Principes d’organisation du nouvel institut essénien

1. (Le Seigneur 🙂 « Tu vois par-là que tout devient public dans l’autre monde, et il doit en être ainsi pour que les innombrables unions d’esprits puissent exister.

La question est maintenant de savoir quelle figure fera, dans l’au-delà, celui qui, ayant joui ici-bas d’une grande considération à cause de ses actes merveilleux, verra dès son arrivée exposée au grand jour la vulgaire tromperie qu’étaient en vérité ses prodiges ;

et, si bien intentionnée qu’ait pu être cette tromperie, elle a pourtant été payée, et vendue comme authentique — souvent pour une somme considérable — à son aveugle acquéreur !

2. Or, la manière dont vous ressuscitiez jusqu’ici les morts — et spécialement les enfants — n’était pas autre chose ! Les séances de résurrection que vous teniez publiquement chaque mois dans les caveaux souterrains que l’on sait, qui sont des espèces de catacombes, sont une combinaison bien trop grossière pour mériter qu’on en parle ;

 car vous aviez à votre solde des hommes qui, chaque mois, devaient faire les morts, couchés dans des cercueils, et, à un commandement qu’ils connaissaient, se lever de leur cercueil sous les yeux de plusieurs spectateurs crédules, puis s’en aller aussitôt, afin que les spectateurs souvent nombreux ne pussent leur demander comment ils se sentaient, et peut-être quel était leur nom et où ils demeuraient.

3. Oui, cette insouciante tromperie est trop vile pour que l’on perde son temps à en parler davantage ; mais, parce qu’elle a incité bien des gens à vous confier leur cher enfant mort pour que vous le ressuscitiez, il faut pourtant en tenir compte, et elle est

assurément de nature à vous valoir encore bien des ennuis fâcheux jusque dans l’au-delà.

4. Cependant, comme Je l’ai dit, Je veux prendre et prendrai sur Mes épaules tout ce qui s’est passé chez vous jusqu’ici et tout réparer pour vous ; mais à l’avenir, il ne faudra plus, pour rien au monde, qu’il arrive dans votre institut quoi que soit qui ressemble de près ou de loin à une tromperie, si vous voulez que J’y demeure en esprit, agissant constamment de la manière la plus tangible, jusqu’à la fin des temps terrestres.

5. Qu’un amour et une vérité parfaits y règnent, et que plus jamais la plus petite tromperie n’y ait lieu, et cet institut ne cessera jamais d’exister ; et, quand bien même des envieux ignorants voudraient le persécuter, ils ne pourraient rien contre lui !

6. Il est vrai qu’il ne demeurera plus très longtemps dans ce pays, de même que Ma doctrine — car ce pays sera foulé aux pieds par les pires des païens ; mais un jour s’établira en Europe le siège principal de tous ceux qui croient et espèrent en Mon nom,

et vous serez là vous aussi dans plusieurs succursales de cet institut, aimés et fort estimés de bien des souverains, simplement tolérés de bien d’autres ; seuls quelques aveugles vous chasseront hors des frontières de leur royaume.

Mais ceux qui feront cela devront à coup sûr subir tel ou tel revers qu’il ne leur sera pas facile de surmonter, et même les royaumes qui ne feront tout au plus que vous tolérer ne jouiront pas d’une situation très florissante.

7. Je vous engage à présent, et c’est là un don du ciel qui vous est fait, à demeurer toujours ces vrais bâtisseurs, et partout où l’on vous accueillera avec amour et respect, le royaume reposera sur des bases solides et durables.

À l’avenir, Je ne veux pas faire de vous des médecins, mais des maçons qui, partout, devront bâtir avec les plus solides des pierres précieuses les murailles d’une nouvelle Jérusalem céleste et bien des demeures de cette cité qui a certes déjà commencé d’exister, mais qui, après ces premières murailles, devra continuer de s’édifier perpétuellement.

8. Et puisque vous êtes désormais Mes maçons et Mes libres bâtisseurs et que Je veux voir Ma cité bâtie avec les plus solides des pierres précieuses, vous comprendrez aisément, et toi aussi, ami Rocle, que Je ne puisse Me contenter de calcaire, de grès ou de briques ordinaires ; J’entends par là toutes les œuvres mensongères et trompeuses, qui ne peuvent durer éternellement.

Seule la vérité la plus pure et la plus immaculée peut être ce diamant capable de défier avec constance l’éternité entière.

9. Vous serez certes bien souvent tentés de présenter un autre visage que celui que vous devriez avoir selon la vérité de vos sentiments ; mais ne vous laissez surtout pas entraîner à cela, et que vos yeux ne trompent jamais quiconque — au contraire, que la vérité tout entière s’exprime dans tout ce que vous serez et ferez, et c’est ainsi que Ma grâce, Ma force et Ma sagesse vous seront toujours accordées.

10. Ne faites jamais aucune promesse que vous ne puissiez peut-être pas tenir par la suite ou que vous ayez des raisons de ne pas tenir ; car en vérité Je vous le dis : rien n’est plus cruel et plus fâcheux pour un homme que de recevoir une promesse qu’ensuite, sans rien lui en dire, on ne tiendra pas !

Car si on ne lui avait fait aucune promesse, il n’aurait pas compté sur elle et aurait cherché ailleurs pour se procurer de l’aide ou la chose dont il avait besoin.

Mais cette promesse non tenue sur laquelle il comptait fermement le met dans une situation désespérée, et, triste et déçu, il se retrouve sur le sable, maudissant bien souvent celui dont la promesse l’a plongé dans le plus grand malheur,

11. C’est pourquoi, lorsque vous faites une promesse à quelqu’un, vous devez la tenir, fût-ce au prix de votre vie terrestre, sans quoi Je ne pourrais demeurer membre de votre institut ! Et considérez bien qui est Celui qui vous donne ce commandement !

 Il est le Maître éternel de tout ce qui vit et meurt ; et si Je ne punissais plus rien en ce monde, Je punirais encore l’homme qui, ayant fait une promesse à un autre, omettrait ensuite de la tenir pour quelque raison généralement égoïste !

12. Si tu refuses le salaire promis à celui qui t’a rendu un service, tu commets un plus grand péché que si tu l’avais volé !

S’il t’a mal servi et avec peu d’empressement, tu peux certes le lui faire remarquer et lui dire qu’une autre fois, il ne devra pas s’attendre au même salaire s’il n’accomplit pas avec le zèle nécessaire le service convenu ;

mais, si mal qu’il ait accompli ce service, tu dois tenir ta parole, afin qu’il apprenne par là qu’en toi vit et œuvre l’esprit de toute vérité !

13. C’est pour la même raison que Je vous aiderai Moi aussi à ressusciter en toute vérité vos cent sept enfants morts, afin que vous n’ayez pas à passer pour des menteurs et des gens sans parole aux yeux de ceux à qui vous avez juré, avec les accents de la plus parfaite sincérité, de faire revivre leurs chers disparus ; mais à l’avenir, il faudra vous ressaisir très sérieusement !

Car tout ce que vous entreprendrez à l’encontre de ce conseil facile à suivre que Je viens de vous donner aura infailliblement de graves conséquences.

14. Cela vous semble-t-il si difficile ? Car Je te vois la mine songeuse ! Si tu as quelque objection, formule-la ouvertement et à voix haute pendant que Je suis encore avec toi en personne et que nous pouvons encore nous dire bien des choses ; ce sera évidemment plus difficile par la suite, car nous ne devons pas nous rencontrer à nouveau de sitôt ! Aussi, parle, et Je t’écouterai. » GEJ5 CH137  untitled (retour-du-christ.fr)

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