Un miracle symbolique pour les prêtres convertis

1. (Le Seigneur 🙂 « Vous M’avez demandé d’accomplir un signe, et Je vous en donnerai un ; mais ce n’est pas un signe qui vous sauvera, mais seulement de croire en Moi et de suivre Ma doctrine !

2. Sur cette colline nue et stérile il y a encore un très vieux figuier desséché depuis plus de trente ans. En ce temps-là, lors d’un violent orage, la pluie tombant à torrents a emporté la terre déjà rare qui recouvrait ce sol de pierre, et c’est ainsi que l’herbe et les arbres ont bientôt dépéri, faute de pouvoir se nourrir.

3. Et il en est de cette colline, ainsi que de ses parages et de cet arbre, comme de votre connaissance de l’unique vrai Dieu !

De même que, sans la vraie connaissance profonde de l’unique vrai Dieu, tout est mort, désert et désolé en l’homme, et qu’il se dessèche et dépérit, ne trouvant plus de nourriture pour son âme et son esprit, parce que la tempête sensuelle du monde a emporté loin de lui la terre nourricière et vivifiante qui est la parole de Dieu,

ainsi cet arbre s’est desséché avec toute l’herbe qui l’entourait ; faute de terre nourricière, il ne peut revenir à la vie de lui-même, mais seulement par la puissance de Dieu, qui peut créer une terre nouvelle chargée de tout ce qui est nécessaire à la vie des plantes.

Ainsi, Je veux que toute cette contrée, et avant tout cette colline, soit recouverte d’une terre fertile épaisse de deux aunes ! – Ainsi soit-il ! »

4. Et de fait, dès que J’eus prononcé ces paroles, toute la contrée, et avec elle la colline, fut recouverte d’une terre visiblement très fertile. Les prêtres païens en furent si surpris et si épouvantés qu’ils se mirent à trembler, et l’un d’eux, celui qui avait déjà été instruit la veille, s’écria : « Oui, nous L’avons trouvé, Celui que j’avais si longtemps cherché en vain !

Ô Seigneur, ô grand saint tout-puissant, en vérité, Tu es Toi-même Celui dont Tu disais que je Le trouverais ! Car Dieu seul peut, par Sa parole, couvrir en un instant d’une terre fertile un pays désert, et cela est impossible aux hommes !

5. Quel bonheur pour nous de T’avoir enfin trouvé, nous qui le désirions depuis si longtemps ! Le mystérieux voile d’Isis vient de se lever d’un coup sous nos yeux. Oh, à Toi seul toute gloire et tout notre amour, Toi l’unique vrai Dieu et Seigneur étrenel !

6. Oh, pardonne-nous tous les péchés que nous avons commis, dans notre grand aveuglement, envers Toi et envers nos frères ! Avec Ton aide toute-puissante, nous voulons réparer autant que possible tout le mal que nous avons jamais pu faire ; aie pitié de nous, ne repousse pas les pécheurs que nous sommes, Toi notre Dieu, notre Seigneur ! »

7. Je lui dis : « Tu as bien parlé, mais ce ne sont pas ta chair et ton sang qui t’ont dicté cela, mais l’esprit de Ma parole que tu as embrassée dans ton cœur.

Toi aussi, tu es désormais couvert en esprit d’une terre aussi fertile que celle qui recouvre cette colline et ses vastes parages, et ce qui en toi était désert et stérile et ne pouvait donner aucun fruit vivant va se mettre à reverdir de toutes parts, et donnera une riche récolte de fruits variés pour nourrir véritablement et rassasier ton âme pour la vie éternelle.

8. Aussi, continue d’agir selon la résolution que tu as prise, et, pour de nombreux hommes, tu reviendras bientôt à la vie, comme cette colline et toute cette contrée qui, par ma parole, vont à présent reverdir et fleurir ; et c’est ainsi que, toi qui étais mort au sens de la vraie vie, pour avoir accueilli en toi Ma parole comme la parole vivante de Dieu, tu seras pleinement ressuscité et porteras de vrais fruits vivants, comme va le faire aux yeux de tous ce figuier mort et desséché depuis plus de trente ans, dont on ne voyait plus que le tronc, les branches maîtresses et quelques grosses racines.

9. À présent, Je veux donc que cette colline et toute sa contrée reverdisse, fleurisse et fructifie abondamment, que ce vieux figuier vermoulu revive et qu’il porte des fruits pour nourrir les hommes et les petits oiseaux du ciel ! Ainsi soit-il ! »

10. À ces mots, la colline et toute la contrée devinrent verdoyantes et florissantes ; le figuier se couvrit de feuilles et de fleurs, et il lui poussa des branches et des racines nouvelles. GEJ 10 CH103 http://retour-du-christ.fr/Index_Lorber/Lorber/GEJ10.pdf#page=173

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