Principes pour l’éducation des enfants

l. Rocle dit : « Seigneur, c’est là l’or le plus pur, et la vérité de tout cela m’apparaît désormais avec une évidence tangible !

 C’est bien ainsi que cette doctrine se maintiendra pour les siècles des siècles dans sa pureté adamantine, et elle s’y maintiendra également avec la perpétuation de notre institut, car nous y consacrerons tous nos soins, mes compagnons et moi !

2. Mais il y a encore une petite question qui m’embarrasse ; quand, là aussi, je saurai ce que j’ai à faire, tout rentrera vraiment dans l’ordre le plus pur et le plus adamantin — et je ne puis d’ailleurs concevoir un ordre qui n’aurait pas ces qualités !

Cette question a trait à l’éducation des enfants dans ta doctrine : faut-il, avec eux aussi, éviter autant que possible toute représentation symbolique des choses qu’on leur enseigne ? »

3. Je dis : « Assurément, car c’est bien dans l’esprit des enfants que les images symboliques se gravent le plus profondément, et il sera bien difficile, plus tard, de les en extirper totalement !

4. Pour commencer, contentez-vous de leur apprendre à lire, écrire et compter tout à fait mécaniquement ; ensuite, expliquez-leur comment est faite la terre, en leur montrant toujours la vraie raison de chaque chose, dans la mesure où elle convient à leur âge et où ils peuvent la comprendre.

Offrez-leur toutes sortes de connaissances utiles, faites-leur faire avec vous toutes sortes de petites expériences, et donnez-leur l’amour de tout ce qui est bon et vrai.

5. Et, croyez-M’en, les enfants comprennent ce qui est bon et vrai bien plus vite que toutes les mystifications souvent absurdes et fort vagues dans lesquelles ils sont censés déchiffrer par eux-mêmes des vérités profondes, ce qui les lasse et finit nécessairement par les décourager tout à fait !

 Au reste, vous verrez et reconnaîtrez très clairement ce qu’il faut faire quand Mon esprit en vous vous guidera en toute vérité ! —

Si quelqu’un d’entre vous a encore une question, qu’il la pose ; car le jour approche, et avec lui Mon départ, et Marc commence à s’occuper du repas du matin. »

6. Rocle dit : « Seigneur et Maître éternel, à parler franchement — et je ne saurais ni ne voudrais plus parler autrement —, je ne vois vraiment plus aucun motif de T’importuner encore par mes questions ; car tout est clair pour moi désormais, puisque le chemin est clairement tracé.

Bien sûr, je pourrais T’interroger sur mille autres choses qui sont encore pour moi des énigmes insolubles ; mais je sais à présent, grâce à Ta promesse, que tout cela me sera donné, aussi serait-ce vraiment du temps perdu que de Te demander cela maintenant !

7. L’essentiel est que nous sachions désormais quelle voie suivre pour accéder à cette maîtrise sur nous-mêmes à laquelle nous aspirions depuis si longtemps.

Quand nous aurons cela, nous aurons tout le reste ; et si nous ne l’avons pas, une connaissance morcelée ne nous donnera rien, ou pas grand-chose.

Pour ma part, je ne saurais vraiment pas que Te demander de plus ! Mais je ne veux pas par là suggérer que nul ne doive plus Te questionner !

8. Quant à moi, je Te remercie, ô Seigneur, de cette immense lumière que Ta grâce a bien voulu m’accorder ; à Toi seul désormais tout mon amour et toute gloire !

Avec Ta bienveillante permission, je vais maintenant retrouver mes compagnons et délibérer longuement avec eux sur la manière de régénérer notre institut en Ton nom. Car il faut en extirper tout ce qui y est à présent, afin d’y introduire dans les faits Ta parole ! »

9. Là-dessus, Rocle veut s’en aller ; mais Je lui dis : « Attends, car J’ai encore quelque chose à régler avec toi. GEJ5 CH134  untitled (retour-du-christ.fr)

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