22. Pierre Me demanda : « Ainsi, à l’avenir, nous n’aurons donc pas besoin non plus de bénir les unions comme font les prêtres du Temple ? »
23. Je dis : « En soi, aucunement, car la promesse mutuelle devant les parents ou d’autres témoins authentiques suffit à nouer le lien du mariage. Mais si, dans les communautés que vous fonderez peut-être en Mon nom, vous reconnaissez les unions et les bénissez en Mon nom, cela leur sera bénéfique et les fortifiera. Ce sera un service charitable que vous ne rendrez que par bonne volonté.
24. C’est là un bon conseil que Je vous donne, et non pas une loi. Vous devrez donc d’autant moins en faire une loi vous-mêmes : car Je vous ai déjà plus qu’assez montré cette nuit la mauvaise influence sur l’âme et sur son libre arbitre des lois contraignantes, et ce qui s’ensuit nécessairement,
aussi ne doit-il y avoir entre vous que des actes libres dictés par le pur amour, et en aucun cas de contrainte autoritaire. Et l’on reconnaîtra Mes vrais disciples à ce qu’ils ne pratiquent entre eux que la libre loi de l’amour et s’aiment les uns les autres comme Je vous aime à présent.
25. Mais la bénédiction vénale des unions par un prêtre autoritaire et plein d’orgueil, au Temple ou hors de lui, non seulement n’a aucune valeur à Mes yeux, mais Me cause le plus grand déplaisir.
Or, ce qui Me déplaît est à coup sûr contraire à Mon ordonnance, et c’est un mal et un péché qui, en vérité, ne porte bonheur à personne. Si vous avez bien compris cela, agissez en conséquence, et vous ferez bien. »
26. Agricola dit alors : « Seigneur et Maître, nous ferions bien aussi, nous, Romains, de régler ainsi nos mariages. – Mais que penses-Tu de la polygamie ? Y es-Tu opposé ? » GEJ8 CH40 Chapitre premier (retour-du-christ.fr)

