1. Il est d’ailleurs fort bon que ce pays (la France) se pose encore, pour la forme, en protecteur de Babylone, tout en étant au fond son ennemi ;
car cela retient d’autres États et d’autres souverains à l’esprit encore très babylonien de s’allier pour rétablir sur son puissant trône l’ancienne force des ténèbres et d’asservir ainsi leurs peuples plus que jamais auparavant.
Car ces anciens souverains n’ont encore envers les peuples que bien peu de bonne volonté libre, et ils ne font rien de bien que forcés par les circonstances.
S’ils pouvaient s’en libérer par quelque moyen qui leur soit favorable, ils chanteraient à leurs peuples une tout autre chanson, et les gens devraient à nouveau danser à la sinistre musique de l’ancienne Inquisition espagnole, ce que, assurément, nul ne peut plus souhaiter.
2. Pour supprimer d’un seul coup toutes les conditions qui, aujourd’hui, balancent encore entre le bon et le mauvais, il faudrait ravager les pays et les peuples.
Tout doit donc arriver en son temps et faire son chemin en ce monde. Tant que le moût n’est pas bien fermenté et ne s’est pas débarrassé, par sa propre activité, de tout ce qu’il y a encore en lui d’impur, il ne devient pas un pur vin de l’esprit.
3. Qui veut se construire une bonne maison ne doit pas abattre d’un seul coup l’ancienne maison tant qu’il n’a pas construit la nouvelle ; car, s’il la détruit sur-le champ, où demeurera-t-il, et qui le préservera des désagréments de toute sorte pendant qu’il bâtira sa nouvelle maison ?
Plutôt que d’aller nu en attendant qu’une robe neuve soit prête, il est plus avisé de porter, au besoin, une vieille robe toute en lambeaux.
Ainsi donc, selon Ma très bonne ordonnance, il faut toujours, pour qu’une chose soit solide et durable, qu’elle s’ensuive de celle qui l’a précédée.
4. Au temps où J’ai dispensé Mon enseignement aux hommes de cette terre, le paganisme était répandu sous de multiples formes dans le monde entier, et Ma doctrine n’était qu’une claire étoile du matin dans la grande nuit païenne. Bientôt, l’épaisse nuée des ténèbres païennes a recouvert si complètement cette étoile du matin que les hommes ne pouvaient qu’à grand-peine deviner parfois où elle était vraiment.
Certains disaient : « Elle est ici ! », d’autres « Elle est là ! » C’est ainsi qu’ils ont pris d’autres astres pour cette étoile du matin et qu’ils les ont adorés.
Ainsi, le paganisme, si puissant alors, n’eut pas de peine à se confondre avec l’étoile du matin et, lorsque le peuple demandait où était cette étoile dont il avait si souvent entendu parler, à se présenter à lui comme la seule vraie étoile.
5. Et, ainsi embrumée et défigurée, l’étoile du matin accomplit certes pour le peuple aveugle des signes merveilleux, le nom de Zeus ayant seulement été remplacé par le Mien. Le peuple était content, et l’ancien paganisme demeurait avec fort peu de changements.
Pourtant, malgré les persécutions, Ma doctrine s’est conservée auprès d’un petit nombre et a été préservée. La semence noble, tombée dans une bonne terre, a donné de bonnes racines solides, et elle a poussé et porté de bons fruits, même si c’était en cachette, ignorée des yeux aveugles de la prostituée de Babel.
6. L’étoile du matin a donné naissance à un soleil qui se lève aujourd’hui pleinement, et les nuages du paganisme ne couvriront plus jamais ce soleil au point qu’un homme à la vue faible puisse prendre le jour pour la nuit. 7. La lumière de Mon éclair est devenue si puissante que la nuit des païens ne pourra plus jamais la repousser. Quant au comment, Je l’ai déjà clairement expliqué dans ce NOTA BENE.
8. Je conclurai ce cahier(*) en disant que J’exhorte en tout amour chacun de Mes amis, non seulement à lire ceci, mais à bien le retenir et à croire que Je suis bien Celui qui a révélé ces choses comme une grâce librement accordée à Mes amis pour la consolation de leurs cœurs et pour éclairer l’entendement de leurs âmes, et que Je ne demande rien d’autre en échange que votre amour véritable, et donc une foi vivante.
9. Qui pourra et voudra, pour l’amour de Moi, faire en échange quelque chose de spécial pour Mon serviteur toujours pauvre et aujourd’hui devenu vieux, Je le lui revaudrai bientôt au centuple, amen ! Je le dis, Moi, le Seigneur, la vie éternelle et la vérité.
10. À présent, dans le prochain cahier, nous reviendrons à notre Évangile. Nous passerons encore une demi-journée à Génésareth, puis nous traverserons brièvement les dix villes. GEJ10 CH30 Chapitre premier (retour-du-christ.fr)
