Auprès des vrais hommes il n’y a pas de « mystères divins », puisqu’avec leur esprit ils pénètrent dans les Profondeurs de Dieu et acquièrent la connaissance sur tout.
9 juillet 1847
Question : « Oh Seigneur, que sont les « mystères » dont spécialement notre Église romaine est si outre mesure pleine, et dont elle se vante beaucoup et sur laquelle, pour ainsi dire, elle base son principal prestige ?
Si c’était Ta très sainte Volonté, donne-nous quelques signes sur cela ! ».
1. Les « mystères » ne sont rien d’autre que nuit et ténèbres dans les choses qui sont considérées comme un mystère. Et ainsi même les « mystères » ecclésiastiques sont la plus évidente cécité de l’âme et une totale mort de l’esprit.
2. De plus : les « mystères » sont une malignité ! En effet les hommes d’habitude enveloppent de mystères ce avec quoi ils n’osent pas aller ouvertement dans la lumière, parce que les autres pourraient y découvrir des supercheries et ensuite pourraient se venger des escrocs – chose qui s’est déjà vérifiée très souvent !
Chaque supercherie cependant est un grand péché et donc une grande malignité.
Et par conséquent un « mystère » qui n’est rien d’autre qu’une supercherie, est aussi une évidente malignité.
3. En outre un « mystère » est aussi un assassinat et un meurtre ! En effet rien ne tue ainsi aussi bien l’esprit que les « mystères ».
Donc ils sont aussi des voleurs, des homicides et des assassinats spirituels.
En effet l’homme a plus d’audace dans chaque chose qu’il n’en a dans un mystère – pour cette raison dans les temps passés la superstition était si répandue que personne n’avait le courage de lever voile qu’il couvrait les yeux de Moïse pour vérifier ce qu’il pourrait trouver vraiment derrière lui ! Chacun considérait les « mystères » comme totalement impénétrables et restait là, arrêté, parce non seulement il craignait et craint encore le mystère, mais même sa révélation.