainsi que tu es parvenu toi aussi à cette maîtrise de la vie, et qui t’a donné ce précieux enseignement, comme tu me le donnes à présent ?”

11. Telle est mot pour mot ta question ! Mais Ma réponse te satisfera aussi peu que celle que J’ai faite à tes précédentes questions, qui lui ressemblaient fort.

Vois-tu, en tant qu’homme ordinaire, J’ai vraiment dû faire la même chose (que toi) ; mais comme, selon Mon être spirituel intérieur, Je suis à proprement parler un peu plus qu’un homme ordinaire,

comme tu l’apprendras bien assez tôt demain, cela M’a été à vrai dire plus difficile, parce que, bien qu’homme de cette terre, Je ne devais jamais laisser paraître en Moi une volonté propre, mais toujours suivre très strictement la volonté de Celui qui est venu en ce monde à travers Moi pour apporter et donner aux hommes la vie éternelle.

Mais Mes disciples t’en diront un peu plus là-dessus demain. Pour l’heure, levons la séance et allons-nous coucher. »

12. Le publicain dit : « Maître, si cela te convenait, vous pourriez dormir tous dans cette salle même ; car il y a là tout autour, disposées le long des murs, des chaises de repos des plus confortables. »

13. Je dis : « Fort bien, nous resterons donc ici, car Je préfère ces chaises longues aux lits où l’on s’allonge, qui sont tout juste bons pour les malades. Ainsi donc, levons-nous, et allons-nous reposer. » GEJ6 CH88  untitled (retour-du-christ.fr)

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