INTRODUCTION

Je me dévoile donc à vous.

Si les opinions des hommes sont le miroir de leurs âmes, avec
toutes celles que je veux vous partager, je me dévoile à vous, non pas comme ce que je suis, mais comme ce que j’aspire à être, si je me conforme moi-même à ce que j’écris.

Je suis né avec une sensibilité pour le bien et une aversion pour le mal, et donc oui, j’ai toujours été croyant que l’amour est la vie de
l’être.

On apprend aux autres ce que nous sommes nous-mêmes,
l’exemple entraîne, je tiens ce que je suis de mes propres parents et des autres personnes qui ont été pour moi des exemples que j’ai
voulu, par choix, incarner.

C’est pour cela que l’on peut accepter comme vérité, « tu seras ce que tu auras voulu, reconnu et aimé, et jamais rien d’autre », mais ne pas me croire sur parole.

Merci, papa, de m’avoir donné raison de sourire ;

merci, maman, de m’avoir donné raison d’aimer,

et merci, Jésus, de m’avoir donné raison de pardonner pour garder le sourire et continuer à aimer !

BONNE MÈRE, BON PÈRE ET BON DIEU FONT BON
MÉNAGE.

Cette introduction pour vous introduire dans mon monde de pensées quant à la vie humaine, pensées qui ont mûri avec le temps, guidées par ce que la Vie a mis sur mon chemin comme moyens au développement spirituel de mon âme.

Prenez le bon et laissez le mauvais pour arriver plus sûrement au
but que chacun se donne, celui du saint amour divin filial !

président de l’Association

LES 53 SERMONS DU SEIGNEUR

PRÉFACE DU SEIGNEUR

Trieste, 22 Novembre 1871

 

Dans vos églises, depuis longtemps déjà, chaque dimanche, est lu un passage des Evangiles, c’est-à-dire, de l’histoire de Mon pèlerinage terrestre, et il est expliqué aux auditeurs en conformité avec le degré spirituel du prédicateur.

Approche le temps où tout “le culte chrétien” devra être réformé, et que la plus grande partie des coutumes et des cérémonies jusqu’alors en vigueur devront être bannies, dans les assemblées des communautés chrétiennes, il ne restera de tout cela pratiquement plus que le sermon seulement, c’est-à-dire, l’explication de l’Évangile que JE vous ai laissé.

Dès lors je veux mettre en lumière, avec la plus grande exactitude au moyen de mon “secrétaire”, une série de textes bibliques tirés du Nouveau Testament, pour tous ceux qui présentement et dans l’avenir liront et suivront Ma Parole, afin qu’ils sachent comment de tels textes doivent vraiment être compris dans leur sens profond, comme ils ne le furent cependant, jusqu’à ce jour, ni interprétés ni expliqués par personne ;

et ceci sera fait en vue d’éviter que des interprétations fausses et erronées puissent conduire à l’idolâtrie et à l’adoration de ce qu’il est bien sûr permis d’imiter, ou tout au plus d’honorer, mais non pas d’adorer.

Je veux donc maintenant vous expliquer cette série de textes des Évangiles, qui rappelleront à votre mémoire Mes Paroles, de manière adaptée à votre fin de pèlerins sur cette Terre ; et en même temps, J’entends encore vous montrer de quelle façon s’accompliront les Paroles que Je prononçai il y a maintenant presque deux mille ans ; car déjà alors J’ai dit : “Le monde et toutes les choses qui sont sur lui, passeront, mais Mes Paroles resteront éternellement.” AMEN !

AVANT-PROPOS

C’est au XIXe siècle, que Jacob Lorber (1800-1864), modeste musicien vivant à Graz en Autriche, écrivit sous la dictée du Seigneur, de 1840 à 1864, une monumentale Révélation.

Par la suite, d’autres personnes eurent la grâce d’entendre la voix du Seigneur.

Ce fut le cas de Gottfried Mayerhofer (1807-1877), qui mit par écrit ce que lui dicta la voix intérieure, de 1870 à 1877.

Nous présentons dans ce livre des extraits de ces révélations. Peut-on croire que Dieu   s’adresse aussi simplement à nous, en parlant à la première personne  ?

Les époques passées ont-elles aussi reçu de telles révélations  ?

Depuis Adam Dieu n’a cessé de s’exprimer à nous, sois par l’intermédiaire d’anges, soit par la parole intérieure en ce qui concerne les prophètes de l’Ancien Testament, et le plus souvent par la parole intérieure quand Dieu nous a parlé au moins une fois par siècle au travers de messagers depuis Jésus Christ, car par le passé, les lumières venues du Ciel n’ont jamais manqué.

Mais à ces époques, les hommes étaient à un stade de développement qui obligeai Dieu à s’adresser à eux par le langage des correspondances ou après Jésus Christ selon le degré de maturité des peuples mais toujours avec un discours de plus en plus profond.

Ce degré de profondeur et de clarté a atteint son apogée ces derniers siècles notamment avec entre autres Jacob Lorber, et cela du fait de l’approche de la fin des temps actuels.  

Mais aujourd’hui, et principalement dans les pays dits chrétiens, des millions d’hommes ont tourné le dos à la religion. Le matérialisme est omniprésent. L’homme est surtout consommateur de biens matériels, et les biens de l’esprit se limitent à ceux qu’offrent la science et les arts.

Or ces biens ne peuvent satisfaire l’être humain. La vie terrestre est de courte durée, après elle commence une vie dans le monde spirituel.

Notre bonheur alors dépendra de notre attitude face aux vérités de la religion. Il est donc important de ne pas les ignorer.

C’est lorsqu’on en prend connaissance que l’on constate que ces nouvelles révélations, principalement par Jacob Lorber, qui se disait scribe du Seigneur, et aussi, mais de moindre étendue, par Gottfried Mayerhofer, sont faites pour notre temps.

C’est avec des paroles simples, que le Seigneur s’adresse à nous. On le découvre en Père aimant, dont le plus ardent désir est le bonheur de chacun.

Il nous éclaire de sa Lumière, autre que celle de la raison matérielle limitée des hommes. Il restaure sa Doctrine, abîmée par les dogmes et les pratiques cérémonielles des Églises et une théologie corrosive. Il ne demande pas une foi aveugle, et personne ne respecte mieux que Lui le libre arbitre de l’être humain. N’est-ce pas inouï  ?

Le Seigneur, notre Créateur, nous parle  ! Il est naturel, au premier abord, de douter des révélations. C’est pourquoi nous voulons encore rappeler le conseil de l’apôtre Paul  : “Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses, et retenez ce qui est bon.”

Enfin,   que le lecteur ne s’arrête pas aux imperfections du langage. Les textes d’origine sont en allemand, et leur traduction peut parfois laisser à désirer.

En guise de préface et en même temps d’introduction à tout l’ouvrage, citons ces paroles du Seigneur reçues par Jacob Lorber le 22 mars 1840: Dis à Mes enfants, dis-le à tous, qu’ils soient de la religion romaine, protestante, juive, musulmane, brahmanique ou profondément païenne

– bref, tous doivent savoir qu’il n’y a qu’une seule véritable Église sur terre, et celle-ci est l’amour que l’on Me porte à travers Mon Fils, et cet amour est le Saint-Esprit en vous  ; Il Se manifeste par Ma Parole vivante, et cette Parole est le Fils  ; et le Fils est Mon Amour, Il est ainsi en Moi, et Je Le pénètre totalement.

Nous sommes un, et c’est ainsi que Je suis en vous et en votre âme, dont le cœur est Ma demeure, et celle-ci est la seule véritable Église sur terre. En elle seule est la vie éternelle, en-dehors de laquelle il n’est point de salut. Amen

 

LES NOUVELLES RÉVÉLATIONS DU CHRIST faites à Jacob Lorber et Gottfried Mayerhofer sous la dictée de la voix intérieure, font de ces deux hommes des témoins que Dieu communique dans le cœur de l’homme, et démontrent que nous sommes esprit comme Dieu est aussi esprit, et que c’est d’esprit à esprit que la communication a été rendu possible !
On ne peut pas nier que ces communications ont été faites, et donc que du spirituel vit en nous, puisque esprit nous étions, nous sommes et seront après une vie passagère
matérielle pour un but de vie spirituel !
Le président de l’association

PRÉFACE
Cet ouvrage, dont l’auteur est en réalité le Seigneur Lui-Même, car
dicté par la voix intérieure à Jacob Lorber, décrit les conditions de
vie et de progression des âmes dans le monde spirituel, aussi appelé l’au-delà, dans lequel nous entrons tous après la mort.
Le Soleil Spirituel a été dicté à Jacob Lorber de novembre 1842 à
décembre 1843.
Nous disons ‘”dicté” car Jacob Lorber entendait cette voix venant
de la région du cœur plus clairement qu’une voix extérieure, mais
lui seul l’entendait.
À lire ces révélations, il est évident que Jacob Lorber, avec sa
formation d’honnête homme du XIXe siècle, ne pouvait les penser à
l’avance par lui-même ou en imaginer la suite après une interruption. Il ne se déclarait pas prophète, quoiqu’il le fût au plein
sens du terme, et se disait seulement “scribe” du Seigneur.
Dans cet ouvrage, Le Seigneur commence par expliquer ce qu’est
le spirituel, et en particulier le Soleil Spirituel.
Puis le Seigneur fait entrer Jacob Lorber et son ami AnselmHüttenbrenner – et avec eux le lecteur, dans les “sphères” de divers esprits, c’est-à-dire leur monde mental.
Avec l’évangéliste Marc, on fait un grand tour du monde spirituel, puis on assiste au sauvetage, par le Seigneur, de deux couvents : l’un est celui de carmélites encore sous l’emprise d’une Mère Supérieure tyrannique, l’autre celui d’un couvent d’Augustins prisonniers de leurs dogmes et de leur fausse représentation du Royaume du Seigneur.
Avec l’apôtre Jean, les deux amis visitent un soleil central, puis le Royaume des enfants dans l’atmosphère spirituelle de notre Soleil.
Tout cela accompagné d’excellents enseignements.

Le Seigneur, enfin, apporte la conclusion de l’ouvrage.
Le but de ce livre est de présenter ces excellents enseignements, précieux pour l’avancement dans la vie spirituelle, sans s’attarder sur la description des situations particulières, par des extraits tirés de l’ouvrage.
Nous espérons que ces extraits seront suffisamment éclairants par eux-mêmes. Et autant que possible, nous précisons à quel moment ou à quelle situation correspondent les explications de Marc, Jean
ou du Seigneur Lui-Même.
L’ouvrage en allemand est édité en 2 volumes. Nous conservons cette division pour la traduction, ainsi que l’ordre des chapitres et des versets.
Abréviation utilisée : SS suivi du chiffre romain I ou II désigne le volume, le chiffre arabe qui suit le chapitre.
Ainsi SSII/48 désigne le volume II et le chapitre 48.

Quatrième de couverture

On ne peut entrer dans le royaume de Dieu qu’en passant par la nouvelle naissance, où l’esprit divin que Dieu a déposé dans le cœur de l’âme, éveillé et libéré de ses liens, s’unit à l’âme entière.

Mais pour beaucoup d’hommes cet esprit gît encore tel Lazare mort, enveloppé de bandelettes, dans la tombe de leur amour.

Quand le Seigneur vient pour le ressusciter, il faut rouler la lourde pierre devant la tombe, sans quoi la voix puissante du Seigneur ne peut y pénétrer.

Quelle est cette lourde pierre ? C’est l’intellect formé par le monde. Et lorsque la pierre est roulée, le Seigneur ne ressuscitera ni ne libérera le Lazare mort de ses bandelettes si l’homme dont la pierre a été roulée de la tombe, n’est pas horrifié par l’odeur de putréfaction qui sort de la tombe, due à l’accumulation de ses péchés.

Voilà ce que nous apprend le Seigneur dans un des chapitres de ces Explications de Textes bibliques.

Et ce sont 35 autres passages de l’Évangile que le Seigneur commente dans cet ouvrage, et nous en révèle le sens spirituel profond.

À cet ouvrage, dicté par le Seigneur à l’humble Jacob Lorber, par la voix intérieure que seul le cœur perçoit, nous avons joint, sous forme abrégée, la Doctrine de Vie pour la Nouvelle Jérusalem de Swedenborg, publié en 1763.

En ce siècle des Lumières, Swedenborg, chez qui la vue spirituelle fut ouverte par la Seigneur pour qu’il puisse converser avec les esprits et les anges, rappelle à ses contemporains que la foi doit être vivante, et qu’elle n’est vivante que si on fuit les maux comme péchés, et les prend en aversion. Son ouvrage commence par cette affirmation : Toute religion consiste en la vie, et la vie de la religion consiste à faire le bien.

Qui ne souscrirait pas à cette affirmation, quelle que soit sa religion ?