Vérités et mensonges voilés. Les miracles des faux prophètes

1. (Le Seigneur 🙂 « Imagine à présent l’effet que produirait une soudaine révélation. Par exemple, qu’adviendrait-il de vous si J’éclairais tout à coup le peuple et lui montrais la vraie cause des éclipses de soleil ou de lune aussi clairement que vous la connaissez ? Tu peux aisément imaginer toi-même ce qui en résulterait.

2. Au contraire, si, par une vérité même fort voilée, tu as mis un homme sur la bonne voie, et qu’il reçoive ensuite quelque nouvelle lumière qui lui montre que c’est bien une pure vérité qui, si voilée qu’elle eût été, l’a mis sur le chemin de la vraie vie, cet homme ne te voudra-t-il pas alors tout le bien possible ?

Toi qui es un homme d’une grande lucidité, tu vois fort bien, Je crois, quelle différence il y a entre une vérité voilée et un mensonge voilé.

3. Les actes ou les paroles dont Je t’ai dit qu’ils ne devraient jamais avoir cours dans votre institut sont des mensonges déguisés, mais en aucun cas une vérité déguisée pour quelque sage raison.

4. Quand bien même le mensonge devrait avoir de bonnes conséquences et la vérité des conséquences fâcheuses au moins en apparence, c’est-à-dire que les hommes jugeraient fâcheuses selon leur entendement terrestre, la vérité est pourtant préférable au mensonge ; car l’effet ultime et définitif du mensonge sera toujours mauvais, et celui de la vérité toujours bon.

5. Il n’est certes pas très aisé, selon l’apparence extérieure, de distinguer un mensonge déguisé d’une vérité déguisée, de même qu’un vrai miracle est difficile, voire impossible à distinguer d’un faux pour un esprit purement de ce monde et sans expérience, parce qu’un vrai miracle dépasse nécessairement l’entendement terrestre, et parce que les mages et faux prophètes ne soumettent pas davantage leurs miracles à l’examen des gens que vous n’y soumettiez les vôtres.

Et si vous ne devez laisser aucune place dans votre institut au mensonge et à la tromperie, même les plus minuscules, c’est précisément afin qu’il existe durablement sur terre un unique lieu où la vérité seule règne, et où le monde puisse toujours trouver la pierre de touche par où il distinguera sans peine l’or pur de la vérité du faux or du mensonge !

6. Si vous ne respectez pas cela, il suffira de peu d’années pour qu’après Moi fleurisse une extraordinaire multitude de faux prophètes et faiseurs de miracles en tout genre qui défigureront complètement Ma doctrine. Eux aussi, il est vrai, useront de Mon nom, mais leur doctrine n’aura rien de commun avec la Mienne, et leurs prodiges seront de l’espèce trompeuse que tu connais et procureront à ces faux prophètes des adeptes en grand nombre.

7. C’est pourquoi Je vous mets en garde dès à présent ! N’écoutez pas ceux qui iront partout clamant : “C’est celui-ci ou celui-là ! Le voici, le véritable oint de Dieu !”

En vérité Je vous le dis, ceux qui parlent et crient ainsi, faisant même des signes en Mon nom, ne sont jamais que de faux prophètes !

Ne les écoutez pas et tournez-leur le dos ! Et s’ils s’approchent de vous, menacez-les, et s’ils ne veulent pas s’en aller, menacez-les en Mon nom et faites de vrais signes devant eux ; mais par ailleurs, évitez autant que possible d’accomplir des prodiges, ce qui séduit et captive sans doute les yeux et les oreilles des hommes ignorants, mais le prix du miracle est le plus souvent de rendre leur cœur aussi dur et insensible qu’une pierre !

La vérité doit témoigner et parler d’elle-même et n’a pas besoin d’autre signe.

8. Le seul véritable signe miraculeux doit être que chacun se rende compte que c’est la vérité qui le rend vraiment libre dans ses pensées, sa volonté et ses actes et qui ouvre sa vision intérieure, de sorte qu’il voit toute chose telle qu’elle est en réalité, et non telle qu’elle a été échafaudée dans le cerveau désordonné de quelque philosophe soucieux de sa renommée.

À présent, dis-Moi, Mon cher Rocle, si tu y vois plus clair que tout à l’heure. »

9. Rocle dit: «Oui, Seigneur et Maître, tout cela est désormais si parfaitement clair et lumineux qu’il n’y eut jamais rien de plus clair dans toute ma vie !

Ah, j’avais toujours pensé, et ressentais même vivement, qu’un Dieu ne devait rien pouvoir opposer à la raison humaine qui fût à l’évidence en contradiction avec elle.

À présent, chacune de Tes paroles concorde aussi parfaitement avec la raison que la lumière du soleil avec l’apparition du jour sur la terre. Tout est clair désormais, et il en sera ainsi dans notre institut jusqu’à la fin des temps ! »

10. Je dis : « Fort bien, en ce cas, va dire cela à tes compagnons. —

À présent, il doit encore se passer quelque chose avant le repas du matin, puis Je quitterai ces lieux pour un temps ! » GEJ5 CH140  untitled (retour-du-christ.fr)

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