Les noces à Cana de Galilée

SERMON N°8 :

 “LE SERMON DU DEUXIÈME DIMANCHE APRÈS L’ÉPIPHANIE”

“Et trois jours après il y eut des noces à Cana de Galilée.”

-Jean 2-1/11

Trieste 1er janvier 1872 1.

 Les noces à Cana de Galilée

Tant cet acte, que tous les autres, dont on parlera en ces évangiles dominicaux, tous se réalisent maintenant pour la seconde fois spirituellement. Maintenant qu’il s’agit de l’achèvement de l’éducation spirituelle de l’humanité. Le cours des événements va beaucoup plus lentement, mais il est par contre d’autant plus puissant.

 2. Ce que sont les noces

Les noces ne sont pas autre chose que la conclusion d’un accord préétabli antérieurement entre deux personnes de sexe différent qui, attirées par une réciproque sympathie, et cédant à l’impulsion de leur âme, décident de persévérer en commun, pour la durée de toute leur vie, dans cet accord spirituel désormais commencé ;

d’unifier leurs propres responsabilités et de partager en commun joies et peines, et de célébrer cet accord au moyen d’un acte légal, par lequel cesse délibérément l’individualité de chacun par un lien d’amour réciproque pour une vie en commun, c’est-à-dire, celle de la famille.

Une semblable union entre deux âmes qui se sont rencontrées sur la Terre, ne devrait cependant pas durer seulement le temps de la courte vie terrestre, mais devrait valoir aussi pour celle de l’Au-delà ; car, avec l’aspiration réciproque à un même but divin, on devrait s’efforcer de s’unir toujours plus, pour devenir enfin, comme vous avez coutume de le dire, un seul cœur et une seule âme.

3. La loi de la procréation placée par Moi dans la nature

Toute union semblable devrait être conclue uniquement sur la base de l’amour humain moral et spirituel, c’est-à-dire sur l’estime réciproque, dans le but de la consolidation de la cohabitation familiale ;

puisque, avec la loi naturelle de l’union établie par Moi, Je n’eus pas en vue la seule vie en commun de deux individus, mais ce fut Mon intention d’obtenir aussi d’une telle union des fruits procréés par l’amour qui perpétuassent les meilleures qualités de cœur de l’un et de l’autre, et qui ainsi, grâce également à une bonne éducation familiale consécutive les ennoblissent davantage.

De cette façon, la loi placée par Moi dans la nature, comme impulsion à la procréation, constitue l’échelle progressive éternelle pour les êtres pour monter jusqu’à MOI. Voilà qu’elle était Mon intention !

Et qu’en avez-vous fait, vous les hommes ? Un marché de chair humaine pratiqué par des vendeurs d’âmes. L’amour le plus bas, le plus sensuel, où les intérêts matériels représentent aujourd’hui, presque l’unique incitation à la conclusion d’un mariage ; et c’était déjà ainsi à l’époque de Mon Incarnation sur la Terre.

 4. Les mouvements spirituels qui se rapprochent

PESEZ mûrement MES PAROLES, et dirigez votre attention sur les mouvements spirituels qui sont en train de s’approcher, et vous verrez comment, en suivant la loi de nature selon laquelle le semblable cherche son semblable, ainsi les esprits de même sentiment se cherchent, se trouvent, s’approchent les uns des autres, et se réunissent pour aspirer ainsi au Jour des noces, c’est-à-dire, au jour de l’éternelle union avec MOI, pour mériter le Nom réservé par MOI à tous ceux qui pratiquent Ma Doctrine, et qui ont fait en eux une règle de vie du premier principe fondamental de toute Ma Création spirituelle et matérielle, c’est-à-dire de l’Amour, et pour devenir enfin de dignes ENFANTS Spirituels du PÈRE CÉLESTE. A M E N !

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